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Kevin Spacey, le mal lui va si bien

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  • Kevin Spacey, le mal lui va si bien

    Par Céline Fontana
    P
    À voir le 17/08/2014 à 20h50 surCe programme TV de Arte
    Usual Suspects, Swimming with Sharks, Seven, LA Confidential, Minuit dans le jardin du bien et du mal... Kevin Spacey a fait ses classes en matière de cynisme et de manipulation avant de devenir le héros machiavélique de la série House of Cards.
    «Les gens ont pensé que j'étais fou, il y a onze ans, quand j'ai déménagé à Londres pour prendre la direction artistique du théâtre de l'Old Vic, explique le comédien américain Kevin Spacey. Idem quand nous avons lancé House of Cards avec Netflix. J'ai l'habitude que l'on pense que je suis cinglé. Et vous savez quoi? J'aime ça!»

    Homme de théâtre avant tout, comme il se plaît à le répéter, Kevin Spacey, a en effet débuté sur les planches en 1981 au Festival Shakespeare de New York, après avoir suivi des cours d'art dramatique pendant deux ans. Il joue Molière, Ibsen ou Tchekhov, fait quelques apparitions sur le grand écran, tourne huit épisodes de la série Un flic dans la mafia, nombre de téléfilms...

    La reconnaissance, un rien tardive, passe par Usual Suspects» (Oscar du meilleur second rôle en 1995) et une poignée de personnages intrigants, sadiques ou psychopathes (Seven...). Jusqu'au cynique M. Tout-le-Monde d'American Beauty, de Sam Mendes, qui lui vaut un deuxième Oscar en 2000.

    «Dans les années 90, j'étais très ambitieux, je voulais me bâtir une carrière cinéma. American Beauty m'a offert exactement ce que je voulais. Du coup, j'ai consacré plus de temps au théâtre, une activité moins individualiste.» Il rapproche volontiers Richard III, qu'il joua sous la direction de Sam Mendes, de son personnage dans House of Cards. «Francis Underwood est modelé sur le héros de Shakespeare. Et comme lui il a recours à l'"adresse directe" pour dialoguer avec le public et lui révéler ses pensées les plus intimes.»

    Kevin Spacey adore varier les plaisirs: producteur (The Social Netwok, Captain Phillips ), il vient de prêter sa voix et son image au méchant du jeu vidéo Call of Duty (sortie en novembre), et est prêt pour le tournage de la saison 3 de sa série à succès. Il aimerait aussi s'essayer plus sérieusement à la chanson, après une expérience réussie dans Beyond the Sea, biopic sur Bobby Darin, qu'il a réalisé et interprété en 2004.

    À savoir

    Kevin Spacey incarnera prochainement Winston Churchill, Premier ministre britannique, dans Captain of the Gate. Le film devrait se concentrer sur son premier mandat, qui a débuté en 1940, et le rôle décisif du personnage durant la Deuxième Guerre mondiale.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bonjour Solas

    House of Cards ,j'ai adoré cette série !
    Kevin Spacey est un très bon acteur, avec un grand charisme qui me plais beaucoup !
    Il est le genre d'acteur qui passerait aisément du gentil au méchant tout en gardant son charme !
    Il choisis souvent des rôles tres complexes mais qui lui vont si bien !
    Et puis c'est le genre d'homme plus il vieillit ,mieux il est
    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
    M/SR

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    • #3
      Kevin spacey de seven à house of cards : Ses 5 meilleurs rôles de psychopathes

      Publiée Hier, Le Dimanche 17 Août 2014 à 19:00

      Kevin Spacey est extrêmement doué pour une chose : jouer les grands, très grands psychopathes. De "Seven" à "House of Cards", on choisit aujourd'hui cinq rôles marquants (parfois flippants) pour le meilleur... comme pour le pire.


      Kevin Spacey dans "House of Cards"... Tous les coups sont permis.Kevin Spacey dans "Seven", le plus grand psychopathe de tous les temps.Kevin Spacey dans "K-Pax", un véritable malade ?Kevin Spacey dans "Usual Suspects", brillant.Kevin Spacey dans "Comment tuer son boss" ou le patron psycho.
      Que ce soit en parfaite moitié de Robin Wright dans "House of Cards" ou en terrible adversaire de Brad Pitt dans "Seven", Kevin Spacey a un don pour incarner les psychopathes. Du grand malade assoiffé de sang en passant par l'homme prêt à tout pour atteindre son but, on vous sélectionne aujourd'hui nos cinq rôles préférés de l'acteur de génie... dans la peau d'un psycho. Attention, spoilers.

      Le plus psychotique

      Il dicte ses crimes en fonction des 7 péchés capitaux, au point de se sacrifier lui-même pour son ultime coup. Oui, Kevin Spacey fait peur dans "Seven". Vraiment très peur. Et si on se souvient encore de la fameuse scène où il hurle "INSPECTEUUUUUURS" pour se vanter fièrement de ses crimes (mais quel malade), il nous arrive aujourd'hui encore de faire des cauchemars avec John Doe.

      Le plus politique

      Tout pour le pouvoir, tout pour réussir. Voilà comment vit Frank Underwood dans "House of Cards". Et il faut parfois faire tomber quelques têtes quand on veut atteindre son but. Evidemment, quand on est psychopathe dans l'âme, ça ne dérange pas.

      Le plus "on n'est pas très sûr mais..."

      Souvenez-vous du film "K-Pax". Kevin Spacey y incarne un homme assez étrange qui affirme être un extraterrestre, tout droit venu de la planète "K-Pax". Et jusqu'au bout, on se demande si on est face à un déséquilibré total ou s'il dit la vérité. Avec le nombre de rôles où Kevin Spacey incarne un grand malade, on penche personnellement sur l'option 1.

      Le plus malin

      Ah, sacré Verbal Kint (ou on devrait plutôt dire Keyser Söze) de "Usual Suspects". Un criminel vraiment très, trèèèèès malin qui fait tourner la tête aux plus grands. Jusqu'au retournement de situation final où on doit se l'avouer : oui, c'est bien un grand malade.

      Le plus second degré

      A force de jouer des psychopathes, Kevin Spacey se voit attribuer des rôles plus second degré, qui jouent beaucoup sur cette image. C'est le cas de son personnage dans "Comment tuer son boss", malade et hystérique, un petit clin d'oeil à ses rôles cultes.

      A.B
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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