Ce soir sur Arté à 20.40 heure de Paris.
Voici la fiche de ce film si ça vous intéresse:

Arte Jeudi 31 mai 2007 de 20h40 à 22h40 (120')
Showview : 298306
La fille à la valise
Drame
Réalisateur : Valerio Zurlini
Acteur : Claudia Cardinale (Aïda Zepponi), Jacques Perrin (Lorenzo Fainardi), Corrado Pani (Marcello Fainardi), Luciana Angelilo (la tante Marta), Gian Maria Volontè (Piero Benotti), Riccardo Garrone (Romolo), Renato Baldini (Francia), Elsa Albani (Lucia), Romolo Valli (le prêtre), Ciccio Barbi (Crosia), Nadia Bianchi (Nuccia), Edda Soligo (l'enseignante)
Scénario : Valerio Zurlini, Piero de Bernardi, Enrico Medioli, Giuseppe Patroni Griffi
Musique : Mario Nascimbene
Image : Tino Santoni
Titre original : La ragazza con la valigia
Année : 1961
1er primetime : OUI
Pays : Italie
Version : VM
Durée : 1h45mn
Censure csa : Tous publics
Couleur : Couleur
Nationalité : Italien
Critique télérama
Film de Valerio Zurlini (La Ragazza con la valigia, Italie, 1961). Image : Tino Santoni. Musique : Mario Nascimbene. 120 mn. NB. VO. Avec Claudia Cardinale : Aida Zepponi. Jacques Perrin : Lorenzo Feinardi. Corrado Pani : Marcello Feinardi. Gian Maria Volontè : Piero.
Genre : la beauté du peuple.
La jeune Aida est abandonnée dans un garage par un séducteur qui lui avait promis la lune sous une fausse identité. En cherchant à le retrouver, elle rencontre Lorenzo, son frère. Elle est désemparée, sans le sou. Le jeune homme pur veut l’aider, « réparer » la faute de son aîné, quitte à mentir, quitte à voler. Elle se laisse faire. Naît entre eux une étrange complicité. Cette poupée qui a trop souvent dit oui pourrait guérir le petit prince de sa lassitude et apprendre à dire non, grâce à lui.
Le décor immense (la maison patricienne de Lorenzo, le musée, la plage) a des allures de théâtre vide. Aida y insuffle la vie. Lorenzo, spectateur fasciné, regarde de toute son âme cette fille destinée à être touchée (et bernée) par d’autres. Un tel regard donne aux filles du peuple les plus crédules la force de redémarrer, en oubliant leur valise, comme on efface son passé. Zurlini filme avec une pudeur infinie l’éclosion d’un amour vrai et condamné d’avance par la barrière des classes. D’une élégance souveraine, sa mise en scène transforme le mélo en tragédie épurée. Aida descend le grand escalier de la demeure de Lorenzo. Boule de sensualité craintive dans son peignoir moelleux, elle s’arrête juste à côté d’une statue. La chair contre la pierre. La beauté populaire contre la dureté de la grande bourgeoisie. Et Zurlini créa la femme, Claudia Cardinale.
Guillemette Olivier-Odicino.
Prochaine rediffusion: 5/6 à 14h50.

Source: http://television.telerama.fr/tele/e...php?id=5509456
Voici la fiche de ce film si ça vous intéresse:
Arte Jeudi 31 mai 2007 de 20h40 à 22h40 (120')
Showview : 298306
La fille à la valise
Drame
Réalisateur : Valerio Zurlini
Acteur : Claudia Cardinale (Aïda Zepponi), Jacques Perrin (Lorenzo Fainardi), Corrado Pani (Marcello Fainardi), Luciana Angelilo (la tante Marta), Gian Maria Volontè (Piero Benotti), Riccardo Garrone (Romolo), Renato Baldini (Francia), Elsa Albani (Lucia), Romolo Valli (le prêtre), Ciccio Barbi (Crosia), Nadia Bianchi (Nuccia), Edda Soligo (l'enseignante)
Scénario : Valerio Zurlini, Piero de Bernardi, Enrico Medioli, Giuseppe Patroni Griffi
Musique : Mario Nascimbene
Image : Tino Santoni
Titre original : La ragazza con la valigia
Année : 1961
1er primetime : OUI
Pays : Italie
Version : VM
Durée : 1h45mn
Censure csa : Tous publics
Couleur : Couleur
Nationalité : Italien
Critique télérama
Film de Valerio Zurlini (La Ragazza con la valigia, Italie, 1961). Image : Tino Santoni. Musique : Mario Nascimbene. 120 mn. NB. VO. Avec Claudia Cardinale : Aida Zepponi. Jacques Perrin : Lorenzo Feinardi. Corrado Pani : Marcello Feinardi. Gian Maria Volontè : Piero.
Genre : la beauté du peuple.
La jeune Aida est abandonnée dans un garage par un séducteur qui lui avait promis la lune sous une fausse identité. En cherchant à le retrouver, elle rencontre Lorenzo, son frère. Elle est désemparée, sans le sou. Le jeune homme pur veut l’aider, « réparer » la faute de son aîné, quitte à mentir, quitte à voler. Elle se laisse faire. Naît entre eux une étrange complicité. Cette poupée qui a trop souvent dit oui pourrait guérir le petit prince de sa lassitude et apprendre à dire non, grâce à lui.
Le décor immense (la maison patricienne de Lorenzo, le musée, la plage) a des allures de théâtre vide. Aida y insuffle la vie. Lorenzo, spectateur fasciné, regarde de toute son âme cette fille destinée à être touchée (et bernée) par d’autres. Un tel regard donne aux filles du peuple les plus crédules la force de redémarrer, en oubliant leur valise, comme on efface son passé. Zurlini filme avec une pudeur infinie l’éclosion d’un amour vrai et condamné d’avance par la barrière des classes. D’une élégance souveraine, sa mise en scène transforme le mélo en tragédie épurée. Aida descend le grand escalier de la demeure de Lorenzo. Boule de sensualité craintive dans son peignoir moelleux, elle s’arrête juste à côté d’une statue. La chair contre la pierre. La beauté populaire contre la dureté de la grande bourgeoisie. Et Zurlini créa la femme, Claudia Cardinale.
Guillemette Olivier-Odicino.
Prochaine rediffusion: 5/6 à 14h50.
Source: http://television.telerama.fr/tele/e...php?id=5509456

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