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Cinéma espagnol à Alger

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    Quatre films sous-titrés en arabe seront projetés à partir d’aujourd’hui

    La projection de ces films, sous-titrés en arabe se poursuivra jusqu’au 9 mai prochain. Cet institut qui est l’initiateur de cette action culturelle a choisi de démarrer ce cycle par la projection du film de Dionisio Pérez Galindo le Cadeau de Silvia, une production de 2003.
    Ce réalisateur espagnol, surtout connu pour ses courts-métrages, a choisi, dans ce premier long-métrage, de raconter l’histoire de Silvia, une adolescente qui décide de mettre fin à ses jours. Mais avant de passer à l’acte, elle enregistre, dans une vidéo, son vœu de faire don de ses organes.
    Trois personnes, qu’elle ne connaît pas, vont en bénéficier. Cela va leur offrir une nouvelle vie... mais le suicide de cette jeune fille va soulever des questions.... Dionisio Pérez Galindo écrit depuis le début de sa carrière de cinématographe.
    Il a travaillé avec des directeurs de production comme Ricardo Franco, Rafael Moleon et José Antonio Quiros. Il a aussi écrit et réalisé plusieurs courts-métrages, parmi lesquels Capitales (primé à Bruxelles en 1996 meilleur court-métrage européen) et Corto oriental (1998).
    Le Cadeau de Silvia est son premier long-métrage. D’autres films réalisés entre 2003 et 2005 seront également projetés : Tu es mon héros d’Antonio Cuadi, qui traite aussi des problèmes de l’adolescence dans une époque marquée par beaucoup de turbulences, Influence, soucoupes volantes, un long-métrage d’Oscar Aibar dont le scénario est inspiré d’une histoire véridique.
    Pour clôturer ce cycle, les organisateurs ont choisi un film social d’Adam Aliaga la Maison de ma grand-mère, un drame social qui relate la relation tendue entre une fillette de six ans et sa grand-mère, qui tente de lui inculquer une éducation stricte.
    «Tu as un âne mort dans le ventre», dit la grand-mère. Démarche lourde et main leste, Marita avance lentement dans les couloirs de sa maison. Elle ramasse à la pelle le plâtre de cette demeure construite jadis par son mari, décédé depuis.
    Adam Aliaga filme la prise du temps, la vie d’une vieille au quotidien : sortir un fauteuil sur le trottoir, tailler une bavette au venin avec d’autres vierges du quartier, avant de s’effondrer sous la chaleur dans un fauteuil, les jambes gonflées.
    Les émissions débiles succèdent aux messes télévisées dans une solitude blanche, montrée telle quelle, sans apprêt. Le film pour autant tient solidement sa structure. Au centre, un petit drame intime, de ceux qui vous renversent un ancêtre.

    Après avoir passé 52 ans dans sa maison, Marita doit laisser place à une nouvelle construction qui s’apprête à voir le jour. Sa fille la convainc de vendre. En attendant la maison neuve dans laquelle elle emménagera bientôt, Marita déménage et s’installe chez son fils.

    B. R. in http://www.jeune-independant.com/
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