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Le film Matoub Lounès, le combat éternel au festival d’Agadir

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  • Le film Matoub Lounès, le combat éternel au festival d’Agadir

    Le 6ème festival international du film amazigh Issni N Ouragh d’Agadir (Maroc) se tiendra du 26 au 30 septembre 2012. L’édition de cette année verra la projection de près d’une trentaine de films entre courts et longs métrages et documentaires. C’est dans cette dernière catégorie que sera présenté le film de Tahar Yami consacré au chanteur Matoub Lounès.

    Ce documentaire de 26mn « Matoub Lounès, le combat éternel » dédié au rebelle est programmé en soirée d’ouverture du festival. Ce qui fait dire à son réalisateur Tahar Yami que : « au delà de l’œuvre cinématographique, ce choix de programmation est une juste reconnaissance du combat de Matoub pour la sauvegarde et la promotion de la langue et de la culture amazigh ».

    Ce festival inscrit son action en apport avec le travail accompli par les nombreuses manifestations culturelles organisées ici et là pour la défense de l’identité amazigh. Cette culture se dote aujourd’hui de structures capables d’offrir aux auteurs des espaces pour présenter leurs œuvres et d’en débattre avec un large public. « Que de chemin parcouru et d’obstacles franchis pour assurer aujourd’hui à tamazight une existence reconnue. Bien sûr tout ce long combat doit nous inciter à avoir une exigence et une rigueur pour la qualité de nos produits. C’es à cette condition qu’on assurera à notre travail une pérennité et une place dans l’universalité », ajoute le réalisateur du premier documentaire sur Matoub Lounès.

    C’est dans cet esprit de label qualité que le festival Issni N Ouragh a mis en place pour l’édition de cette année, en plus de la programmation de films, l’organisation d’un colloque Cinéma et mémoire ainsi que des ateliers de formation aux métiers du cinéma. Notons que parmi les membres du jury des deux catégories en lice, on retrouve parmi les professionnels qui auront à distinguer les films, l’actrice kabyle Djamila Amzal.

    Ahcène Tahraoui, El Watan


    pour mémoire:


    Tzi-ouzou, 2 avril 2012
    - «Matoub Lounès, le combat éternel», un film documentaire du réalisateur Tahar Yami, a été projeté lundi en milieu de matinée dans la petite salle de théâtre de la maison de la culture de Tizi-ouzou exclusivement aux journalistes et à quelques personnes ''non prévues'', selon la formule de l'organisateur, qui sont venues les rejoindre.

    Le documentaire a débuté par une des chansons célèbres de Matoub Lounes dans laquelle il rappelle qu'il a payé de son sang pour les montagnes de Kabylie ''Khalsagh Adrar Si Damniw'' avant que le réalisateur emmène le public dans quelques étapes de la vie de Matoub qui a fini dans la douleur de son assassinat à Talla Bounane à quelques kilomètres de Tizi-ouzou alors qu'il se rendait en milieu de journée vers son village Taourirt Moussa, dans la Daïra (sous préfecture) de Beni Douala (Ath Douala).

    Le documentaire se poursuit par des séquences montrant la colère de la rue kabyle à la suite de l'assassinat de son idole qui se poursuivra avec ce qui est désormais appelé le printemps noir marqué par la mort de dizaines de jeunes Kabyles dans des affrontements avec les forces de gendarmerie nationale algérienne principalement. Le documentaire, comme le soulignera Aomar Mohellebi du journal l'Expression, ''est émouvant''.

    Il relèvera que le travail de M.Yami, dont il a salué le courage pour avoir abordé le sujet Matoub Lounes, a apporté du nouveau à travers des séquences inédites où le chanteur disparu s'exprimait sur des questions politiques et où il chantait de l'Enrico Macias. Matoub parlait de sa volonté de vivre dans son pays sans être obligé d'être arabe ni musulman et en respect avec les autres. Les journalistes qui ont posé de nombreuses questions à Tahar Yami ont relevé l'absence de toute référence à deux événements importants dans la vie de Matoub Lounes: les blessures que lui a infligé un gendarme en 1988 et son enlèvement par un groupe armé le 25 septembre 1994.

    M. Yami a reconnu le bien fondé des critiques des journalistes en soulignant la modestie de son documentaire de 26 minutes. C'est peu pour dire en 26 minutes tout le personnage et la personnalité de Matoub Lounes. Mais il a laissé entendre qu'il en fera un autre plus poussé en prenant en considération certainement les critiques émises. Sur le plan technique, la bonne qualité du travail a été relevé par tous les présents.

    Par Belkacemi Mohand Said

  • #2
    merci pour l'info, ce film sera-t-il distribué en algérie ou en france?
    "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur et vous aurez la guerre."
    W.C

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