Tweet
Le film documentaire Ad Yidir mmi-s Umazigh (le fils de l’Amazigh vivra), réalisé par Si El Hachemi Assad, secrétaire général du Haut-C ommissariat à l’amazighité (HCA), en hommage à l’ancien moudjahid et militant de la cause amazighe, Mohamed Idir Aït Amrane, disparu en 2004, sera projeté aujourd’hui lundi à T izi-Ouzou, a indiqué le réalisateur.
Le documentaire en langue kabyle d’une durée de 52 minutes, retrace, avec des témoignages, notamment de membres de la famille de l’ex-président du HCa et de ses amis, ainsi que de documents d’archives, le «parcours du moudjahid de la lutte anticoloniale et militant de la culture amazighe », a ajouté m. assad. idir aït amrane est né en 1924 au village Tikidount, dans la commune de Ouacif (Tizi Ouzou). il va suivre son père contraint de s’installer à Sougueur (Tiaret) en 1934. Son brillant parcours scolaire le fait passer successivement par le collège de mascara, le lycée Bugeaud à alger (actuel Emir-abdelkeder) et par miliana en 1942. il adhère aux Scouts musulmans algériens. En 1945, au lycée de Ben-aknoun à alger, il rencontre un groupe d’élèves originaires de Kabylie avec qui il formera «Le groupe de Ben aknoun». alors qu’il était encore au lycée de Benaknoun, il découvre son goût pour la poésie et «se consacre à la production d’un florilège de textes engagés pour la cause amazighe, dont les célèbres poèmes Ekker Ammis Umazigh (réveille-toi fils d’amazigh) et Ghuri yiwan umddakul (Mon ami). arrêté en 1954, il sera emprisonné jusqu'à l'indépendance. après 1962, il occupera plusieurs postes : député à la première assemblée de l'Algérie indépendante, wali à El asnam (Chlef), directeur de l'éducation à Tiaret, puis à Chlef. En 1995, il a été nommé à la tête du Haut- Commissariat à l'amazighité (HCa). Le film documentaire Ad Yidir mmi-s Umazigh sera l’occasion pour «faire connaissance avec son goût pour la culture et la poésie, ainsi que sa sensibilité particulière au recouvrement de la personnalité algérienne dans toute sa dimension et découvrir un homme qui s’est investi corps et âme au service de la lutte de Libération nationale, dès son jeune âge», a fait remarquer Si El Hachemi assad. mohamed idir aït amrane est décédé le 31 octobre 2004. Ad Yidir mmi-s Umazigh, réalisé en 10 mois, a été tourné au village de Bouabderahmane dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi qu’à Alger, Tiaret et Oran. Des scènes ont été également tournées en France et en Suisse. Le film Ad Yidir mmi-s Umazigh sera distribué prochainement dans les salles de cinéma d'alger et d’autres villes du pays.
Kader B.
le soir d'algerie
Le documentaire en langue kabyle d’une durée de 52 minutes, retrace, avec des témoignages, notamment de membres de la famille de l’ex-président du HCa et de ses amis, ainsi que de documents d’archives, le «parcours du moudjahid de la lutte anticoloniale et militant de la culture amazighe », a ajouté m. assad. idir aït amrane est né en 1924 au village Tikidount, dans la commune de Ouacif (Tizi Ouzou). il va suivre son père contraint de s’installer à Sougueur (Tiaret) en 1934. Son brillant parcours scolaire le fait passer successivement par le collège de mascara, le lycée Bugeaud à alger (actuel Emir-abdelkeder) et par miliana en 1942. il adhère aux Scouts musulmans algériens. En 1945, au lycée de Ben-aknoun à alger, il rencontre un groupe d’élèves originaires de Kabylie avec qui il formera «Le groupe de Ben aknoun». alors qu’il était encore au lycée de Benaknoun, il découvre son goût pour la poésie et «se consacre à la production d’un florilège de textes engagés pour la cause amazighe, dont les célèbres poèmes Ekker Ammis Umazigh (réveille-toi fils d’amazigh) et Ghuri yiwan umddakul (Mon ami). arrêté en 1954, il sera emprisonné jusqu'à l'indépendance. après 1962, il occupera plusieurs postes : député à la première assemblée de l'Algérie indépendante, wali à El asnam (Chlef), directeur de l'éducation à Tiaret, puis à Chlef. En 1995, il a été nommé à la tête du Haut- Commissariat à l'amazighité (HCa). Le film documentaire Ad Yidir mmi-s Umazigh sera l’occasion pour «faire connaissance avec son goût pour la culture et la poésie, ainsi que sa sensibilité particulière au recouvrement de la personnalité algérienne dans toute sa dimension et découvrir un homme qui s’est investi corps et âme au service de la lutte de Libération nationale, dès son jeune âge», a fait remarquer Si El Hachemi assad. mohamed idir aït amrane est décédé le 31 octobre 2004. Ad Yidir mmi-s Umazigh, réalisé en 10 mois, a été tourné au village de Bouabderahmane dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ainsi qu’à Alger, Tiaret et Oran. Des scènes ont été également tournées en France et en Suisse. Le film Ad Yidir mmi-s Umazigh sera distribué prochainement dans les salles de cinéma d'alger et d’autres villes du pays.
Kader B.
le soir d'algerie