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Il est encore fécond le ventre d'où est sortie la bête immonde
En parcourant la presse francophone de ce jour, il apparaît que ce n’est qu’à Constantine que des imams se sont accordés pour condamner, chacun au niveau de sa mosquée, les derniers attentats.
Ailleurs, cette condamnation relève plutôt de l’initiative individuelle.
Les imams n’ont, apparemment pas reçu de consignes particulières à ce sujet de la part du ministère des affaires religieuses et de ses directions de wilaya.
Il reste que tout ceci est à prendre avec des pincettes en attendant de plus amples informations.
El Khabar affirme, quant à lui, que les prédicateurs ont été unanimes, lors de la khotba du vendredi, pour dénoncer les attentats, et que le courant salafiste renie aux «groupes armés» le caractère de salafiste.
On a plus de certitude pour ce qui est du contenu de la condamnation : les imams ont déclaré que ces actes sont criminels, qu’ils desservent l’Islam et que leurs auteurs n’ont rien de musulman. Il s’agirait, selon eux, d’actes dictés par une idéologie importée qui n’a rien à voir avec l’Islam. Certains ont pointé le doigt sur le shiisme et le kharidjisme. Mias aucun d'entre eux n'a mis en cause le wahabisme.
La condamnation a consisté essentiellement à enlever la couverture islamique à de tels actes et aux terroristes qui les exécutent.
On a envie de dire que c’est un bon début, mais très vite on se rend compte que non seulement c’est très insuffisant mais que, telle que formulée, cette condamnation procède d’une démarche qui mène immanquablement vers une impasse. C’est qu’elle escamote complètement la responsabilité de la mosquée et des imams, entre autres, dans le développement de l’intégrisme islamiste et de son sous-produit : le terrorisme.
Dans le parcours des terroristes et de leurs soutiens directs, un long passage par une ou plusieurs mosquées a toujours été nécessaire et décisif.
En parcourant la presse francophone de ce jour, il apparaît que ce n’est qu’à Constantine que des imams se sont accordés pour condamner, chacun au niveau de sa mosquée, les derniers attentats.
Ailleurs, cette condamnation relève plutôt de l’initiative individuelle.
Les imams n’ont, apparemment pas reçu de consignes particulières à ce sujet de la part du ministère des affaires religieuses et de ses directions de wilaya.
Il reste que tout ceci est à prendre avec des pincettes en attendant de plus amples informations.
El Khabar affirme, quant à lui, que les prédicateurs ont été unanimes, lors de la khotba du vendredi, pour dénoncer les attentats, et que le courant salafiste renie aux «groupes armés» le caractère de salafiste.
On a plus de certitude pour ce qui est du contenu de la condamnation : les imams ont déclaré que ces actes sont criminels, qu’ils desservent l’Islam et que leurs auteurs n’ont rien de musulman. Il s’agirait, selon eux, d’actes dictés par une idéologie importée qui n’a rien à voir avec l’Islam. Certains ont pointé le doigt sur le shiisme et le kharidjisme. Mias aucun d'entre eux n'a mis en cause le wahabisme.
La condamnation a consisté essentiellement à enlever la couverture islamique à de tels actes et aux terroristes qui les exécutent.
On a envie de dire que c’est un bon début, mais très vite on se rend compte que non seulement c’est très insuffisant mais que, telle que formulée, cette condamnation procède d’une démarche qui mène immanquablement vers une impasse. C’est qu’elle escamote complètement la responsabilité de la mosquée et des imams, entre autres, dans le développement de l’intégrisme islamiste et de son sous-produit : le terrorisme.
Dans le parcours des terroristes et de leurs soutiens directs, un long passage par une ou plusieurs mosquées a toujours été nécessaire et décisif.
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