Savez-vous pourquoi l'oignon fait-il pleurer?
L'oignon fait partie de la famille des "ALLIUM" ( du mot latin: ail ). Ces plantes à bulbe présentent la particularité de produire des huiles végétales volatiles qui dégagent des vapeurs à l'odeur très forte. Les propriètés révulsives et antiseptiques de ces vapeurs sont une bonne protection naturelle pour la plante.
L'ail et l'oignon, cultivés depuis longtemps et fréquemment associés, surtout dans les cuisines méridionales, sont connus pour favoriser la digestion.
Dans l'antiquité, les Romains les utilisaient crus pour soigner les infections intestinales.
Les médecins musulmans l'utilisaient pour favoriser les menstrues et expulser le placenta alors que son huile était reputée pour son efficacité dans le traitement des piqûres d'insectes.
Les vapeurs de l'oignon ont une capacité puissammant lacrymale : composée d'éléments soufrés qui s'échappent d'un liquide blanchâtre baignant le bulbe de la plante, elles se mélangent aux larmes et irritent violemment la cornée.
La réaction de notre organisme est alors une production accrue de liquide lacrymal, afin de faire baisser la teneur des substances irritantes à la surface de l'oeil. Les larmes sont donc une réaction naturelle de protection.
Toutes les espèces d'oignon ne sont pas aussi irritantes: l'oignon rouge et l'échalote par exemple peuvent être consommés crus.Certaines espèces sont cueillies avant mâturité et ne font pas pleurer.
D'autres au contraire sont si puissantes que seule la cuisson peut venir à bout de l'huile lacrymogène que contient la plante et le seul fait de les éplucher déclenche des cascadesde larmes. La seule solution est alors de détourner les yeux, et se boucher le nez, de respirer par la bouche... et de continuer à éplucher sans regarder!
Si l'ail cru pique tant, la faute revient à l'ALLICINE, agent de défense du végétal. Trois critères ont permis à des chercheurs californiens et coréens de confondre ce compsé soufré qui lui confère son odeur typique.
d'abord, l'allicine est capable d'activer plusieurs récepteurs présents dans la bouche connus pour nous rendre sensibles à la température mais aussi au piment, à la menthe et à la moutarde.
Ensuite, elle est inactivée par la chaleur, ce qui explique que l'ail perd de son piquant à la cuisson.
Enfin, a concentration est suffisante pour expliquer à elle seule la vive sensation que nous procure l'ail.
L'oignon fait partie de la famille des "ALLIUM" ( du mot latin: ail ). Ces plantes à bulbe présentent la particularité de produire des huiles végétales volatiles qui dégagent des vapeurs à l'odeur très forte. Les propriètés révulsives et antiseptiques de ces vapeurs sont une bonne protection naturelle pour la plante.
L'ail et l'oignon, cultivés depuis longtemps et fréquemment associés, surtout dans les cuisines méridionales, sont connus pour favoriser la digestion.
Dans l'antiquité, les Romains les utilisaient crus pour soigner les infections intestinales.
Les médecins musulmans l'utilisaient pour favoriser les menstrues et expulser le placenta alors que son huile était reputée pour son efficacité dans le traitement des piqûres d'insectes.
Les vapeurs de l'oignon ont une capacité puissammant lacrymale : composée d'éléments soufrés qui s'échappent d'un liquide blanchâtre baignant le bulbe de la plante, elles se mélangent aux larmes et irritent violemment la cornée.
La réaction de notre organisme est alors une production accrue de liquide lacrymal, afin de faire baisser la teneur des substances irritantes à la surface de l'oeil. Les larmes sont donc une réaction naturelle de protection.
Toutes les espèces d'oignon ne sont pas aussi irritantes: l'oignon rouge et l'échalote par exemple peuvent être consommés crus.Certaines espèces sont cueillies avant mâturité et ne font pas pleurer.
D'autres au contraire sont si puissantes que seule la cuisson peut venir à bout de l'huile lacrymogène que contient la plante et le seul fait de les éplucher déclenche des cascadesde larmes. La seule solution est alors de détourner les yeux, et se boucher le nez, de respirer par la bouche... et de continuer à éplucher sans regarder!
Si l'ail cru pique tant, la faute revient à l'ALLICINE, agent de défense du végétal. Trois critères ont permis à des chercheurs californiens et coréens de confondre ce compsé soufré qui lui confère son odeur typique.
d'abord, l'allicine est capable d'activer plusieurs récepteurs présents dans la bouche connus pour nous rendre sensibles à la température mais aussi au piment, à la menthe et à la moutarde.
Ensuite, elle est inactivée par la chaleur, ce qui explique que l'ail perd de son piquant à la cuisson.
Enfin, a concentration est suffisante pour expliquer à elle seule la vive sensation que nous procure l'ail.
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