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DELICE PALOMA --- le nouveau film

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  • #16
    Envoyé par SOLAS
    c la realite que vous ne voulez pas voir
    Si ta vie ressemble à celle du film, c'est pas une raison pour généraliser. Ma vie n'a rien à voir avec ce film et vous êtes une minorité. Faudra pas s'étonner s'il y a une reprise du terrorisme.

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    • #17
      j'ai pas vu le film, je ne connais pas l'histoire mais y'en a marre des films comme ça! il faut des films optimistes et ne me dites pas qu'il n'y pas de raison d'être optimiste dans notre pays!
      j'en ai marre des réalisateurs qui racontent les mauvaises choses, alors bien sûr ça existe, mais comme l'a dit quelqu'un qui m'a précédé, mais c'est une minorité!
      biyouna, je la déteste pour ses idées, ce film est une insulte à mon pays et je ne permettrai à personne d'insulter mon pays et de montrer des choses dégueulasses comme celles-là!
      n'oubliez pas qu'il ya des enfants derrière nous et c'est pas en leur montrant cela qu'on va les faire évoluer dans la vie et qu'un jour, la société algérienne retrouvera de sa superbe!
      Je suis une Légende, je suis l'Histoire: je suis BYLKUSDU94!

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      • #18
        Bien parler bylkus.
        Ce film ne reflete en rien la réalité de la majorité des algériens qui sont très loin de ce mode vie et sont loin d'imaginer ça chez nous.
        Pas la peinne de dire qu'on se voile la face, on sait que ça existe mais de la à dire c'est la vie des algériens, il ne faut pas abuser.
        En plus je trouve ça insultant que le personnage de biona s'appel algéria, la symbolique est insultante pour la femme algérienne.

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        • #19
          Nadir Moknèche. Réalisateur : « Je suis un cinéaste du terroir »

          Son troisième long métrage, Délice Paloma, vient de sortir simultanément dans cent salles en France. Rencontre avec un cinéaste qui suscite l’admiration ou l’exaspération, mais jamais l’indifférence.


          - Alors que vous vivez en France, vos trois premiers longs métrages, que ce soit Le Harem de Madame Osmane (2000), Viva Laldjérie (2004) ou l’actuel Délice Paloma ont tous pour cadre l’Algérie. Vous apparaissez d’abord et avant tout comme un cinéaste de terroir. Vous verra-t-on un jour traiter des sujets dans d’autres pays, comme celui de l’émigration par exemple ?
          - Je ne me considère pas comme un émigré. Certes, j’habite Paris, mais je n’ai pas du tout le sentiment d’être un émigré. Je suis venu faire mes études à Paris, mais je m’inscris plutôt parmi les nouveaux débarqués des années 1990 qui ont un fort vécu algérien. Je suis effectivement un cinéaste de terroir. Et je pense qu’il existe suffisamment de cinéastes français ou franco-algériens pour traiter les sujets des banlieues ou de l’émigration. En ce qui me concerne, mon vécu renvoie à l’enfance, à l’adolescence, à la mer, à la lumière, aux couleurs et aux odeurs. Ce sont plutôt les sensations qui gouvernent mon inspiration. Je ne me vois tourner ni à Paris, ni même dans le désert, d’ailleurs.
          - A l’instar d’un Almodovar en Espagne ou d’un Chahine en Egypte, tous vos films privilégient les personnages féminins. Avec Carmen Maura, Nadia Kaci, et surtout Biyouna, les actrices vous inspireraient-elles plus que les hommes ? N’est-ce pas en cela que vous apparaissez plutôt ancré dans le monde et la culture méditerranéens où la condition féminine constitue un enjeu pour une modernité ou un progrès encore à venir ?
          - Je n’y ai pas toujours pensé, du moins en ces termes, mais il est vrai qu’étant issu du monde de la Méditerranée, on baigne dans un univers féminin. Il suffit simplement de penser au cinéma italien, par exemple. Il apparaît clairement que la condition de la femme est plus difficile en Méditerranée. Ne dit-on pas chez nous en arabe, c’est en tout cas la femme seule qui le dit en se plaignant : « Je n’ai pas d’appui. » Ma création cinématographique est liée aussi à ma propre vie et il se trouve que j’ai perdu mon père très jeune, à l’âge de trois ans, des suites d’un accident du travail. En fait, ce que j’ai vécu dans mon enfance pourrait tout à fait évoquer un film du genre néo-réaliste italien : une mère veuve, non remariée, qui travaille comme téléphoniste à la Grande-Poste pour élever et faire vivre ses trois enfants. J’ai donc vécu dans mon enfance avec une absence : celle du monde des hommes.
          -ent expliquez-vous ce lien privilégié que vous entretenez avec l’actrice Biyou Commna. On a le sentiment que vous l’inspirez autant qu’elle vous inspire elle-même ?
          - En premier lieu, nous sommes tous les deux profondément algérois. Nous avons les mêmes référents, les mêmes origines populaires, et un enracinement citadin. Nous sommes tous les deux héritiers de cette culture à la fois populaire et raffinée, ce qu’on appelle en Algérie « el hadra » (les gens de la cité, au sens civilisationnel). J’ai beaucoup hérité de la culture des anciens, de leurs valeurs et symboles. La façon d’accueillir les gens chez soi, celle de disposer une table, de servir les mets ou le café, sont autant de référents civilisationnels. Quant à Biyouna, elle est sans doute la seule actrice arabo-musulmane qui peut se permettre ce qu’elle se permet : boire un verre d’alcool et fumer une cigarette à l’écran ; ce qui est, dans nos pays, proprement révolutionnaire. J’ai rencontré il y a peu des actrices iraniennes au Festival de La Rochelle. Elles buvaient et fumaient ouvertement. Mais pas dans leurs films. Chez Biyouna, il y a une absence totale d’hypocrisie. Nous avons consacré deux mois aux répétitions. Biyouna est très généreuse et a une très forte personnalité. Dans le même temps, elle est très malléable, ce qui, à mes yeux, est la marque des très grandes actrices. Quand je l’ai connue en 1999, j’ai été surpris par ce diamant brut, très en avance sur sa société, et dont le potentiel de comédienne pour le drame ou la tragédie est considérable. Une Alice Saprich ou un Coluche étaient d’ailleurs de formidables tragédiens.
          - Comment avez-vous choisi les autres comédiens ?
          - Lors de la phase casting à Alger, j’ai auditionné plus de mille personnes. C’est à ce moment que j’ai choisi Ahmed Benaïssa ou Hafsa Koudil, Nawel Zmit ou Fadela Ouabdesselam. Par contre, Daniel Lundh qui interprète le fils et Aylin Prandi (Délice Paloma/Rachida) ont été recrutés à Paris. D’origine argentine, l’actrice Aylin Prandi apparaît, dans le film, incroyablement algérienne… Il existe de bonnes comédiennes algériennes en France, mais elles n’ont pas ce que je qualifie d’« énergie algérienne ». Leur énergie est plutôt française, je dirais. Tandis qu’Aylin Prandi dégageait naturellement une « énergie locale ». Il suffit de la voir marcher, bouger ou danser la danse orientale.
          - Comme vos œuvres précédentes, Délice Paloma est une critique acerbe de la société algérienne que, par ailleurs, vous aimez profondément. Toutefois, on a le sentiment que vous peignez une dure réalité en rose, que vous la teintez de légèreté et de drôlerie, dès lors que vous êtes en empathie avec vos personnages féminins, et plus particulièrement celui de Madame Aldjeria (Biyouna) ?
          - Ce n’est pas parce qu’on est issu du Tiers-Monde que l’on doit forcément larmoyer. Je pense, en vous parlant, aux Nuits de Cabiria de Fellini et au personnage de la prostituée. On peut parfaitement parler de problèmes graves tout en étant léger dans le ton et le traitement, et ce, d’autant que la réalité algérienne, telle qu’elle est et apparaît, est pleine d’humour et d’autodérision. Il en est ainsi des blagues qui ont toujours circulé au plus fort des moments de misère ou de drame. L’Occident nous voit trop souvent sans humour, alors qu’une critique britannique me faisait remarquer récemment que nous avions en Algérie un humour très « british ». Si l’on veut toucher les gens, il faut avoir recours à l’humour, même si les situations sont dures à vivre. Pour ma part, je me refuse de prendre le spectateur par la main en lui mâchant la compréhension de l’œuvre. Mon histoire personnelle est tragique, je pourrais en pleurant. Mais non, nous étions propres, bien habillés, on allait à l’école. Bref, on ne se plaignait pas.
          - Dans combien de salles sort le film en France, et quand sera-t-il présenté à Alger, où il se murmure en haut lieu que c’est un film dur pour l’Algérie quant à son image ?
          - Le film sort dans 100 salles sur l’ensemble de la France. Ce qui est une distribution conséquente. Quant à l’Algérie, j’aurais souhaité y montrer Délice Paloma en avant-première, mais il n’a pu recevoir à temps le visa d’exploitation pour des raisons que j’ignore encore. J’espère le présenter à Alger en octobre, après la fin du Ramadhan.

          Mouloud Mimoun
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #20
            bonjour
            Qu' on aime ou pas,l'essentiel c'est d'oser,a force de s'irriger des barrieres ,nous ne pouvons plus reflechir par nous méme ,il faut toujours meler dieu ou je ne sais quel esprit du nif.
            je me fou du nif,c'est pas cela qui aidera qui que ce soi.
            moi dés qu'un arabe fait quelque chose de positive je suis heureux,et bayouna ne fait qu'interpreter un rôle,et d' avoir tant de critique ne fais que grandir son immense talent d'actrice interpréte,c'est de ces personnes que l'algerie a besoin pour avancer,de grace c'est saoulant ce mot :HRAM,:22: il est vraiment utilisé a toutes les sauces.
            je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

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            • #21
              ça n'a rien à voir avec le haram ou le hallal, tu n'as pas très bien compris kelk1, c'est une question de respect et ce film manque de respect à l'Algérie!
              pour moi, le respect c'est la base de la vie alors ne mêle pas la religion avec la patrie!
              voilà, je voulais juste remettre les choses à leurs places!
              tant mieux pour toi si tu apprécies biyouna...
              Je suis une Légende, je suis l'Histoire: je suis BYLKUSDU94!

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              • #22
                il pleut des compliments ... plus critique qu'un algerien tu meurs ...
                soyez indulgents ... c'est deja pas mal qu'un algerien d'Algérie produise des films, alors ne lui en demandez pas trop ....
                et si vous pouvez mieux faire, je ne demande qu'à voir ...

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                • #23
                  J'ai vu le film le jour de sa sortie et c'est un peu la même chose que Viva l'algerie...
                  Peut être que celui ci est un peu plus réussi...
                  Un film sans plus, l'intrigue n'est pas super bien ficelée, des longeurs...on s'ennuit souvent

                  Certains disent qu'il s'agit d'un reflet de la société algerienne, je suis pas d'accord, la réalisation montre bien qu'il ne s'agit que d'un microcosme au sein se de la société algerienne, que les personnages sont à part t qu'il ne font pas partie de la "normalité" D'autant qu'il existe certains rappels de la vrai vie (le taxi, le glacier, les voisins...qui eux sont complétement normaux)
                  Certains plans sont vraiment magnifique (ceux de Fouka et des ruines) rien à y redire!
                  ~Le bonheur vient à ceux qui croient en lui~

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                  • #24
                    TSS j'ai vu un éxtrait..

                    un film de bad qualité..avec des vulgarités qui n'ont aucune utilité..
                    un scénario a dormir debout..
                    et de plus je rejoins les autres..eljazair comme prénom pour une fille de joie..et ben voila qui sort de l'ordinaire..et vous osez appeller ça de l'autocritique..si qq uns se retrouvent dans cette autocrtique ..et ben ils sont pas sorti de l'aubérge....

                    ps;big biz pour miss india et guillaume..
                    Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
                    .................................................. .................................
                    Llah yerhmek notre rico.

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                    • #25
                      Je partage l'avis de Jongar.
                      Il est bof ce film et l'émotion ne passe pas... Et comme Jongar, je pense que ce film est mieux réussi que Viva Laldjérie.
                      Si un jour le réalisateur lit ces quelques lignes, je suis terriblement désolée...

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                      • #26
                        salut tout le monde

                        juste de passage pour dire que je suis allée voir le film hier (festival vues d'Afrique ,montréal).J'ai beaucoup aimé... .
                        Je ne le vois pas comme un film destiné aux "FRANÇAIS ", ni comme une insulte envers la sociètà algerienne .
                        Tout comme "Viva l'Aldjérie", bien que moins sombre ,ce film reflète une réalité parmi tant d'autres, une algerie sordide que personne ne veut voir.........
                        L'egoisme n'est pas vivre comme on le désire, mais demander aux autres de vivre comme on veut qu'ils vivent...

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