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Algerie : Greve de la faim des enseignants .

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  • Algerie : Greve de la faim des enseignants .

    Situation et revendication des "enseignants contractuels en grève de la faim", un petit reportage de MediSat1 puisque l'unique (ENTV) de son coté a observer le silence radio, comme pour toutes les réalités qui empoisonnent la vie des Algériens, en gros tout va bien "c'est la version officielle" .



  • #2
    bravo l'entv, la télé de la dictature Algérienne :22:

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    • #3
      Sérieusement et sans aucune satire , avec "100 milliard $" que de réserve, l'état peut quand même essayer d'améliorer un peu la situation des ses enseignants.

      Sincèrement la grève de faim n'a jamais servi, ils doivent plutôt avec leur syndicat essayer d'obtenir des négociations avec le ministère de tutelle, mais pas de cette façon parce que ils exercent aucune pression, sauf si ils meurent, et la c'est l'opinion public qui se révoltent, et l'état réouvrira ce dossier "clos".
      bravo l'entv, la télé de la dictature Algérienne :22:
      bof ces tous les médias arabes !

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      • #4
        sauf si ils meurent
        Voici ce qu'en pense justement l'un des grévistes: « J’étais déjà mourant avant de m’engager dans cette action. J’ai juste accéléré le processus de la mort aujourd’hui »
        http://www.lequotidien-oran.com/?news=5108027

        Cela dit, c'est quand même hallucinant que M. Benbouzid, le "doyen des ministres" (14 années de service d'affilée, vous vous rendez compte!) n'arrive pas à gérer cette affaire. Il aurait fini par lâcher que ça le dépassait, et que le dossier est désormais sur le bureau du chef du gouvernement!

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        • #5
          J’étais déjà mourant avant de m’engager dans cette

          action. J’ai juste accéléré le processus de la mort

          aujourd’hui

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          • #6
            Je compatis de tout mon coeur avec ces enseignants.

            Les gens du pouvoir n'ont ont rien à foutre, puisque leurs enfants... ils étudient à l'étranger !
            J'étais là...

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            • #7
              La grève de la faim est suspendue aprés 42 jours

              La grève de la faim reprendra son cours juste après le Ramadhan. En attendant, ils comptent organiser un sit-in, demain, devant le siège de la Présidence à El Mouradia.
              Les enseignants contractuels en grève de la faim depuis 42 jours ne semblent pas baisser les bras. En réponse à l’appel du Conseil national de santé publique qui leur a demandé de mettre fin à leur grève vu leur état meurtri, les grévistes ont décidé de suspendre la grève et la reprendre juste après le mois du Ramadan.
              Cette décision intervient suite à la réunion des grévistes, qui a eu lieu hier, au siège du Syndicat national autonome du personnel de l’administration publique (Snapap) à Alger.
              Au nombre de 55 grévistes, ces résistants de l’enseignement contractuels sont déterminés à poursuivre leur combat pour obtenir leurs droits. Il s’agit notamment de leur permanisation dans leurs postes de travail ainsi que du paiement de leurs mensualités.
              Poursuivant leur mouvement de protestation, les contractuels comptent organiser un sit-in demain, mardi, devant la Présidence à El Mouradia (Alger). Leur état de santé s’étant dégradé, ces infatigables ont perdu jusqu’à présent 25 kg et 45 kg et 47 ont été évacués vers l’hôpital pour des baisses de tension.
              En somme, c’est ce qui ressort de la conférence de presse animée, hier, à Alger, par les enseignants grévistes, à leurs tête la porte-parole du Conseil national des enseignants contractuels, Mme Meriem Maârouf.
              «On demeure choqué par le mépris du ministère de l’Education nationale qui n’a même pas envoyé une équipe médicale pour s’enquérir de la santé de nos grévistes», a déclaré Mme Maârouf.
              «Le ministère de tutelle nous a promis de nous payer avant le mois de Ramadhan. Nous sommes à la dernière semaine du mois d’août et nous n’avons rien reçu», a ajouté, de son côté, un enseignant gréviste. Interrogé par L’Expression sur une éventuelle reprise de travail pour la prochaine rentrée scolaire, un enseignant gréviste, sous couvert de l’anonymat, a indiqué qu’un bon nombre d’enseignants contractuels est soumis à des contraintes financières.
              Plus explicite, il dira que «si certains vont refuser d’aller travailler, les autres vont profiter de ce refus et leur contrat sera remis à de nouveaux contractuels.» Cela n’empêche pas que «ceux qui ont fait la grève de la faim, vont la poursuivre juste après le mois de Ramadhan si le ministère de tutelle demeure indifférent à leurs réclamations», a-t-il ajouté.
              Et de conclure: «Le ministère de l’Education nationale avait procédé à une opération d’intégration des enseignants contractuels en 1993. La même procédure s’est répétée en 2001, alors pourquoi ne pas la refaire en 2008.»
              Pour rappel, le ministre de l’Education nationale, M.Boubekeur Benbouzid, avait sommé cette frange d’enseignants à participer à des concours pour être, en fonction des résultats, intégrés en qualité de permanents.
              Une condition inchangeable et inchangée, selon lui. Il a indiqué, dans ce contexte, la création de 27.000 postes budgétaires. Selon les dires de plusieurs syndicalistes, ces concours de recrutement ne sont en aucun cas crédibles, parce que souvent, les listes des lauréats comportent des noms de candidats qui n’ont même pas passé les épreuves. «Tant que les commissions sont composées uniquement de représentants de l’administration, les concours ne seront pas crédibles», déclarent, d’une seule voix, les contractuels.

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              • #8
                petition

                une petition circule sur le net pour soutenir ces enseignants, les enseignants des enfants d'Algérie . jesifne sos-enseignants-algeriens

                http://jesigne.fr/sos-enseignants-algeriens
                J'ai compris le sens de l'amour dans le reflet de ton regard ' Ibn zaïdoun'

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                • #9
                  Voici, pêle-mêle, quelques commentaires sur la grève de la faim.

                  Au delà de la justesse ou non de la revendication des enseignants contractuels, le recours à la grève de la faim est un acte désespéré qui me paraît peu recommandable pour plusieurs raisons :
                  • Il crée une situation d'urgence pour toutes les parties impliquées.
                    Pour les grévistes, le temps est compté. Même s’ils arrêtent leur mouvement avant l’issue fatale, les séquelles au plan physique et mental, notamment nerveux, peuvent être très graves et irréversibles.
                    Le temps est aussi compté pour ceux qui voudraient apporter leur soutien aux grévistes. Ils sont obligés de se rabattre, quand cela est possible, sur des actions mal préparées, mal coordonnées et qui ont pour objectif principal la sauvegarde de l’intégrité physique et mentale des grévistes.
                    Pour les autorités appelées à répondre aux revendications posées par les grévistes de la faim : même dans le cas favorable où elles se montrent disponibles pour dialoguer, elles se trouvent sommées de fournir dans des délais très courts des garanties qui convaincraient les grévistes d’arrêter leur mouvement. Et il est peu probable que des autorités qui se sont montrées sourdes ou inflexibles quand les revendications étaient posées sous d’autres formes, changent complètement d’attitude face à une action qu’elles assimilent à du chantage.
                  • La grève de la faim appelle beaucoup plus à la compassion qu’à la solidarité. Les gens sont plus appelés à se positionner par rapport aux dangers que courent les grévistes de la faim et à leur supplice que par rapport au contenu des revendications. On est appelé à se positionner bien plus au plan affectif que syndical et politique.
                    Au cours du sit-in du 30 juillet 2008 des grévistes de la faim, .une personnalité venue manifester son soutien, a déclaré : «Il y a danger de mort, est-ce que les hauts responsables ne se rendent pas compte de cette situation.»
                    Quand la grève de la faim s’arrête, pour une raison ou une autre, le soulagement que cela suscite et la disparition de la principale raison de l’indignation, fait que le mouvement de soutien aux ex-grévistes de la faim s’effrite.
                  • L’affaire des enseignants contractuels est très complexe, et la poser de façon pressante du fait de la grève de la faim, en termes de «Pour ou contre la régularisation des enseignants contractuels» c’est escamoter tous les enjeux qu’elle recouvre.
                    Nous ne devons pas nous laisser aveugler par notre envie, largement justifiée par ailleurs, de faire porter le chapeau au ministre de l’éducation nationale. Même si Benbouzid, (et derrière lui les piliers du régime), par son refus de reconnaître les syndicats autonomes et de dialoguer sérieusement avec les représentants des enseignants, porte la responsabilité de la situation de blocage qui a poussé des enseignants à la grève de la faim, l’affaire ne peut pas être réduite à se prononcer pour ou contre Benbouzid ou pour ou contre la régularisation.
                    D'un autre coté, ce qui complexifie encore plus l’affaire, c’est que le dossier des enseignants contractuels ne doit pas être noyé dans celui, bien plus volumineux, de la réforme de l’enseignement dans notre pays, même si son traitement définitif en est indissociable.
                  • L’action est menée par un groupe d’enseignants (50) pour la titularisation de 40 000 contractuels. On ne peut que saluer le courage des membres de ce groupe, leur abnégation et leur sens du sacrifice. Ce sont des qualités que l’on retrouve rarement.
                    Toutefois, je n’arrive pas à chasser de mon esprit cette question : si les grévistes de la faim ont finalement opté pour cette forme extrême de lutte, du fait de l’autisme manifeste des «autorités», n’est-ce pas aussi parce qu’ils ont désespéré d’entraîner un grand nombre des enseignants, contractuels ou non, dans la lutte sous d’autres formes ?
                    La précarité de la situation des contractuels est une des principales explications de cette assez faible mobilisation.
                    Les enseignants contractuels, sous la menace d’un licenciement immédiat, n’ont pas pu suivre les grèves initiées par les syndicats autonomes.
                    L’une des phrases les plus terribles de l’article posté par révo-réso est celle-là : «si certains vont refuser d’aller travailler, les autres vont profiter de ce refus et leur contrat sera remis à de nouveaux contractuels.» Cela devrait donner à réfléchir aux enseignants titulaires eux-mêmes.
                    Il s’agit de dévoiler la magouille des autistes qui nous dirigent et qui surfent sur cette concurrence entre enseignants pour pousser ce mouvement et ceux qui vont immanquablement suivre, au pourrissement.

                  Au cours du sit-in du 30/07/08, les membres de la délégation qui voulait entrer au ministère de l’éducation ont expliqué aux policiers qui leur bloquaient le passage : «Nous ne voulons pas d’affrontement, nous aimerions juste nous rendre au ministère pour demander à M. Benbouzid d’ouvrir des négociations avec les enseignants contractuels.» Ces membres ont été violemment dispersés.

                  Que peut-on alors attendre d’un ministre et d’un pouvoir qui a peur (!) de seulement discuter avec une «petite» délégation de citoyens ?
                  Dernière modification par benam, 26 août 2008, 14h10.
                  "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                  Commentaire


                  • #10
                    Dans la mesure où le topic a été ouvert une nouvelle fois, je me permets de refondre mon intervention ici.

                    une peut-on alors attendre d’un ministre et d’un pouvoir qui a peur (!) de seulement discuter avec une «petite» délégation de citoyens ?
                    Il me semble que tout le problème est là. Les moyens employés par les grévistes en font des citoyens qui s’adressent à un ministre et non des enseignants. Il y a une surpolitisation d’un problème somme toute technique. Il me paraît quand même invraisemblable qu’à l’heure où la majorité des algériens se plaint de la qualité du système éducatif, de constater une telle levée de boucliers dès qu’il s’agit de faire respecter la loi régissant l’exercice de la profession.

                    Il est parfaitement normal que ces personnes doivent valider leur acquis, certifier leur compétence via les dispositifs prévus par le législateur, où est le problème ?
                    L’Algérie a souffert pendant des années beaucoup d’incompétence dans les rangs de son système éducatif : on garde des personnes sous-qualifiées parce que ce sont de braves citoyens….Cette pratique porte un nom : la corruption sociale.

                    Prenons le cas de la France, avec un bac +3, tu peux être pris comme vacataire avec un contrat de travail à durée déterminé pour combler les manques de tel ou tel établissement. Si à la fin de l'année ton contrat n'est pas reconduit et que tu prétends à être titulaire d'office, tu peux aller passer le CAPS ou l'agrégation....Où alors, tu sers les dents pendant des années et tu espères qu'on te titularise (ce qui est une chose risquée). Mais ça ne viendrait à l'idée de personne de faire une grève de la faim parce qu'il ne répond pas aux qualifications requises pour occuper un poste.

                    Pourquoi l’usage du bon-sens perd t-il ses droits au profit d'une vague suspicion dès qu’ils s’agit de l’Algérie ?

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