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Le massacre du Dahra, commis aux débuts de l’ère coloniale, et qui ne survivait que grâce à l’oralité et aux fragments de l’histoire, est aujourd’hui un épisode préservé à la faveur de la récente œuvre du réalisateur Ali Fateh Ayadi, qui fera un documentaire, par lequel il parviendra à décrire l’effroyable tragédie commise par l’armée coloniale contre les tribus “indigènes” du Dahra, au nord-est de la wilaya de Chlef.
C’était le 18 juin 1845, lorsque mille Algériens de la tribu de Ouled Riah, poursuivis par les troupes coloniales du général Pélissier, seront massivement massacrés au moyen d’enfumades. Une technique qui consiste à enfermer un maximum de prisonniers dans des grottes pour les enfumer avec des gaz toxiques et mortels. Auparavant, c’était le général Cavaignac, réputé pour la brutalité de ses procédés punitifs, qui débutera l’ère des enfumades dans la région, en massacrant des dizaines de résistants des tribus de Ténès. Peu après le massacre de la tribu de Ouled Riah, c’était au tour des cinq cent rescapés de la tribu de Beni- Sebah de Ténès de subir l’enfermement meurtrier, orchestré par le très sanguinaire général Saint-Arnaud. Le documentaire, qui synchronise les événements saillants de ce qui supposait être la tragédie des enfumades du Dahra, en rapportant faits et témoignages, “constitue d’ores et déjà, selon les historiens de la région de Chlef, un véritable travail de synthèse et un réel support pour le devoir de mémoire”.
Le film documentaire de Ali Fateh Ayadi, réalisé en 52 minutes, et paru sous le générique de Témoignages pour l’histoire, a connu sa première présentation, au mois de février passé, à la télévision nationale. Ali Fatah présente l’histoire des enfumades à travers le témoignage émouvant de hadja Zohra, arrière-petite- fille d’une survivante. Elle décrit l’histoire de son arrière-grand- père. Un sauveur revenu sur les lieux du crime se marie à une miraculée de la tragédie pour donner naissance aux grands-parents de hadja Zohra.
Le musée régional de la ville de Chlef attend la diffusion en public du documentaire pour disposer d’une copie pour ses archives, et l’Union des étudiants de l’université Hassiba-Ben-Bouali entend convier le réalisateur pour une conférence à l’université.
Par Le Soir
C’était le 18 juin 1845, lorsque mille Algériens de la tribu de Ouled Riah, poursuivis par les troupes coloniales du général Pélissier, seront massivement massacrés au moyen d’enfumades. Une technique qui consiste à enfermer un maximum de prisonniers dans des grottes pour les enfumer avec des gaz toxiques et mortels. Auparavant, c’était le général Cavaignac, réputé pour la brutalité de ses procédés punitifs, qui débutera l’ère des enfumades dans la région, en massacrant des dizaines de résistants des tribus de Ténès. Peu après le massacre de la tribu de Ouled Riah, c’était au tour des cinq cent rescapés de la tribu de Beni- Sebah de Ténès de subir l’enfermement meurtrier, orchestré par le très sanguinaire général Saint-Arnaud. Le documentaire, qui synchronise les événements saillants de ce qui supposait être la tragédie des enfumades du Dahra, en rapportant faits et témoignages, “constitue d’ores et déjà, selon les historiens de la région de Chlef, un véritable travail de synthèse et un réel support pour le devoir de mémoire”.
Le film documentaire de Ali Fateh Ayadi, réalisé en 52 minutes, et paru sous le générique de Témoignages pour l’histoire, a connu sa première présentation, au mois de février passé, à la télévision nationale. Ali Fatah présente l’histoire des enfumades à travers le témoignage émouvant de hadja Zohra, arrière-petite- fille d’une survivante. Elle décrit l’histoire de son arrière-grand- père. Un sauveur revenu sur les lieux du crime se marie à une miraculée de la tragédie pour donner naissance aux grands-parents de hadja Zohra.
Le musée régional de la ville de Chlef attend la diffusion en public du documentaire pour disposer d’une copie pour ses archives, et l’Union des étudiants de l’université Hassiba-Ben-Bouali entend convier le réalisateur pour une conférence à l’université.
Par Le Soir