Smaïl Messaoudi avait obtenu le Taghit d’or du premier festival national du court-métrage en 2007 pour “Yiwen n niden” Deux ans, presque jour pour jour, après cette consécration somme toute méritée et de l’avis même de quelques-uns de ces pairs, retour sur l’état des lieux avec Smaïl Messaoudi l’heureux lauréat à travers un portrait inédit suivis d’une interview exclusive.
Ecris en 1999 et réalisé en 2006, que de chemin parcouru par ce jeune cinéaste plein de promesses. Mais, dira-t-il, c’est tout simplement un rêve qui devient réalité. Après huit longues années passées sur les planches, il décide de passer à la mise en scène cinématographique. En autoproduction, faute de subvention et de soutien de la part des organismes étatiques et privés, censés pourtant n’exister rien que pour ça, passons !
Le tournage initialement prévu à Tizi Ouzou, pour des raisons évidentes de budget et surtout de choix technique et esthétique, a été délocalisé à Bougie, après le refus du recteur de l’Université Mouloud-Mammeri (cité d’ailleurs dans la première séquence du film) de lui délivrer l’autorisation de tournage. Malgré qu’il ait eu celle du ministère de la Culture, ajoutée à celle du port de Bougie qui n’était pas facile à avoir. Même chose pour le montage qui a pris huit mois de retard, toujours faute de moyens financiers.
Pour enfin être projeté à la cinémathèque d’Alger en avant-première, le quatre à défaut du cinq octobre 2006, et ensuite être présenté en compétition officielle à la 7e édition du Festival du film amazigh, qui a eu lieu à Tlemcen, où il a reçu un prix d’encouragement en janvier 2007. La consécration nationale viendra dans... l’oasis de Taghit.
Mais malgré cette distinction des mains du ministre de la Communication, le film n’a pas échappé à la censure, puisque l’ENTV a exigé du réalisateur de changer la fin de son œuvre, qu’elle juge peu flatteuse pour le destin de notre jeunesse... pour tout éventuel achat. Et dire que l’entreprise nationale était présente au festival par le biais de son propre directeur, promu à l’occasion président dudit festival.
Smaïl Messaoudi, loin de se décourager veut, au contraire se surpasser. Il prépare déjà un autre court-métrage au titre révélateur de son état d’esprit : “Rêver mieux”. Fort de cette première expérience, il est en train de faire le montage financier en sollicitant le ministère de la Culture et le directeur de la culture de Tizi Ouzou ainsi que l’APW. Une fois obtenu, il compte convaincre différents sponsors. Comme le personnage de son film, un diplômé au chômage qui tente la harga, l’auteur semble suivre son héros pour surmonter une septième vague : le cinéma.
Par la Dépêche de Kabylie
Ecris en 1999 et réalisé en 2006, que de chemin parcouru par ce jeune cinéaste plein de promesses. Mais, dira-t-il, c’est tout simplement un rêve qui devient réalité. Après huit longues années passées sur les planches, il décide de passer à la mise en scène cinématographique. En autoproduction, faute de subvention et de soutien de la part des organismes étatiques et privés, censés pourtant n’exister rien que pour ça, passons !
Le tournage initialement prévu à Tizi Ouzou, pour des raisons évidentes de budget et surtout de choix technique et esthétique, a été délocalisé à Bougie, après le refus du recteur de l’Université Mouloud-Mammeri (cité d’ailleurs dans la première séquence du film) de lui délivrer l’autorisation de tournage. Malgré qu’il ait eu celle du ministère de la Culture, ajoutée à celle du port de Bougie qui n’était pas facile à avoir. Même chose pour le montage qui a pris huit mois de retard, toujours faute de moyens financiers.
Pour enfin être projeté à la cinémathèque d’Alger en avant-première, le quatre à défaut du cinq octobre 2006, et ensuite être présenté en compétition officielle à la 7e édition du Festival du film amazigh, qui a eu lieu à Tlemcen, où il a reçu un prix d’encouragement en janvier 2007. La consécration nationale viendra dans... l’oasis de Taghit.
Mais malgré cette distinction des mains du ministre de la Communication, le film n’a pas échappé à la censure, puisque l’ENTV a exigé du réalisateur de changer la fin de son œuvre, qu’elle juge peu flatteuse pour le destin de notre jeunesse... pour tout éventuel achat. Et dire que l’entreprise nationale était présente au festival par le biais de son propre directeur, promu à l’occasion président dudit festival.
Smaïl Messaoudi, loin de se décourager veut, au contraire se surpasser. Il prépare déjà un autre court-métrage au titre révélateur de son état d’esprit : “Rêver mieux”. Fort de cette première expérience, il est en train de faire le montage financier en sollicitant le ministère de la Culture et le directeur de la culture de Tizi Ouzou ainsi que l’APW. Une fois obtenu, il compte convaincre différents sponsors. Comme le personnage de son film, un diplômé au chômage qui tente la harga, l’auteur semble suivre son héros pour surmonter une septième vague : le cinéma.
Par la Dépêche de Kabylie
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