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Cinéma Tunisie : KHOCHKHACH

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  • Cinéma Tunisie : KHOCHKHACH

    Une psychanalyse sans divan…

    Une femme, une plante et un asile. La trilogie semble mal s’associer et pourtant, Khochkhach de Salma Baccar a trouvé le fil conducteur pour narrer cette histoire.

    Une histoire de la vie, qui se déroule pendant les années 40, époque chère à la réalisatrice. Tunis est le décor d’un mariage arrangé qui met une femme dans la tourmente. Zakia (Rabiâ Ben Abdallah) dont l’histoire«m’a été racontée par bribes de chuchotements, de pincements de lèvres scandalisées ou de rires complices,par plusieurs femmes membres de ma famille», affirme Salma Baccar.
    Une histoire qui l’accompagna depuis toute petite pour l’inspirer en tant qu’artiste et la pousser à la mettre en scénario. Une inspiration, certes, mais tant d’interrogations. «Qu’est-ce qui a pu pousser cette fille de bourgeois tunisois à devenir une sorte de clocharde accro, entremetteuse à ses moments perdus ?», dit-elle.

    Et de s’interroger : «Est-ce uniquement l’attrait de cette plante maléfique et les états de nirvana dans lesquels elle l’emmenait ? Quel drame intime a pu l’entraîner à s’autodétruire avec autant d’acharnement et à sacrifier sa fortune, sa famille et sa dignité pour se procurer cette plante d’oubli et de douleur ?».

    Oubli et douleur, telle est la dualité que traite Khochkhach. La vie n’est certes pas un long fleuve tranquille,mais agitée ; celle de Zakia dépasse les océans les plus déchaînés. Une vie faite de douleur avec un mariage qui tourne au drame à cause d’un mari, Si Mokhtar (Raouf Ben Amor),unique héritier d’une famille de l’aristocratie décadente.

    Survient alors un accouchement douloureux qu’on apaise avec des tasses de tisane de khochkhach. Une naissance qui donna lieu à une descente aux enfers. Car le khochkhach apaise les douleurs d’une vie chaotique, des rêves brisés et de la peur d’un futur sombre.
    Mais, cette «potion magique» l’emmène à l’asile. Là bas, elle s’enferme dans la douleur du silence et de l’amnésie, mais le destin met sur son chemin Khemaïs (Alaeddine Ayoub).
    C’est à travers le regard de ce fou-sage ou sage-fou qu’elle voit la vie. Quant à l’espoir, elle le perçoit dans un pot où Khemaïs cultive ce qui lui rappelle la fameuse plante de pavot…
    Sa mémoire s’éveille ainsi dans ce monde particulier, fait d’illusion, d’amour et de quête… de soi.

    Le tout est raconté «non pas par le truchement du flash-back classique,mais plutôt comme une suite logique d’événements et surtout d’états d’âme qui nous feront glisser de l’un vers l’autre, l’un justifiant l’autre», précise la réalisatrice.
    Un flash-back d’un parcours, d’une vie, d’une déchéance… Un film où «l’histoire commença par la fin» ou, dirons-nous, une psychanalyse sans divan…

    Zied MOUHLI

  • #2
    J'ai eu l'occasion de voir le film
    l'histoire est plausible et la realisation excellente ainsi que l'etait le jeu de l'heroine principale (rabi3a ben abdallah). la musique sonnait bien mais les dialogues etait tres difficile a suivre vu la qualite mediocre de la bande son et l'absence de sous-titrage.

    en gros j'ai aime ce film amors que ca fait un bon bout de temps que je boude le cinema tunisien.

    je vous le recommande
    On Ne Prend Jamais Ce Qu'on Veut ...............
    Par La Force !

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