Bonsoir et Ramadan Moubarak,
En discutant avec des amis la veille de Ramadan sur les héros musulmans, plusieurs ont dit être agréablement surpris par le film « Konigdom of heaven » et la « bonne représentation » des musulmans en la personne de Saladin. Un avis que je ne partage pas mais que j’ai cessé de défendre devant l’euphorie presque totale !
D’abord car c’était pas les musulmans qui devaient soigner leur réputation mais bel et bien les chrétiens qui avaient dévastés toute une région en y semant terreur, famine et même cannibalisme et ce à cause des idées fanatiques d’un prêtre haineux et intégriste qui a finit par être déclaré sacré de la même église qui prône aujourd’hui l’amour et la paix et refuse toujours de condamner les actes barbares des ses disciples !
D’autre part car Saladin le héros dur et guerrier, comme présenté dans le film, n’a jamais existé !
Saladin d’après son propre secrétaire et biographe ainsi que Almaqurizi, l’historien égyptien de son temps était plutôt un homme humble, de cœur fragile avec un dévouement remarquable pour les faibles et pauvres. Et si le Destin (Allah) n’ait pas voulu qu’il devienne l’homme que nous connaissons, je crois qu’il serait devenu un des nombreux maîtres Soufis en son temps et aurait peut être, pieux qu’il était, fondé sa propre Zaouïa. Il serait devenu le pendant de mère therése du moyen âge.
Notre passé glorieux nous dit heureusement bien des choses sur les hommes qui ont changé le cours de l’histoire et sur leurs profils personnels.
Saladin reste là bien une rareté, une exception !
Il n’a rien d’un Khalid Ibn lWalid qui incarne magistralement le genre d’homme qui forge sa voie dans les annales de l’histoire par son épée et son zèle et son dévouement à l’Islam !
Commandant plus de 40 guerres et ne perdant aucune pendant toute sa vie, même avant son Islam et contre le Prophète (sas) à Ouhoud, il reste en effet invaincu, non seulement dans ses guerres, mais aussi dans ses duels homme à homme qui devançait traditionnellement chaque bataille.
Il est ou Saladin de Khalid « saifou Allahi al masloul » (épée du Dieu) ?
Ou d’un Tarik ibn Ziad ? Celui-ci est le genre d’homme qui a toujours confiance en soie, mais venant d’une couche sociale peu favorable il était obligé de faire d’abord le travail ingrat et guetter l’occasion propice que Allah lui donna pour devenir soit même le maître.
En un laps de temps et avec une armée bien modeste (car peu nombreuse) il a conquis toute l’Espagne et a battu les wisigothes ainsi que leurs rois avec un génie, une endurance, une maîtrise des hommes et de la technique de guerre et une intelligence incroyable.
Tarik était l’explosion positive des forces et pouvoirs longtemps condamnés à la passivité.
Difficile de voir Saladin sous cet angle, tellement il était privilégié et tellement il était familier aux pays où il se déplaçait !
La personnalité de Abdul Rahman Dakhil ou « Sakr Koreich » (l’aigle de Koreich) est par contre très marqué par l’empreinte de la noblesse déchue. Ce prince Umayyade pourchassé de sa cour, que les orientalistes comparent (physiquement) volontiers à Richard cœur de Lion : Grand, blanc, roux et yeux verts était d’un autre calibre.
C’est pas avec le sabre qu’il a battit son émirat en Andalousie mais avec la diplomatie qu’on n’apprend que dans les cours de princes et rois et que les Médicis de Venise ne connaîtront que des siècles après pour en devenir (Europe exige) les inventeurs.
Mais ce qui le distinguait le plus c’est qu’il était pas porteur d’une armée mais plutôt d’une vision civilisationelle. De Cordoue il a fait le concurrent prestigieux de Bagdad à son Zénith et les universités d’Andalousie étaient fréquenté par les savants illustres de son temps.
Les Ayyoubides de Saladin n’ont rien laissés d’intelligents dans leurs bibliothèques, pourtant imposantes !
Alors c’est quoi qui rend Saladin si grand ?
Pour répondre à cette question il faut revenir un peu en arrière et plus précisément au moment où le 2eme Khalif Omar (raa) a expulsé Khalid Ibn lWalid de son poste de commandeur suprême de l’armée musulmane (Amirou jouchi al Islam, le premier Maréchal de l’Islam comme dit son biographe, un colonel pakistanais). Pour expliquer sa démarche Omar a avancé qu’il voulait pas que Khalid devienne un culte (ce qu’il était devenu en effet) chez les soldats et tout le monde doit savoir que c’est Allah seul qui donne la gloire et à qui il veut.
Le temps de Saladin était une période ou les musulmans était militairement et politiquement dans une situation lamentable (scientifiquement c’était l’apogée avec Avicenne, Ibn Zohr, Ibn Tofail… Attention je dis La période et pas la date exacte).
A la tête de cette armée lamentable se tient désormais un homme fragile qui a toujours refusé d’être le chef.
Mais voilà qu’en effet cet homme et cette armée ont purifiés la terre de l’Islam du cancer qui la ravageait. C’était une belle démonstration d’Allah que c’est bien lui qui donne et que c’est bien lui qui ouvre les portes de la gloire à qui il veut et quand il veut.
Saladin était donc l’élu, le voulu, le choisi par Allah dans cette mission et c’est, à mon avis, là que réside sa grandeur et sa valeur chez les musulmans.
Tous les autres ont été bien sûr, eux aussi, choisis par Allah mais eux ils ont réussit leurs exploits dans une période de force et de supériorité des musulmans alors que Saladin lui menait fragilement une armée de déçus, vaincus et humiliés mais aussi pieuse et croyante que Allah lui offrit gloire et victoire.
Ainsi on s’étonnerait pas de savoir que Saladin a gagné sa bataille décisive à Ain Jalout, la source de Goliath, là où un certain David (as) a battu grâce à Allah le géant philistin.
C’est donc pas toujours les hommes forts qui réussissent des exploits glorieux mais c’est la situation qui forge et revendique le type d’homme qu’il faut et qui serait bénit par la haute sollicitude d’Allah.
Il faut alors rester toujours fidèle a soi même et être sur ses gardes, car on sait jamais quels caractères doit avoir le nouvel élu (par Allah) et ça se peut que c’est bien toi-même !!
Surtout ne jamais recopier quelqu’un. Plagiat est interdit même par les règles de FA
Salam
En discutant avec des amis la veille de Ramadan sur les héros musulmans, plusieurs ont dit être agréablement surpris par le film « Konigdom of heaven » et la « bonne représentation » des musulmans en la personne de Saladin. Un avis que je ne partage pas mais que j’ai cessé de défendre devant l’euphorie presque totale !
D’abord car c’était pas les musulmans qui devaient soigner leur réputation mais bel et bien les chrétiens qui avaient dévastés toute une région en y semant terreur, famine et même cannibalisme et ce à cause des idées fanatiques d’un prêtre haineux et intégriste qui a finit par être déclaré sacré de la même église qui prône aujourd’hui l’amour et la paix et refuse toujours de condamner les actes barbares des ses disciples !
D’autre part car Saladin le héros dur et guerrier, comme présenté dans le film, n’a jamais existé !
Saladin d’après son propre secrétaire et biographe ainsi que Almaqurizi, l’historien égyptien de son temps était plutôt un homme humble, de cœur fragile avec un dévouement remarquable pour les faibles et pauvres. Et si le Destin (Allah) n’ait pas voulu qu’il devienne l’homme que nous connaissons, je crois qu’il serait devenu un des nombreux maîtres Soufis en son temps et aurait peut être, pieux qu’il était, fondé sa propre Zaouïa. Il serait devenu le pendant de mère therése du moyen âge.
Notre passé glorieux nous dit heureusement bien des choses sur les hommes qui ont changé le cours de l’histoire et sur leurs profils personnels.
Saladin reste là bien une rareté, une exception !
Il n’a rien d’un Khalid Ibn lWalid qui incarne magistralement le genre d’homme qui forge sa voie dans les annales de l’histoire par son épée et son zèle et son dévouement à l’Islam !
Commandant plus de 40 guerres et ne perdant aucune pendant toute sa vie, même avant son Islam et contre le Prophète (sas) à Ouhoud, il reste en effet invaincu, non seulement dans ses guerres, mais aussi dans ses duels homme à homme qui devançait traditionnellement chaque bataille.
Il est ou Saladin de Khalid « saifou Allahi al masloul » (épée du Dieu) ?
Ou d’un Tarik ibn Ziad ? Celui-ci est le genre d’homme qui a toujours confiance en soie, mais venant d’une couche sociale peu favorable il était obligé de faire d’abord le travail ingrat et guetter l’occasion propice que Allah lui donna pour devenir soit même le maître.
En un laps de temps et avec une armée bien modeste (car peu nombreuse) il a conquis toute l’Espagne et a battu les wisigothes ainsi que leurs rois avec un génie, une endurance, une maîtrise des hommes et de la technique de guerre et une intelligence incroyable.
Tarik était l’explosion positive des forces et pouvoirs longtemps condamnés à la passivité.
Difficile de voir Saladin sous cet angle, tellement il était privilégié et tellement il était familier aux pays où il se déplaçait !
La personnalité de Abdul Rahman Dakhil ou « Sakr Koreich » (l’aigle de Koreich) est par contre très marqué par l’empreinte de la noblesse déchue. Ce prince Umayyade pourchassé de sa cour, que les orientalistes comparent (physiquement) volontiers à Richard cœur de Lion : Grand, blanc, roux et yeux verts était d’un autre calibre.
C’est pas avec le sabre qu’il a battit son émirat en Andalousie mais avec la diplomatie qu’on n’apprend que dans les cours de princes et rois et que les Médicis de Venise ne connaîtront que des siècles après pour en devenir (Europe exige) les inventeurs.
Mais ce qui le distinguait le plus c’est qu’il était pas porteur d’une armée mais plutôt d’une vision civilisationelle. De Cordoue il a fait le concurrent prestigieux de Bagdad à son Zénith et les universités d’Andalousie étaient fréquenté par les savants illustres de son temps.
Les Ayyoubides de Saladin n’ont rien laissés d’intelligents dans leurs bibliothèques, pourtant imposantes !
Alors c’est quoi qui rend Saladin si grand ?
Pour répondre à cette question il faut revenir un peu en arrière et plus précisément au moment où le 2eme Khalif Omar (raa) a expulsé Khalid Ibn lWalid de son poste de commandeur suprême de l’armée musulmane (Amirou jouchi al Islam, le premier Maréchal de l’Islam comme dit son biographe, un colonel pakistanais). Pour expliquer sa démarche Omar a avancé qu’il voulait pas que Khalid devienne un culte (ce qu’il était devenu en effet) chez les soldats et tout le monde doit savoir que c’est Allah seul qui donne la gloire et à qui il veut.
Le temps de Saladin était une période ou les musulmans était militairement et politiquement dans une situation lamentable (scientifiquement c’était l’apogée avec Avicenne, Ibn Zohr, Ibn Tofail… Attention je dis La période et pas la date exacte).
A la tête de cette armée lamentable se tient désormais un homme fragile qui a toujours refusé d’être le chef.
Mais voilà qu’en effet cet homme et cette armée ont purifiés la terre de l’Islam du cancer qui la ravageait. C’était une belle démonstration d’Allah que c’est bien lui qui donne et que c’est bien lui qui ouvre les portes de la gloire à qui il veut et quand il veut.
Saladin était donc l’élu, le voulu, le choisi par Allah dans cette mission et c’est, à mon avis, là que réside sa grandeur et sa valeur chez les musulmans.
Tous les autres ont été bien sûr, eux aussi, choisis par Allah mais eux ils ont réussit leurs exploits dans une période de force et de supériorité des musulmans alors que Saladin lui menait fragilement une armée de déçus, vaincus et humiliés mais aussi pieuse et croyante que Allah lui offrit gloire et victoire.
Ainsi on s’étonnerait pas de savoir que Saladin a gagné sa bataille décisive à Ain Jalout, la source de Goliath, là où un certain David (as) a battu grâce à Allah le géant philistin.
C’est donc pas toujours les hommes forts qui réussissent des exploits glorieux mais c’est la situation qui forge et revendique le type d’homme qu’il faut et qui serait bénit par la haute sollicitude d’Allah.
Il faut alors rester toujours fidèle a soi même et être sur ses gardes, car on sait jamais quels caractères doit avoir le nouvel élu (par Allah) et ça se peut que c’est bien toi-même !!
Surtout ne jamais recopier quelqu’un. Plagiat est interdit même par les règles de FA
Salam

ils les ont bien roulés alors les ouarzazatis, des djellabas pour les arabes et des casques anachroniques pour les soldats IoI Trop cons les ricains IoI
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