LES ARABES:Ces gentils naïfs paresseux.
«Ina Laaha la’you’ghaïrou chaîeen min kaoumine hatta youghaïrou ma fi anfoussihime» «Dieu ne changera rien pour un peuple tant qu’ils ne changeront pas ce qui est en eux» Coran
Dans un article qui avait paru dans le Monde Diplomatique et suite à l’une des multiples débâcles du Monde arabe, l’intellectuel américain d’origine palestinienne expliquait que rien ne changera dans la politique des Etats-Unis, tant que les Arabes ne comprendront pas la mentalité américaine, ils seront toujours «déçus» par la prise de position des Etats- Unis, notamment dans le conflit israélo-palestinien. Il raconte à ce propos le manque de considération du maire de New York vis-à-vis d’un prince séoudien qui voulait faire don de 10 millions de dollars comme contribution à la reconstruction, à New York, après la destruction des tours jumelles. Le maire de New York Rudolph Guliani, sans doute pour être bien vu du lobby juif de New York, refusa avec ostentation le chèque et le fit savoir urbi et orbi.
Peu de temps avant sa prise de fonctions, Barack Obama s’est confié au magazine Time. Nous publions en exclusivité la version française de cette interview. Je suis prêt à affronter toutes les épreuves. Dans cette interview, à peine quelques mots sur le conflit au Moyen-Orient. Par contre, l’essentiel de son discours est à la consommation interne. «J’aimerais dit-il, que le peuple américain puisse dire dans deux ans: ´´Le gouvernement n’est pas parfait, certaines initiatives d’Obama m’exaspèrent. Mais, globalement, j’ai le sentiment que le gouvernement travaille pour moi. J’ai le sentiment qu’il est fiable. J’ai le sentiment qu’il est transparent. J’ai le sentiment d’être bien informé sur les mesures qu’il entreprend. J’ai le sentiment d’avoir en face de moi un président et un gouvernement qui savent reconnaître leurs erreurs, qui s’adaptent aux nouvelles informations et préfèrent appuyer leurs décisions sur des faits et sur des données scientifiques plutôt que faire de la démagogie politique.´´ Ce sont là quelques-uns des résultats que je voudrais que les Américains puissent constater d’ici deux ans.»(1)
Il est vrai que monsieur Obama hérite d’une situation économique catastrophique et d’un bilan de politique extérieur désastreux. Mais tout de même! Trois semaines de conflit de déni de la condition humaine par Israël, de tirs au pigeon concernant les enfants, n’ont pas pu lui arracher une «phrase de compassion». Au contraire, si l’on en croit Michel Collo, il aurait approuvé «indirectement le carnage». Vous avez déclaré, écrit-il, à propos du conflit entre Israël et les Palestiniens: «Si quelqu’un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser cela.» Protéger vos enfants? Comme je vous comprends! Mais, pour être tout à fait correct envers vos filles, ne devriez-vous pas leur raconter l’histoire de cette maison? Dire que vous l’avez volée à ses propriétaires? Et aussi le jardin, et tous les champs autour! Et que vous avez obligé l’ancien propriétaire à aller vivre dans la niche du chien? Car c’est exactement ce qu’Israël a fait en volant leurs maisons et leurs terres aux Palestiniens, et en les forçant à vivre dans des camps de réfugiés (voir les livres d’historiens israéliens comme Benny Morris). Dès lors, cher Monsieur Obama, pourriez-vous prétendre vivre dans cette maison tranquillement, comme si de rien n’était? Alors, juste une question: votre «changement» consistera-t-il à répéter ces vieux mensonges sur la maison, déjà ressassés par tous vos prédécesseurs? Recevez, cher Monsieur Obama, mes meilleurs sentiments. Et dites à vos amis que, sur cette terre de Palestine, il y a de la place pour tout le monde. A moins qu’une différence de religion ou de couleur de peau pose un problème à quelqu’un?(2) L’entrée en fonction de M.Barack Obama confirmera une triple rupture. D’abord politique. C’est la première fois depuis 1965 qu’un président démocrate entame son mandat dans un contexte de faiblesse, voire de déroute des forces conservatrices. Ensuite une rupture économique. Le néolibéralisme à la Reagan n’est plus défendable même par ses partisans. Lors de sa dernière conférence de presse de président, lundi 12 janvier, M.George W.Bush l’a «volontiers admis»: «J’ai laissé de côté certains de mes principes libéraux quand mes conseillers économiques m’ont informé que la situation que nous allions connaître risquait d’être pire que la Grande dépression [la crise de 1929]». Toutefois, 2008 s’achève avec une perte de 2.600.000 emplois aux Etats-Unis, dont 1.900.000 rien que sur les quatre derniers mois de l’année. Cela représente la pire performance depuis 1945, autant dire une chute libre. Le déficit budgétaire va atteindre cette année 1200 milliards de dollars et 8,3% du PNB. Enfin, une rupture diplomatique. Jamais, sans doute depuis la Seconde Guerre mondiale, l’image des Etats-Unis dans le monde n’avait été aussi dégradée. La plupart des pays estiment que la superpuissance américaine joue un rôle négatif dans les affaires du monde, souvent dans une proportion écrasante. Irak, Proche-Orient, Afghanistan: le statu quo paraît inenvisageable tant il est à la fois coûteux et meurtrier.(2)
Le poids de l’Aipac
S’agissant justement de la politique extérieure, le monde arabe n’a pas compris que les Etats Unis fonctionnent-indépendamment des néo-conservateurs et born-again qui voient dans l’Islam la religion de l’antéchrist - au lobbying. A titre d’exemple, on dit que la politique américaine est d’abord adoubée par l’Aipac- puissante organisation américano-israélienne - dont la devise est: «Tout ce qui est bon pour Israël est bon pour les Etats-Unis». L’un des premiers à avoir attiré l’attention sur l’emprise du lobby juif fut Zbigniew Brezinski, ancien conseiller à la Sécurité nationale sous Carter. Il écrivait notamment: «Ou bien je définis la politique sur le Moyen-Orient ou bien c’est l’Aipac qui le fait.»
On l’aura compris et le Washington Post dans son édition du 8 juin 2008 nous le rappelle par la plume de Marc Zelle qui passe en revue la «fidélité» aux intérêts d’Israel. Suivons-le: Il n’y a pas de différence entre Obama et Bush au sujet du Moyen-Orient.
Pour Marc Zell, co-président de l’association Republicans Abroad in Israel, ce n’est pas un secret: la candidature d’Obama a été soutenue, financièrement et politiquement par de nombreux membres éminents de la communauté juive américaine. Avec toute la déférence due aux célébrités soutenant Obama, comme Steven Spielberg et George Soros, les juifs, ici en Israël, et là-bas, en Amérique, ainsi que d’autres amis d’Israël, peuvent-ils risquer de voter Obama, en novembre?...Avant toute chose, parmi les considérations qui devraient interpeller les amis d’Israël, il y a l’équipe de spécialistes de la politique étrangère qu’Obama a choisis pour qu’ils le conseillent. La composition d’un panel de conseillers d’un président est habituellement un excellent indicateur de la position qu’adoptera le candidat, sur les problèmes de l’heure, s’il est élu. (...) Mais Bush-fils avait choisi une équipe de conseillers conservateurs et avisés, dont les avis sur le Moyen-Orient étaient très marqués pro-israéliens et pro-démocratie. Par conséquent, l’Ere de George W.Bush est à classer parmi les plus favorables à Israël, de l’ensemble des soixante années d’existence de ce pays. Marc Zell au Jerusalem Post: 21 février 2008. Au passage, il s’inquiète de la présence de personnalités «hostiles à Israël»: «Avec l’équipe d’Obama, c’est le contraire qui est vrai. Dirigée comme elle l’est par le conseiller es-sécurité nationale de Jimmy Carter (qui a dit: "Israël est un pays d’apartheid"), Zbigniew Brzezinski, l’équipe d’Obama comporte des personnages problématiques comme Anthony Lake, Robert O. Malley et Susan Rice. On peut donc se demander si le candidat sera apte, c’est bien le moins qu’on puisse faire, à "soutenir" Israël. Brzezinski diffuse, depuis trente ans, du vitriol au sujet d’Israël, et il a défendu publiquement, récemment, le rapport Walt & Mearsheimer, qui conclut que la politique américaine envers Israël était le résultat de pressions juives, et qu’elle n’avait rien à voir avec les intérêts américains. Plus récemment, Brzezinski a exhorté Israël à entamer un dialogue avec le Hamas; il a décrit l’action israélienne durant la Seconde guerre du Liban, de campagne de massacres contre des civils pris en otages, et il a effectué, au début du mois, un voyage afin de conférer avec le président syrien Assad, à l’insu, ostensiblement, de la campagne d’Obama.»
Robert O.Malley, un autre diplomate de l’Administration Carter et conseiller spécial de Clinton sur les affaires arabo-israéliennes, est un autre avocat intarissable des Palestiniens. Autre indicateur problématique: l’association étroite du candidat Obama avec Jeremiah Wright Junior, pasteur de l’Eglise de la Communauté Unie de Trinity (membre de l’Eglise Unie du Christ, laquelle a été vilipendée pour son préjugé anti-israélien), qui est bien connu pour ses virulentes remarques anti-israéliennes, dont, notamment, un appel à lancer une campagne de désinvestissement en Israël, en raison des «injustices et du racisme que subissent les Palestiniens, à cause du sionisme».
D’ailleurs, pendant sa campagne, Le candidat démocrate Barack Obama a assuré mercredi que s’il devenait président au scrutin de novembre, il garantirait la sécurité d’Israël. «Je ne ferai jamais de compromis quand il s’agit de la sécurité d’Israël», a affirmé le sénateur de l’Illinois début juin 2008, à une foule de quelque 7000 personnes de l’Aipac: il a, en effet, affirmé, hier, devant le puissant lobby juif américain, Aipac, que la ville de Beitolmoghadas constituait la capitale éternelle d’Israël.
à suivre...
«Ina Laaha la’you’ghaïrou chaîeen min kaoumine hatta youghaïrou ma fi anfoussihime» «Dieu ne changera rien pour un peuple tant qu’ils ne changeront pas ce qui est en eux» Coran
Dans un article qui avait paru dans le Monde Diplomatique et suite à l’une des multiples débâcles du Monde arabe, l’intellectuel américain d’origine palestinienne expliquait que rien ne changera dans la politique des Etats-Unis, tant que les Arabes ne comprendront pas la mentalité américaine, ils seront toujours «déçus» par la prise de position des Etats- Unis, notamment dans le conflit israélo-palestinien. Il raconte à ce propos le manque de considération du maire de New York vis-à-vis d’un prince séoudien qui voulait faire don de 10 millions de dollars comme contribution à la reconstruction, à New York, après la destruction des tours jumelles. Le maire de New York Rudolph Guliani, sans doute pour être bien vu du lobby juif de New York, refusa avec ostentation le chèque et le fit savoir urbi et orbi.
Peu de temps avant sa prise de fonctions, Barack Obama s’est confié au magazine Time. Nous publions en exclusivité la version française de cette interview. Je suis prêt à affronter toutes les épreuves. Dans cette interview, à peine quelques mots sur le conflit au Moyen-Orient. Par contre, l’essentiel de son discours est à la consommation interne. «J’aimerais dit-il, que le peuple américain puisse dire dans deux ans: ´´Le gouvernement n’est pas parfait, certaines initiatives d’Obama m’exaspèrent. Mais, globalement, j’ai le sentiment que le gouvernement travaille pour moi. J’ai le sentiment qu’il est fiable. J’ai le sentiment qu’il est transparent. J’ai le sentiment d’être bien informé sur les mesures qu’il entreprend. J’ai le sentiment d’avoir en face de moi un président et un gouvernement qui savent reconnaître leurs erreurs, qui s’adaptent aux nouvelles informations et préfèrent appuyer leurs décisions sur des faits et sur des données scientifiques plutôt que faire de la démagogie politique.´´ Ce sont là quelques-uns des résultats que je voudrais que les Américains puissent constater d’ici deux ans.»(1)
Il est vrai que monsieur Obama hérite d’une situation économique catastrophique et d’un bilan de politique extérieur désastreux. Mais tout de même! Trois semaines de conflit de déni de la condition humaine par Israël, de tirs au pigeon concernant les enfants, n’ont pas pu lui arracher une «phrase de compassion». Au contraire, si l’on en croit Michel Collo, il aurait approuvé «indirectement le carnage». Vous avez déclaré, écrit-il, à propos du conflit entre Israël et les Palestiniens: «Si quelqu’un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser cela.» Protéger vos enfants? Comme je vous comprends! Mais, pour être tout à fait correct envers vos filles, ne devriez-vous pas leur raconter l’histoire de cette maison? Dire que vous l’avez volée à ses propriétaires? Et aussi le jardin, et tous les champs autour! Et que vous avez obligé l’ancien propriétaire à aller vivre dans la niche du chien? Car c’est exactement ce qu’Israël a fait en volant leurs maisons et leurs terres aux Palestiniens, et en les forçant à vivre dans des camps de réfugiés (voir les livres d’historiens israéliens comme Benny Morris). Dès lors, cher Monsieur Obama, pourriez-vous prétendre vivre dans cette maison tranquillement, comme si de rien n’était? Alors, juste une question: votre «changement» consistera-t-il à répéter ces vieux mensonges sur la maison, déjà ressassés par tous vos prédécesseurs? Recevez, cher Monsieur Obama, mes meilleurs sentiments. Et dites à vos amis que, sur cette terre de Palestine, il y a de la place pour tout le monde. A moins qu’une différence de religion ou de couleur de peau pose un problème à quelqu’un?(2) L’entrée en fonction de M.Barack Obama confirmera une triple rupture. D’abord politique. C’est la première fois depuis 1965 qu’un président démocrate entame son mandat dans un contexte de faiblesse, voire de déroute des forces conservatrices. Ensuite une rupture économique. Le néolibéralisme à la Reagan n’est plus défendable même par ses partisans. Lors de sa dernière conférence de presse de président, lundi 12 janvier, M.George W.Bush l’a «volontiers admis»: «J’ai laissé de côté certains de mes principes libéraux quand mes conseillers économiques m’ont informé que la situation que nous allions connaître risquait d’être pire que la Grande dépression [la crise de 1929]». Toutefois, 2008 s’achève avec une perte de 2.600.000 emplois aux Etats-Unis, dont 1.900.000 rien que sur les quatre derniers mois de l’année. Cela représente la pire performance depuis 1945, autant dire une chute libre. Le déficit budgétaire va atteindre cette année 1200 milliards de dollars et 8,3% du PNB. Enfin, une rupture diplomatique. Jamais, sans doute depuis la Seconde Guerre mondiale, l’image des Etats-Unis dans le monde n’avait été aussi dégradée. La plupart des pays estiment que la superpuissance américaine joue un rôle négatif dans les affaires du monde, souvent dans une proportion écrasante. Irak, Proche-Orient, Afghanistan: le statu quo paraît inenvisageable tant il est à la fois coûteux et meurtrier.(2)
Le poids de l’Aipac
S’agissant justement de la politique extérieure, le monde arabe n’a pas compris que les Etats Unis fonctionnent-indépendamment des néo-conservateurs et born-again qui voient dans l’Islam la religion de l’antéchrist - au lobbying. A titre d’exemple, on dit que la politique américaine est d’abord adoubée par l’Aipac- puissante organisation américano-israélienne - dont la devise est: «Tout ce qui est bon pour Israël est bon pour les Etats-Unis». L’un des premiers à avoir attiré l’attention sur l’emprise du lobby juif fut Zbigniew Brezinski, ancien conseiller à la Sécurité nationale sous Carter. Il écrivait notamment: «Ou bien je définis la politique sur le Moyen-Orient ou bien c’est l’Aipac qui le fait.»
On l’aura compris et le Washington Post dans son édition du 8 juin 2008 nous le rappelle par la plume de Marc Zelle qui passe en revue la «fidélité» aux intérêts d’Israel. Suivons-le: Il n’y a pas de différence entre Obama et Bush au sujet du Moyen-Orient.
Pour Marc Zell, co-président de l’association Republicans Abroad in Israel, ce n’est pas un secret: la candidature d’Obama a été soutenue, financièrement et politiquement par de nombreux membres éminents de la communauté juive américaine. Avec toute la déférence due aux célébrités soutenant Obama, comme Steven Spielberg et George Soros, les juifs, ici en Israël, et là-bas, en Amérique, ainsi que d’autres amis d’Israël, peuvent-ils risquer de voter Obama, en novembre?...Avant toute chose, parmi les considérations qui devraient interpeller les amis d’Israël, il y a l’équipe de spécialistes de la politique étrangère qu’Obama a choisis pour qu’ils le conseillent. La composition d’un panel de conseillers d’un président est habituellement un excellent indicateur de la position qu’adoptera le candidat, sur les problèmes de l’heure, s’il est élu. (...) Mais Bush-fils avait choisi une équipe de conseillers conservateurs et avisés, dont les avis sur le Moyen-Orient étaient très marqués pro-israéliens et pro-démocratie. Par conséquent, l’Ere de George W.Bush est à classer parmi les plus favorables à Israël, de l’ensemble des soixante années d’existence de ce pays. Marc Zell au Jerusalem Post: 21 février 2008. Au passage, il s’inquiète de la présence de personnalités «hostiles à Israël»: «Avec l’équipe d’Obama, c’est le contraire qui est vrai. Dirigée comme elle l’est par le conseiller es-sécurité nationale de Jimmy Carter (qui a dit: "Israël est un pays d’apartheid"), Zbigniew Brzezinski, l’équipe d’Obama comporte des personnages problématiques comme Anthony Lake, Robert O. Malley et Susan Rice. On peut donc se demander si le candidat sera apte, c’est bien le moins qu’on puisse faire, à "soutenir" Israël. Brzezinski diffuse, depuis trente ans, du vitriol au sujet d’Israël, et il a défendu publiquement, récemment, le rapport Walt & Mearsheimer, qui conclut que la politique américaine envers Israël était le résultat de pressions juives, et qu’elle n’avait rien à voir avec les intérêts américains. Plus récemment, Brzezinski a exhorté Israël à entamer un dialogue avec le Hamas; il a décrit l’action israélienne durant la Seconde guerre du Liban, de campagne de massacres contre des civils pris en otages, et il a effectué, au début du mois, un voyage afin de conférer avec le président syrien Assad, à l’insu, ostensiblement, de la campagne d’Obama.»
Robert O.Malley, un autre diplomate de l’Administration Carter et conseiller spécial de Clinton sur les affaires arabo-israéliennes, est un autre avocat intarissable des Palestiniens. Autre indicateur problématique: l’association étroite du candidat Obama avec Jeremiah Wright Junior, pasteur de l’Eglise de la Communauté Unie de Trinity (membre de l’Eglise Unie du Christ, laquelle a été vilipendée pour son préjugé anti-israélien), qui est bien connu pour ses virulentes remarques anti-israéliennes, dont, notamment, un appel à lancer une campagne de désinvestissement en Israël, en raison des «injustices et du racisme que subissent les Palestiniens, à cause du sionisme».
D’ailleurs, pendant sa campagne, Le candidat démocrate Barack Obama a assuré mercredi que s’il devenait président au scrutin de novembre, il garantirait la sécurité d’Israël. «Je ne ferai jamais de compromis quand il s’agit de la sécurité d’Israël», a affirmé le sénateur de l’Illinois début juin 2008, à une foule de quelque 7000 personnes de l’Aipac: il a, en effet, affirmé, hier, devant le puissant lobby juif américain, Aipac, que la ville de Beitolmoghadas constituait la capitale éternelle d’Israël.
à suivre...
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