L’Algérie est perçue comme le géant qui sommeille en Afrique du Nord, selon des experts allemands qui incitent les opérateurs de leur pays à investir au Moyen-Orient Selon ces experts, cités par la presse allemande, l’Algérie connaît une forte croissance qui devrait faire d’elle une destination privilégiée des investisseurs allemands dont la présence est jugée timide en Algérie.
Le président du Syndicat du patronat allemand, Ludolf von Wurtenberg, a estimé dans un récent entretien accordé au quotidien Frankfurter Allgeimeine Zeitung que les marchés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont de plus en plus ouverts aux capitaux étrangers, ce qui constitue, selon lui, une opportunité viable pour les opérateurs germaniques désirant s’implanter dans ces régions.
Regrettant l’absence d’un déploiement soutenu des opérateurs allemands, contrairement à leurs homologues européens de l’Ouest, les experts considèrent l’Algérie comme «un géant qui sommeille» en Afrique du Nord en raison des énormes potentialités qu’elle recèle, principalement en matière d’hydrocarbures.
«C’est un pays qui est appelé à devenir, dans les dix prochaines années, une puissance économique de premier plan, non seulement au nord du continent africain, mais également dans tout le flanc ouest de la Méditerranée. «Il s’agit d’un pays aux dimensions stratégiques non négligeables qui doit figurer en tête des objectifs des investissements allemands pour les prochaines années.» Les experts allemands relèvent, toutefois, que la bureaucratie et la corruption constituent les grands obstacles qu’appréhendent les opérateurs allemands et qui accentuent leurs hésitations dans leurs projets de déploiement en Algérie.
A ce jour, les investissements allemands se sont limités à quelques opérations, comme le rachat de l’unité de détergents de l’Enad par le géant Henckel. La coopération économique entre les deux pays s’est limitée aux échanges commerciaux qui ont atteint 1,2 milliard de dollars en 2003, faisant de l’Allemagne le 9e partenaire étranger de l’Algérie.
Le président Bouteflika et le chancelier allemand Gerhard Schröder ont décidé depuis 2002 de donner une impulsion à la coopération entre les deux pays. Profitant de la visite du chancelier allemand en Algérie en octobre 2004 accompagné d’une armada d’hommes d’affaires, le président Bouteflika avait exhorté les Allemands à explorer toutes les opportunités d’investissement dans les domaines du bâtiment et de la construction, des infrastructures de base, de la mécanique, de la sidérurgie, de l’électricité et dans le secteur des services.
Lors de la visite de Schröder, deux accords avaient été signés entre les deux pays. Le premier prévoit une prise de participation de l’ordre de 51 % par Siemens dans le capital de la société ESTEL, une filiale de la SNTF spécialisée dans les études, l’installation, la mise en service et l’entretien des équipements de signalisation.
Le second accord signé entre CMA (Complexe de moteurs-tracteurs), dont le siège est à Constantine, et l’entreprise allemande Deutz, prévoyait la fabrication de tracteurs de marque Deutz à partir du mois de mars 2005 pour un investissement de 24 millions d’euros.
En vue de favoriser la présence allemande, les responsables algériens avaient proposé une reconversion en investissements de la dette algérienne, mais les Allemands ont préféré ne pas emboîter le pas à la France, l’Italie et l’Espagne.
M. Z.
27/08/2005 Jeune Indépendant
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Dans 10 ans l'Algérie aurait doublé le nombre de milliardaires et quadruplé celui des pauvres selon la théorie de Paréto! / Wahidoun
Le président du Syndicat du patronat allemand, Ludolf von Wurtenberg, a estimé dans un récent entretien accordé au quotidien Frankfurter Allgeimeine Zeitung que les marchés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord sont de plus en plus ouverts aux capitaux étrangers, ce qui constitue, selon lui, une opportunité viable pour les opérateurs germaniques désirant s’implanter dans ces régions.
Regrettant l’absence d’un déploiement soutenu des opérateurs allemands, contrairement à leurs homologues européens de l’Ouest, les experts considèrent l’Algérie comme «un géant qui sommeille» en Afrique du Nord en raison des énormes potentialités qu’elle recèle, principalement en matière d’hydrocarbures.
«C’est un pays qui est appelé à devenir, dans les dix prochaines années, une puissance économique de premier plan, non seulement au nord du continent africain, mais également dans tout le flanc ouest de la Méditerranée. «Il s’agit d’un pays aux dimensions stratégiques non négligeables qui doit figurer en tête des objectifs des investissements allemands pour les prochaines années.» Les experts allemands relèvent, toutefois, que la bureaucratie et la corruption constituent les grands obstacles qu’appréhendent les opérateurs allemands et qui accentuent leurs hésitations dans leurs projets de déploiement en Algérie.
A ce jour, les investissements allemands se sont limités à quelques opérations, comme le rachat de l’unité de détergents de l’Enad par le géant Henckel. La coopération économique entre les deux pays s’est limitée aux échanges commerciaux qui ont atteint 1,2 milliard de dollars en 2003, faisant de l’Allemagne le 9e partenaire étranger de l’Algérie.
Le président Bouteflika et le chancelier allemand Gerhard Schröder ont décidé depuis 2002 de donner une impulsion à la coopération entre les deux pays. Profitant de la visite du chancelier allemand en Algérie en octobre 2004 accompagné d’une armada d’hommes d’affaires, le président Bouteflika avait exhorté les Allemands à explorer toutes les opportunités d’investissement dans les domaines du bâtiment et de la construction, des infrastructures de base, de la mécanique, de la sidérurgie, de l’électricité et dans le secteur des services.
Lors de la visite de Schröder, deux accords avaient été signés entre les deux pays. Le premier prévoit une prise de participation de l’ordre de 51 % par Siemens dans le capital de la société ESTEL, une filiale de la SNTF spécialisée dans les études, l’installation, la mise en service et l’entretien des équipements de signalisation.
Le second accord signé entre CMA (Complexe de moteurs-tracteurs), dont le siège est à Constantine, et l’entreprise allemande Deutz, prévoyait la fabrication de tracteurs de marque Deutz à partir du mois de mars 2005 pour un investissement de 24 millions d’euros.
En vue de favoriser la présence allemande, les responsables algériens avaient proposé une reconversion en investissements de la dette algérienne, mais les Allemands ont préféré ne pas emboîter le pas à la France, l’Italie et l’Espagne.
M. Z.
27/08/2005 Jeune Indépendant
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Dans 10 ans l'Algérie aurait doublé le nombre de milliardaires et quadruplé celui des pauvres selon la théorie de Paréto! / Wahidoun
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