voila un autre signe de l'algerie qui avance...
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Les participants au Festival du cinéma arabe que la ville d'Oran a abrité du 27 juillet au 3 août dernier, ont estimé que, pour une première édition, la manifestation a été une «réussite honnête» même si l'organisation a péché par quelques manques. «Cette fois, il y a eu du bon et du mauvais, ce qui est normal pour une première édition», a estimé le cinéaste Ahmed Rachedi.
«Maintenant, nous sommes obligés d'aller vers une meilleure production de films en quantité mais aussi en qualité.» Pour le réalisateur de l'Opium et le bâton, actuellement en tournage d'un film sur Mustapha Ben Boulaïd, il est impératif que le public algérien, qui a divorcé d'avec la culture, renoue avec le cinéma : «Mais pour cela, il faudra revenir au scénario, qui a toujours constitué la particularité de notre cinéma, et penser à instituer des lois à même d'aider la production cinématographique, notamment en allant vers la défiscalisation des produits.» Optimiste quant à l'avenir du désormais festival annuel du film arabe, Rachedi insiste toutefois sur la nécessité de réhabiliter les salles de cinéma dans ce pays qui, il y a des lustres, «disposait de 400 salles».
De leur côté, les participants étrangers, dont des Irakiens, des Syriens ou des Egyptiens, ont exprimé leur surprise de voir qu'«Oran, et plus généralement l'Algérie, n'est pas à feu et sang» et que l'on peut y circuler tout aussi librement que dans n'importe quel autre pays. Certains, comme ce cinéaste irakien séduit par le plateau de Moulay Abdelkader, affirment même nourrir le projet de venir tourner des films sur le sol algérien. S'exprimant sur l'accueil de la ville, le cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina a assuré que nulle part il n'avait trouvé une «population aussi gentille et aussi accueillante». «Je ne connaissais pas Oran et j'avoue que j'ai été très agréablement surpris par les gens d'ici», a-t-il notamment affirmé.
Au dernier jour du festival, c'est-à-dire vendredi dernier, et avant que les deux jurys ne livrent leur verdict, le président du comité d'organisation du festival, Hamraoui Habib Chawki, a animé une conférence de presse à l'hôtel Sheraton, dans laquelle il a fait état de sa satisfaction du déroulement du festival et promis que la prochaine édition sera meilleure encore. Il a notamment souligné la venue d'une soixantaine d'organes de presse, ce qui a permis de donner un certain retentissement à une manifestation dont la préparation avait été très moyenne.
Samir Ould Ali
la tribune

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Les participants au Festival du cinéma arabe que la ville d'Oran a abrité du 27 juillet au 3 août dernier, ont estimé que, pour une première édition, la manifestation a été une «réussite honnête» même si l'organisation a péché par quelques manques. «Cette fois, il y a eu du bon et du mauvais, ce qui est normal pour une première édition», a estimé le cinéaste Ahmed Rachedi.
«Maintenant, nous sommes obligés d'aller vers une meilleure production de films en quantité mais aussi en qualité.» Pour le réalisateur de l'Opium et le bâton, actuellement en tournage d'un film sur Mustapha Ben Boulaïd, il est impératif que le public algérien, qui a divorcé d'avec la culture, renoue avec le cinéma : «Mais pour cela, il faudra revenir au scénario, qui a toujours constitué la particularité de notre cinéma, et penser à instituer des lois à même d'aider la production cinématographique, notamment en allant vers la défiscalisation des produits.» Optimiste quant à l'avenir du désormais festival annuel du film arabe, Rachedi insiste toutefois sur la nécessité de réhabiliter les salles de cinéma dans ce pays qui, il y a des lustres, «disposait de 400 salles».
De leur côté, les participants étrangers, dont des Irakiens, des Syriens ou des Egyptiens, ont exprimé leur surprise de voir qu'«Oran, et plus généralement l'Algérie, n'est pas à feu et sang» et que l'on peut y circuler tout aussi librement que dans n'importe quel autre pays. Certains, comme ce cinéaste irakien séduit par le plateau de Moulay Abdelkader, affirment même nourrir le projet de venir tourner des films sur le sol algérien. S'exprimant sur l'accueil de la ville, le cinéaste algérien Mohamed Lakhdar Hamina a assuré que nulle part il n'avait trouvé une «population aussi gentille et aussi accueillante». «Je ne connaissais pas Oran et j'avoue que j'ai été très agréablement surpris par les gens d'ici», a-t-il notamment affirmé.
Au dernier jour du festival, c'est-à-dire vendredi dernier, et avant que les deux jurys ne livrent leur verdict, le président du comité d'organisation du festival, Hamraoui Habib Chawki, a animé une conférence de presse à l'hôtel Sheraton, dans laquelle il a fait état de sa satisfaction du déroulement du festival et promis que la prochaine édition sera meilleure encore. Il a notamment souligné la venue d'une soixantaine d'organes de presse, ce qui a permis de donner un certain retentissement à une manifestation dont la préparation avait été très moyenne.
Samir Ould Ali
la tribune
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