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La bataille d'alger

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  • La bataille d'alger

    La Battaglia di Algeri http://www.imdb.com/title/tt0058946/

    J'ai toujours vibré en regardant ce magnifique chef d'eouvre qui montre nos valeureux martyres.

    Dernièrement j'ai été très agréablement surpris, lorsque je l'ai retrouvé dans le top 250 de l'IMDB (195) avec 9 étoiles sur 10, on commence enfin à reconnaitre sa vrai valeur.



    Le film a été longtemps interdit en France, car brisant des tabous sur le comportement militaire français au cours de ce qui ne s'est longtemps appelé en France que les évènements, et s'attaquant à des traumatismes alors trop récents dans l'idéologie française : le film a été tourné 3 ans après l'indépendance de l'Algérie et le rapatriement de 800 000 colons qui y vivaient souvent depuis plus d'un siècle.

    Avec le recul, le film est reconnu constituer un témoignage équilibré d'une tranche d'histoire particulièrement féroce, voire sauvage, et douloureuse pour toutes les parties en présence.

    D'autres anecdotes m'ont beaucoup surpris aussi :

    Anecdotes

    * Le film La Bataille d'Alger a attendu 1971 pour obtenir son visa d'exploitation en France.

    * Selon le journal Le Monde (8 septembre 2003), des officiers d'état-major de l'Armée américaine aurait assisté, le 27 août, dans un auditorium du Pentagone à une projection de La Bataille d'Alger, afin d'avoir une aperçu de la guerre subversive mené par la France durant cette période et faire un parallléle avec les problèmes rencontrés los de l'occupation de Bagdad durant la guerre en Irak (2003-2004).

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bataille_d'Alger_(film)
    Dernière modification par absent, 08 avril 2006, 17h43.

  • #2
    La Bataille d’Alger

    Le film mythique pour la première fois à la télé
    Dossier Guerre d’Algérie

    vendredi 29 octobre 2004, par Olivia Marsaud

    « La Bataille d’Alger », le film de Gillo Pontecorvo, a deux histoires. Face obscure : le film est interdit en France en 1966, censuré à nouveau en 1971. Face lumineuse : il est Lion d’Or à Venise en 1966, primé à Cannes, nominé aux Oscars. Les deux destins se rejoignent depuis l’année dernière, où le film a enfin repris droit de cité. Après une ressortie en salle aux Etats-Unis et en France en 2004, Arte le diffuse pour la première fois à la télévision.

    Niché au cœur de la casbah algéroise, le bar est faiblement éclairé. On tombe sur lui au détour d’une ruelle tortueuse, comme c’est toujours le cas ici. La porte est grande ouverte et l’on entend les conversations feutrées des hommes attachés à savourer un thé fumant. Certains sont accoudés au comptoir, cigarette à la main. Le patron essuie les verres. Au-dessus de sa tête : une photo jaunie, mais qui attire l’œil immédiatement. Le portrait d’un homme jeune au visage comme taillé à la serpe et aux yeux noirs plus blessants qu’une lame de couteau. C’est Ali Ammar, plus connu sous le nom d’Ali-la-pointe. Le guérillero urbain, figure emblématique de la bataille d’Alger. Le chahid, « martyr », encore présent dans le cœur et l’esprit des Algériens, mort le 7 octobre 1957 dans l’explosion de sa cache, avec deux compagnons de lutte : un enfant, Omar Bou Hamadi, et une femme, Hassiba Ben Bouali.

    Pour revivre les derniers instants de ces combattants, il y a le très beau et très nécessaire film de Gillo Pontecorvo, La Bataille d’Alger. Le réalisateur y filme des scènes d’anthologie, notamment celles qui se passent dans cette cache, où la caméra est au plus près des visages des combattants. Mais La Bataille d’Alger ne peut se réduire à cela. C’est un film bien plus vaste, qui relate l’insurrection algéroise de 1954 jusqu’à la fin de la guerre. Et c’est un film dont l’histoire chaotique et mouvementée est à elle-seule digne d’un scénario !

    L’aventure commence

    Le réalisateur italien Gillo Pontecorvo a l’idée d’un film sur les « événements » d’Algérie bien avant que ceux-ci se terminent, son projet s’intitule à l’époque « Paras ». Mais son idée va attendre de rencontrer celle de Yacef Saadi, ex-commandant du Front de libération nationale (FLN) d’Alger, trois fois condamné à mort, gracié en 1958 par de Gaulle, et devenu à l’indépendance le créateur de Casbah Films, première maison de production algérienne. Il monte une co-production entre son pays et l’Italie en 1965. Gillo Pontecorvo s’embarque dans l’aventure. Pendant 6 mois, il se plonge dans les archives de police, interroge des vétérans des deux camps, recueille les souvenirs de Saadi. Il obtient l’autorisation de filmer sur les lieux même de la bataille d’Alger.

    Il engage des comédiens non-professionnels, excepté Jean Martin, qui joue le rôle du colonel Mathieu à la tête des parachutistes, personnage qui rappelle de façon troublante le général Massu. Yacef Saadi joue son propre rôle et Ali-la-Pointe est interprété par Brahim Hadjaj, un jeune berger analphabète repéré sur un marché. Le film hérite d’un style documentaire, imposé par l’étroitesse des rues de la casbah qui ne souffraient pas d’autre équipement qu’une caméra à l’épaule. Le noir et blanc renforce cette idée mais La Bataille d’Alger est bien un film de fiction qui n’intègre aucune image d’archives. C’est néanmoins un témoignage historique de poids qui s’ouvre sur une scène terrifiante de torture.

    La censure et les bombes

    Montrant les méthodes hideuses de l’armée française aussi bien que les attentats monstrueux contre les civils perpétrés par les membres du FLN, Gillo Pontecorvo a réussi un film honnête et impartial. Ce qui n’est pas de l’avis de tous. Le film est interdit en France à sa sortie. Il est pourtant Lion d’Or au Festival de Venise en 1966, prix de la critique au Festival de Cannes la même année. Il récolte également trois nominations aux Oscars (en 1967 et 1969, Meilleur film étranger, Meilleur réalisateur, Meilleur scénario) et un énorme succès public à sa sortie à Alger. Mais il n’obtient son visa d’exploitation en France qu’en 1971. Et à quel prix. A sa sortie, le Saint-Séverin, qui affiche le film à Paris, est plastiqué. A Lons-le-Saulnier, dans le Jura, un commando met l’écran en pièces et détruit la copie du film à l’acide sulfurique. Partout en France, le film explosif est retiré des écrans.

    La renaissance a lieu en 2003. Le 27 août, le pentagone américain convie des officiers d’état-major et des civils à une projection privée... Confronté à la guerre en Irak, le pentagone souhaite alors « provoquer une discussion informée sur les défis auxquels les français ont dû faire face » en Algérie, selon le New York Times. Après une nouvelle sortie aux Etats-Unis en janvier 2004, il est sélectionné au dernier festival de Cannes, ressort sur les écrans français le 19 mai. Jeudi, il sera diffusé pour la première fois sur une chaîne hertzienne, Arte, enfin accessible au plus grand nombre. Alors que l’Algérie s’apprête à fêter les 50 ans du 1er novembre 1954, qui commémore la proclamation du FLN qui fixa les objectifs de la lutte armée pour l’indépendance, il est plus que jamais d’actualité de voir ce film.

    http://www.afrik.com/article7826.html
    Dernière modification par absent, 08 avril 2006, 00h06.

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    • #3
      J'ai vu le film pour la premiere fois quand j'avais 4 ans, j'en ai vraiment pas gardé de souvenir, je l'ai revu il y'a un an, j'etais choqué, je ne vois pas en quoi buter des civils est heroique.

      Quand à la réalisation du film, elle est nulle, la langue utilisée n'est pas de l'algérois, les hommes à la casbah portaient des 33 tours, on voit 7 ans s'ecouler sans qu'on comprenne comment cela s'est passé.

      Apres la bataille d'alger, il n'y avait plus de resistants, les algérois vivaient en paix avec les colons, le film donne la sensation que c'est Alger qui a libéré le pays... alors que tout se passait dans le maquis.

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      • #4
        @akli
        citation
        "j'etais choqué, je ne vois pas en quoi buter des civils est heroique."......
        tu n'as pas entendu l'interprete de larbi ben mhisi repeter sa phrase" donnez nous vos bombes on vous donnera nos coufins"
        citation
        "Quand à la réalisation du film, elle est nulle,"
        c'est vrai que tu es un specialiste
        citation
        "la langue utilisée n'est pas de l'algérois"
        tu sais a coté d'autentiques algerois comme yacef saadi il y'avais un ben mhidi qui etait de ain mlila ...et pour voire le dernier samaourai il faut pas qu'il soit tourné en japonais

        citation
        "les hommes à la casbah portaient des 33 tour" appeler une tenue traditionnelle d'une façon aussi meprisante n'est pas a ton honneur..et les hommes de la casbah comme tous les algeriens d'un certains age a l'epoque( et a nos jours) ne concevaient pas de sortir avec la tete non recouvertela casbah compis tu n'as qu'a essayé de revoir les photos d'epoque

        citation
        "on voit 7 ans s'ecouler sans qu'on comprenne comment cela s'est passé"

        es tu sur d'avoir vu le meme film que nous??? Le film parle d'un episode bien precis de la guerre : une insurection a la casbah d'algerie appellé la bataille d'alger qui s'est terminé par la defaite militairement parlant de la resistance algerienne dans la casbah d'alger..terminée je parle du film biensur
        citation
        "les algérois vivaient en paix avec les colons"....revois ta copie : pas avec mais a coté des colons...et dans d'autres conditions

        citation
        "le film donne la sensation que c'est Alger qui a libéré le pays... alors que tout se passait dans le maquis."

        ??????????????????????????????????????????????? revois le film akli
        « Puis-je rendre ma vie
        Semblable à une flûte de roseau
        Simple et droite
        Et toute remplie de musique »

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        • #5
          Merci Tamerlan pour ces réponses, rien à rajouter.

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          • #6
            la bataille d'alger.... le premier film que j'ai vu sur l'algerie, ali la pointe dont je me souviens
            le vent des aurès.... etant le second film que j'ai vu sur la guerre d'algerie.
            le premier relater la guerre des citadains, le second celui du monde rurale.
            Les deux films en N/Bc

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            • #7
              savez vous que l'acteur qui a joue le role de ali lapoite est mort il y a 2 ou 3 ans dans la misere et l'anonymat le plus total je tenait juste a ce que vous le sachiez
              "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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              • #8
                et beaucoup d'autehtiques heros de la revolution et de martyres sont dans la naonymat le plus complet et meurent dans l'anonymat!!

                pour l'acteur je l'ai vu dans un autre ancien film je ne sais plus lequel mais c'etait en couleur et il portait une moustache...
                « Puis-je rendre ma vie
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                • #9
                  j'ai vu le film et j'ai lus le livre car j'aime bien lir sur la guerre d'algerie ... mais je ne sais pas j'ai pas trouver le tomeII du livre "la bataille d'alger" de yacef ssadi est ce que quelq'un la eu entre les mains? c'est juste pour savoir s'il existe ?!!!
                  "L'amitié se nourrit de communication" (Montaigne)

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                  • #10
                    à la mémoire des chouhadas: Larbi Benmhidi, Ali la point, Hassiba Benbouali...
                    Certaine source dise que c'est Yacef Saadi ki a vendu Benmehidi.

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                    • #11
                      il y a un bail .J'avais l'âge du petit Omar et ma soeur habitait un peu plus haut de la rue de Thèbes.
                      Pour les plus jeunes, c'était une belle épopée, il y a de quoi être fiers (mais pas trop, quand même).

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