Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Viva Laldjerie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • #16
    Une oeuvre d'art doit refléter nos valeurs. Vous êtes tous contents de voir des nus dans nos films, c'est ça l'avancée du cinéma ? faire le singe à l'occident et entrer dans son jeu de perversité ?

    L'Algérie est un pays musulman et ce qu'on constate dans ce film ne reflète aucunement nos vrais principes. Au contraire, il reflète qu'il y a de plus en plus de cons dont le rêve extrême est de lécher les bottes occidentales rien que pour paraître "pareil"

    hélas, je risque de vous décevoir mais un peau basanée ne risque pas de changer.

    Quel monde !
    Salut Blade,

    Les lupanars existent en Algérie depuis que le monde est monde. Ce n'est pas Jean-Charles qui a appris à Aïcha comment user de ses charmes.

    L'art à mon sens n'a aucun devoir. Il est issu de la vie; il dit, différemment et dans un autre langage, ce que la vie nous donne à voir, parfois de manière floue. L'art est un amplificateur des sens et de l'intellect.

    Personne ne peut contester la valeur artistique et culturelle de Cheikh Hamada, et pourtant il chante bien des poèmes érotiques.

    Tahiya e'ssera, ibatt 3liha h'bibi berra (Hadja Remitti)

    Commentaire


    • #17
      Kro, tu sais très bien que je suis d'accord avec toi et tu as parfaitement saisi ce que je veux dire.

      J'en veux pas aux occidentaux de peindre ou de filmer des nus, ça les regarde, c'est dans leurs traditions, dans leurs cultures, etc

      Nous, nous avons des causes et nos artistes se battent pour des causes qui ne sont pas les notres.

      Penses-tu que la plupart des algériennes sont des danseuses qui traînent dans les cabarets ? hacha ! Ces films essayent que ce genre de fille représente la catégorie "progressiste" des algériennes.

      Par contre, ce que nous voyons dans nos films est toute une autre réalité que ne voit que ces charlatants se proclamant artistes.

      Cdlt

      Commentaire


      • #18
        je vais apporter mon grain de sel au débat.
        on m'avait prévenu que ce film n'était pas "commode". je n'ai pas vraiment accordé de crédit à ce qu'on m'a dit, j'ai été le voir à l'Algeria, avec des copines. bien évidemment, les petites filles innocentes et pudiques que nous sommes ont été extrêmement choquées par certaines scénes (regarder ça à la télé, c'est rien, mais dans une salle avec des gens autour, c'est pas pareil).
        ce n'est pas de ça que je vais parler, le problème, c'est que c'est un film qui n'a ni queue ni tête. du début à la fin, on a droit à des scénes invraisemblables et ridicules
        après l'avoir vu, je me demande, comme certains ici, ou ils ont été cherché le titre.
        alors le pire, c'est Byouna. dans son rôle habituelle de concierge, dans les sketchs qu'on voit à la télé, on l'aime bien,mais dans des films comme ça, on se rend compte à quel point son personnage lui colle à la peau, et à quel point elle ne sait rien faire d'autre. elle est vraiment nulle. et pis quand on la voit s'allonger et se découvrir les jambes, je vous jure, j'ai faillit gerber :roll:

        ce qui est encore plus con, c'est la prononciation des noms propres. je veux bien qu'on parle français, dans ce film, mais pourquoi prononcer Samir, Aniss ou Goussem à la Française?
        bon, je pourrais en dire encore beaucoup, mais je vais m'arrêter.
        Beware the Sneaking Whisperer.

        Commentaire


        • #19
          Azul Fellawen,

          Je n'ai pas vus ce film mais à lire vos commentaires, je n'en ai plus du tout envie.
          Le titre du film a été choisi parce qu'il parait que c'est un célèbre slogan repris dans les Stades Algériens et quand au fait qu'il n'est pas en algérien voici l'explication qui a été donné:
          cette question de pourquoi n’avoir pas "tourné en cette jeune langue "aldjérienne", posée lors d’un entretien par l’historien Benjamin Stora, Nadir Moknèche a d’abord tenu à rappeler "je suis le premier à vouloir entendre ma langue maternelle ; d’autant plus que cette langue qu’on appelle par défaut l’arabe, mais qui est aussi loin de l’arabe que l’italien du latin, est censurée à la télévision et à la radio d’Etat". Mais devant les difficultés de casting avec la plupart des jeunes comédiens issus de l’école algérienne et le "ridicule" de vouloir faire parler Lubna Azabal dans sa langue, à savoir l’arabe marocain, le cinéaste n’a pas hésité à trancher.
          "L’Algérie est le deuxième pays francophone du monde par le nombre de locuteurs effectifs, poursuit Nadir Moknèche, la majeure partie de sa littérature est écrite en français, il n’est donc pas illégitime qu’un cinéaste algérien décide d’utiliser le français pour s’exprimer".

          viva Laldjérie

          Cordialement

          Commentaire


          • #20
            Un artiste n'a de compte à rendre qu'à son intellect ! Son oeuvre refléte sa vision de la chose , il décrit , peint l'événement avec ses sens .
            Je ne vois vraiment pas où est le surréalisme dans la majorité des scénes du film ! Que le réalisateur aît eu l'audace d'enfreindre la sacro sainte loi du silence , du non dît , des principes , diront certains , reléve du terrorisme sur l'art , que certains veulent imposer au pays !
            Les gens "béz" , dans des voitures sur les parking de Sidi Frej , dans les bois et föréts de Baïnem ( pour ceux qui ont la sacrée chance d'avoir une voiture !) , alors arrêtez de vouloir nous faire croire aux principes de la société Algérienne .
            Enfin quand on a un message à faire passer , l'outil de transmission est évidemment important . La langue , car c'est d'elle qu'il s'agît , est le choix du réalisateur . Il a probablement opté pour le français , en fonction du public qu'il a visé , cad le public l'européen .
            Maintenant , il n'y a probablement pas beaucoup de chefs de service de cliniques qui pârlent en arabe avec leurs maîtresses , de jeunes branchés qui parlent l'arabe dans les boîtes !!

            Commentaire


            • #21
              Azul Saïd

              Pour la langue choisie, c'est par commodité d'après ce que j'ai compris. Le français etant la langue commune à tous et aussi c'est certain pour ne pas avoir de difficultés vis à vis du public européen, bien que le sous titrage permet de pallier à cela aussi.

              Commentaire


              • #22
                Pour ma part je me reconnais dans cette Algérie portée à l’écran par un réalisateur jeune qui pour une première fois met le doigt sur ce peuple du silence qui vit dans un violence ordinaire celle dont les journaux ne parlent pas ce peuple qui vit dans une peur constante d’être soi,cette réalité notre réalité qu’on se chuchote de peur d’être entendu. Je ne vois aucune raison de m’offusquer si ma sœur algérienne laisse dépasser un bout de chair de son corps et de reconnaître que ma sœur algérienne est médecin ,ouvrière, enseignant mais aussi danseuse, prostituée et alcoolique.
                « Le miroir joli miroir ne donne pas toujours la réponse qu’on voudrait entendre »
                Pour ce qui est du choix de la langue française s’indigner me parait déplacé dans un pays qui a piétiné et qui piétine toujours sa vraie langue, pour mémoire « L’opium et le bâton »a été tourné en arabe alors que les événements ce passaient au cœur de la Kabylie
                Dites-le aux autres ...

                Commentaire


                • #23
                  @Yarena : les prostituée, on en parle tout le temps, dans les journaux, tu sais.
                  Mais tu vois, le portrait qu'on en fait, c'est celui de femmes malheureuses, qui en sont là parce qu'on ne leur a donné aucune chance. et il y a de koi. est-ce que toi, tu aurais envie de te taper tout les vieux, les pervers, les frustrés d'Algérie, des mecs moches, sales et sadiques la plupart du temps....or, dans ce film, la prostituée, Fifi, elle a l'air d'adorer son travail. on l'entends hurler et rire à longueur de film, et bizarrement, tt ses clients sont jeunes et pas moches.
                  c'est ça que tu appelles : dépeindre la réalité?


                  et pis, à bien réfléchir, ce film a été réalisé par un algérien, mais pour un public Français. c'était ça le but initial, j'en suis sûre.
                  Beware the Sneaking Whisperer.

                  Commentaire


                  • #24
                    Bonjour NecroRadia
                    Mon point de vue n'est pas de cautionner telle ou telle pratique, la prostitution est et reste un fléau social que toute personne doit dénoncer, mais ce qui me dérange c’est le fait que les âmes bien intentionnées certes, continuent d’occulter un phénomène de plus en plus présent au sein de notre société. Pour revenir au film non Fifi comme toutes les prostitués du monde n’est pas heureuse et son rire n’est qu’un artifice dans le monde de la nuit, j’ai eu l’occasion de voir cette mascarade dans les boites algériennes et crois moi le film est largement loin de la réalité car la misère sexuelle n’est pas une exclusivité du troisième âge mais un drame qui touche toute la société. Ce que je retiens de ce film c’est qu’il brosse un tableau d’une société qui a de plus en plus de mal à vivre sa vérité, reste les imperfections du film lui-même je crois que le jeune âge du cinéma algérien et les moyens dont il dispose ne lui permettent pas d’être à la hauteur d’un cinéma de grande facture.
                    Naïvement peut-être mais je reste convaincu que l’art sous toutes ses formes peut être facteur d’émancipation pour notre peuple
                    Slts
                    Dites-le aux autres ...

                    Commentaire


                    • #25
                      @Néris : je veux bien qu'on dénonce la réalité, moi, mais qu'on y mette une part de réalisme, bon sang!

                      ce film parle de prostitution : la prostituée est une call-girl de luxe qui se tape des mecs propres et jeunes, et qui adore ça

                      ce film parle d'homoséxualité : le pédé, c un gosse de riche qui ramasse des mecs à la sortie des boites et les paye, pour ensuite aller chialer chez la maitresse à son père pour pas qu'elle le dénonce

                      Le film parle de terrorisme : on en voit pas. ou alors, y a une scéne d'antologie ou Byouna et sa fille marchent dans le cimetière de Garidi et croisent un barbu, et byouna qui dit : oh mon Dieu! il m'a reconnu! alors sa fille va le voir : excusez-moi, monsieur, est-ce que vous reconnaissez cette femme? et le barbus qui fait : non.

                      là, je me demande si quelques part on ne se fout pas de notre gueule!
                      Beware the Sneaking Whisperer.

                      Commentaire


                      • #26
                        viva l'adjeri

                        salut
                        je suis allée voir ce film et j'ai été en partie déçue par certaines scènes qui ont été introduites gratuitement comme le dit misipsa.
                        mais j'ai aussi été déçue par le fait de voir concrètement que oui ça existe parce que quand on entend parler on peut se dire que oui mais c'est très loin , mais le voir noir sur blanc c'est assez violent et décevant.
                        j'adore mon pays mais quand je vois ce genre de choses par raport à la corruption tout ce mensonge qu'est notre pays , je pense qu'il n'ya pas d'issu.
                        et ça je sais pas si c'est bien ou si ça ne l'est pas.
                        ... 3 paskon est 3 ...

                        Commentaire


                        • #27
                          mon impression sur viva l'aldgerie

                          Tout d'abord salam aleikoum,
                          Je suis d'origine chaoui mais ne en france, j'avoue que je ne connais pas bien l'algerie bien que j'y ai effectue mon sce militaire mais c'etait il y a longtemps. J'ai lu beaucoup de nos grands ecrivains(je n'ai lu que les livres en francais, désolé)et je m'efforce de voir tous les films sur l'algerie(fait par des algeriens ou d'autres) mais la production est tres faible et je vous demande a la lecture de vos avis sur ce film d'avoir un peu d'indulgence. L'auteur Nadir Mokneche a fait un autre film qui s'appelle le Harem de madame Osmane, je pense qu'il est sincere dans la présentation de "son algerie". Avant tout ce n'est pas un documentaire, la preuve c'est que chacun y a vu autre chose, Je ne suis pas si choque que certains(peut etre suis-je trop occidentalise?)mais l'essentiel est qu'il y ai debat. J'aime ce pays bien plus que la france meme si cela a l'air contradictoire mais nous sommes tous ainsi et nous vivons avec notre part d'ombre et quelques fois pour certains elle leur fait de l'ombre.Tahya DZ
                          la 40aine,habitant l'alsace. Célibataire,Un fils de 13 ans et je recherche une correspondante pour echanger idees et + si affinites.

                          Commentaire


                          • #28
                            En tout cas, moi qui suis passionné de cinéma, j'étais heureux et fier de voir ma ville sur grand écran.

                            Maintenant j'espère qu'avec ce film, l'état va se bouger pour permettre qu'un vrai cinéma algérien (traduction: prospère et exportable) voit ENFIN le jour!
                            mes deux plus grandes passions sont: ALGER, et l'ALGERIE.

                            Commentaire


                            • #29
                              je n'ai pas aimé le film ,mais je trouve q'il montre bien la realité algerienne:
                              c'elle de l'hypocrisie ,de l'amour bestiale , de la prostition
                              c'est brutal et ca nous choque ,c'est cru ,nous ne sommes pas habitué
                              a voir ce genre de film
                              nous avons vu une realite qu'on ne veut pas voir, et qu'on veut cacher ,ne pas connaitre ,mais elle est la ,en face de nous et nous ne pouvons qu'etre choqué de voir ce qu'on ne dit que tout bas
                              ca a debuté avec Beb el Oued City ( qui vaut 100 fois mieux) ;maitenant j'attend un film mettant en scene l'un des livres de Yasmina Khadra
                              porquoi je ne l'ai pas aimé:
                              pas vraiment d'histoire ,
                              les dialogues en francais et non en algerien
                              le titre ,qui peut attirer les plus jeunes d'entre nous et les rigoristes
                              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

                              Commentaire


                              • #30
                                merci d'avoir envoyé ce commentaire qui fait du bien au cinéma algérien et surtout rappellera à certains que l'algérie n'est pas un pays en dehors du cosmos et que ses gens évoluent avec leur temps. Bien que l'on ne peux pas dire que c'est une évolution pour tout le monde, il serait temps que les musulmans (une partie) acceptent la société telle qu'elle est avec ses défauts, bienfaits, méfaits. C'est tellement plus facile de fuire la réalité et de se contenter de jeter la pierre dès qu'on est confronté à un style de vie qui est réel. Et oui il est temps d'ouvrir les yeux et d'arrêter de croire que les pays musulmans sont exonerés de prostitution, d'homos, et autres décadences.
                                Merci encore à nesri

                                Commentaire

                                Chargement...
                                X