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El harik ( Dar sbitar )

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  • El harik ( Dar sbitar )

    quand je le vois ça me procure une sensation bizarre... entre la mélancolie et d’être téléportée dans un environnement qui est le notre mais qui appartient à ceux de nos grand parents.

    j ai entendu que le petit Omar est décédé , ( Omar, 3ini, baouna, Zohra .. ) c'était de grands acteurs/ sénario réel et magnifique , pourtant je me demande s'il y avait à ce moment là de grandes écoles en cinéma, je pense que la passion avait tout fait.


    voici un extrait, bonne soirée


  • #2
    Hi Elissar

    Je crois que les gens de l'époque était authentique et ca se reflétait sur les personnages ... J'ai regarde 10 min a peu près mais y avait trop de misère ... wa hadek el bahloul li hakem fih martou ... narvani ... sinon, quelle misère

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    • #3
      dans un environnement qui est le notre mais qui appartient à ceux de nos grand parents.
      C'est ce que je ressentais aussi, jusqu'au jour - au seuil de l'an 2000 - où un camarade de classe au lycée me confia qu'il arrivait à sa mère de faire bouillir de l'eau en faisant croire à ses petits frères et soeurs que c'est le dîner qui est en train de mijoter... jusqu'à ce qu'il s'en dorment.

      Quand il m'a dit cela j'ai directement pensé à 3ini de Dar Sbitar qui faisait exactement la même chose.

      Puis avec un peu plus de recul je me suis rendu compte que c'est presque le seul "détail" qui manquait pour une ressemblance quasi parfaite à la vie dans Dar Sbitar, puisque pour le reste, comme Omar, mon camarade était aussi un vendeur à la sauvette et à la criée, et qu'on vivait déjà au rythme d'une guerre, avec les descentes policières (et le fameux "Yemma Lapoliiiiiiiiiice !"), les assassinats, les dépassements, et la peur au quotidien.

      Depuis, Dar Sbitar n'était plus d'une autre époque pour moi. Si ce n'est pas cet élément de taille qui est la pauvreté extrême dont vivaient certains, et en dépit des autres éléments qu'on partageait avec ce film, j'aurais certainement continué à associer ce scénario à une autre époque lointaine.
      Dernière modification par elfamilia, 15 juin 2015, 03h29.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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      • #4
        Bonsoir Epoh et Elfamilia.

        Epoh en effet beaucoup de misère .. c est difficile car en regardant on rentre tellement dedans qu on a l'impression que notre ame vit là dedans dans l'un des personnage, on ressens leurs stress et leur peur.

        dans cet extrait meme quand 3ini a frappé fort son garçon et à malmené sa belle mere, c'Est pas vraiment contre eux qu'elle le faisait, mais le désespoir, la peur et la misere de ne rien trouve de quoi les nourrir, elle a frappé son enfant mais quand il a eu le malaise elle a cru mourir.




        elfamilia , sauf erreur de ma part je pense qu'il y avait ce détail quelque part dans le film non ?, ou peut etre le souvenir que ma mere m'a raconté que avant , les gens dans ce genre de maison sans portes ( izar el bab ) surtout pendant le ramadan, mettaient une marmite avec un peu de nourriture et une autre marmite à coté qui n'a à l’intérieur que de l eau bouillie , si une voisine vient et lui demande ce qu elle cuisine, la dame de la maison lui dit '' chriba we djwaz '' , les gens d'avant ne voulaient pas montrer leur pauvreté ou qu ils ne mangeaient pas à leur faim, on le voit d ailleurs ici quand 3ini est partie vendre ses matelas en essayant de trouver une excuse pour les faire sortir.

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        • #5
          Salut Elissar,
          J'ai lu le livre de Mohamed Dib (Allah yarhmou) récemment. l'histoire de La Grande maison (Dar sbitar) se passait en 1939, à cette époque coloniale les algériens ne mangeaient pas à leurs faims.
          Ne dit on pas en arabe: " kada al foukrou anyakouna koufran" 3ini et sa famille n'est qu'un tout petit détail douloureux de notre histoire avec le colonialisme, la faim, la maladie, la peur, et l'humiliation c’était le quotidien de la plupart des familles algériennes.

          L'adaptation cinématographique de l'histoire par Mustapha Badie a beaucoup servi : Les algériens se souviendront à travers ce film.

          Avec le peu de moyens de l'époque, le cinéma algérien n'a pas failli à sa tache.

          Hollande, qui sera reçu demain par Si Abdelkader el-mali, que va t-il dire si quelqu'un lui parla du crime colonial de sa France?

          Je vous invite à voir Samia et son père, un autre film de Mustapha Badie (Allah Yarhmou), histoire sociale de l'Algérie contemporaine, avec 3ini toujours

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          • #6
            Salut Humani, vrai ce que tu dis, ça peut détruire même des familles qui passent par une crise économique s'ils ne savent pas garder leur sang froid ou n'arrivent pas à s'ajuster.

            le film de el Harik était un grand succès, je le classerai meme dans le patrimoine du pays, si ma mémoire ne me trahi pas nous l'avions aussi étudié dans un cours de Français au CEM ?

            merci pour le second film, je l ai vu en 3 parties, je l'ai trouvé mignon à la fin, mais je trouve que l’algérois parlé n'est pas authentique ( sans même le mélanger avec le français ) , un exemple parmi d'autres '' nrouhou nedjewlou '' , on dit plutot '' nrouhou nhawssou '' etc, j ai l impression que le scénario à été fait pour que les autres pays arabophones puissent le comprendre non ?
            Dernière modification par Elissar, 16 juin 2015, 03h34.

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            • #7
              j'ai bcp d'affection pour ce feuilletant car il me relie à mes souvenirs d'enfance
              « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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              • #8
                dans cet extrait meme quand 3ini a frappé fort son garçon et à malmené sa belle mere, c'Est pas vraiment contre eux qu'elle le faisait, mais le désespoir, la peur et la misere de ne rien trouve de quoi les nourrir, elle a frappé son enfant mais quand il a eu le malaise elle a cru mourir.
                Mais c'est une unhealthy way to deal with stress et les difficultés de la vie ... il y a des manières plus healthy

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                • #9
                  Epoh, les gens d'avant étaient pratiquement tous comme ça, voir meme jusqu'à maintenant il y a beaucoup de parents qui se défoulent sur leurs enfants, ils ne le font pas par expres mais par manque de contrôle de soit, c'était meme une normalité, une façon d'éduquer , maintenant on est habitués qu on nous disent qu'il ne faut pas taper ses enfants et privilégier la discussion, on se retient fort parfois ( hé oui qui n a pas envie des fois de lancer une sur les fesses de son enfant ? lol ) .

                  d ailleurs ils disaient bien '' la3ssa kherdjet mel djena '' ( khelit'halkoum el djena si c est el derb :22: )


                  tu remarqueras que les insultes genre '' yaatik mout tedik, Allah ya3tik ghouma , etc étaient placés comme des virgules dans des phrases lol

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                  • #10
                    Je suis tombé dessus par hazard il une dizaine de jour, la sensation était toujours aussi forte, elle te renvoi des décennies en arrière, c'est impressionnant comment une simple mélodie peut emmagasiner des tonnes de souvenir.

                    Merci pour le partage.

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                    • #11
                      Je sais Elissar ... L'amour inconditionnel des mamans algériennes compensent ses dérives institutionnelles et constituetionnelles

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                      • #12
                        meme ressenti, musique très melancolique, en plus du noir et blanc, et le narrateur ca emmene a ce sentiment de mélancolie, déprime

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                        • #13
                          J'adore le film dar sbitar ,
                          J'avais aussi lu le roman
                          C'est la misère , la faim , le manque de moyens qui rend 3aini tout le temps de mauvaise humeur

                          Si Omar est mort , je ne sais pas ?
                          Mais ces l'autre garçon au nom de mourad qui a joué dans un film de guerre , qui courrait pour dissimuler un document des moudjahidines aux soldats français Omar bendissari je crois était son nom , c'est lui qui est mort Allah yarahmou

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                          • #14
                            Sabahe

                            C'est l'acteur Abderkader Hamdi dans le role de Mourad Bensafi dans le film Les Enfants de Novembre. Un role qui m'a marqué, il mort jeune Allah Yarhmou, que Dieu l’accueil dans son Paradis.

                            Quelques séquences du film, un plaisir à revoir.

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                            • #15
                              Oui Mourad bensafi

                              Merci beehive
                              Moi aussi , ce rôle m'a marqué

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