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Le retour de Kateb Yacine parmi les siens

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  • #16
    J'espère qu'un jour, il couchera sur papiers ses idées ^^

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    • #17
      La video a été tournée avec Kateb Yacine. C'est bien lui qu'on voit sur la video donc il ne peut pas y avoir d'erreur.
      D'après ce que j'ai lu sa famille est chaoui installée à constantine mais il a passé son enfance en petite kabylie dans la region de Bougaa pas loin de setif. Après il a rejoin le lycée de constantine.

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      • #18
        salam

        voila une biograhie de kateb yacine


        Photo Domingo Djuric




        Un texte lu par lui
        Kateb Yacine est né en 1929 à Constantine, dans l'Est de l'Algérie. Son père avait une double culture, française et musulmane. Après l'école coranique, il entre à l'école et au lycée français. Il a participé, lorsqu'il avait 15 ans (1945) à Sétif à la grande manifestation des musulmans qui protestent contre la situation inégale qui leur est faite. Kateb est alors arrêté et emprisonné quatre mois durant. Il ne peut reprendre ses études et se rend à Annaba, puis en France. De retour en Algérie, en 1948, il entre au quotidien Alger Républicain et y reste jusqu'en 1951. Il est alors docker, puis il revient en France où il exerce divers métiers, publie son premier roman et part à l'étranger (Italie, Tunisie, Belgique, Allemagne...). Ensuite, il poursuivra ses voyages avec les tournées de ses différents spectacles. Il est mort en 1989.

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        • #19
          Qu'on se le dise, Kateb Yacine n'est pas kabyle. Mais ça ne l'a pas empêché d'aimer la kabylie et d'y séjourner régulièrement chez son ami Ali Zaamoum qu'il affectionnait tant.

          Dans une interview qu'il a accordé au journal Le Monde en 1985 il dit clairement : "Je suis algérien. Ni arabe, ni musulman. Juste algérien."

          Je comprends que cette phrase ait pu choquer beaucoup de personne parce qu'ils se croient qu'être algérien signifie automatiquement arabo-musulman alors que c'est loin d'être la vérité.
          Jeûner c'est bien. Manger c'est mieux.

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          • #20
            voila une autre plus détaillée , par contre rien sur guelma !!!

            Kateb Yacine est né vraisemblablement le 2 août 1929 (peut-être le 6 août) à Constantine mais se trouve inscrit à Condé Smendou, aujourd'hui Zirout Youcef. Il est issu d'une famille berbère chaouis lettrée de l'est algérien (Nadhor), appelée Kheltiya (ou Keblout), qui a été arabisée puis éparpillée sous la période coloniale. Son grand-père maternel est bach adel, juge suppléant du cadi, à Condé Smendou (Zirout Youcef), son père avocat, et la famille le suit dans ses successives mutations. Le jeune Kateb (nom qui signifie « écrivain ») entre en 1934 à l'école coranique de Sedrata, en 1935 à l'école française à Lafayette (Bougaa en basse Kabylie, actuelle wilaya de Sétif) où sa famille s'est installée, puis en 1941, comme interne, au collège de Sétif, Albertini puis Kerouani après l'indépendance.
            Kateb Yacine se trouve en classe de troisième quand éclatent les manifestations du 8 mai 1945 auxquelles il participe et qui s'achèvent sur le massacre de milliers d'algériens par la police et l'armée françaises. Trois jours plus tard il est arrêté et détenu durant deux mois. Il est définitivement acquis à la cause nationale tandis qu'il voit sa mère « devenir folle ». Exclu du lycée, traversant une période d'abattement, plongé dans Baudelaire et Lautréamont, son père l'envoie au lycée de Bône (Annaba). Il y rencontre "Nedjma" (l'étoile), "cousine déjà mariée", avec qui il vit "peut-être huit mois", confiera-t-il et y publie en 1946 son premier recueil de poèmes. Déjà il se politise et commence à faire des conférences sous l'égide du PPA, le grand parti nationaliste, de masse, de l'époque. En 1947 Kateb arrive à Paris, « dans la gueule du loup » et prononce en mai, à la Salle des Sociétés savantes, une conférence sur l'Emir Abdelkader, adhère au Parti communiste algérien. Au cours d'un deuxième voyage en France il publie l'année suivante Nedjma ou le Poème ou le Couteau (« embryon de ce qui allait suivre ») dans la revue Le Mercure de France. Journaliste au quotidien Alger républicain entre 1949 et 1951, son premier grand reportage a lieu en Arabie saoudite et au Soudan (Khartoum). À son retour il publie notamment, sous le pseudonyme de Saïd Lamri, un article dénonçant l'« escroquerie » au lieu saint de La Mecque.
            Après la mort de son père, survenue en 1950, Kateb Yacine devient docker à Alger, en 1952. Puis il s'installe à Paris jusqu'en 1959, où il travaille avec Malek Haddad, se lie avec M'hamed Issiakhem et, en 1954, s'entretient longuement avec Bertold Brecht. En 1954 la revue Esprit publie « Le cadavre encerclé » qui est mis en scène par Jean-Marie Serreau mais interdit en France. Nedjma paraît en 1956 (et Kateb se souviendra "de la réflexion d'un lecteur : C'est trop compliqué, ça. En Algérie vous avez de si jolis moutons, pourquoi vous ne parlez pas de moutons ?). Durant la guerre de libération, Kateb Yacine, harcelé par la Direction de la surveillance du territoire, connaît une longue errance, invité comme écrivain ou subsistant à l'aide d'éventuels petits métiers, en France, Belgique, Allemagne, Italie, Yougoslavie et Union soviétique.
            En 1962, après un séjour au Caire, Kateb Yacine est de retour en Algérie peu après les fêtes de l'Indépendance, reprend sa collaboration à Alger républicain, mais effectue entre 1963 et 1967 de nombreux séjours à Moscou, en Allemagne et en France tandis que La femme sauvage, qu'il écrit entre 1954 et 1959, est représentée à Paris en 1963, "Les Ancêtres redoublent de férocité" en 1967, "La Poudre d'intelligence" en 1968 (en arabe dialectal à Alger en 1969). Il publie en 1964 dans "Alger républicain" six textes sur "Nos frères les Indiens" et raconte dans "Jeune Afrique" sa rencontre avec Jean-Paul Sartre, tandis que sa mère est internée à l'hôpital psychiatrique de Blida (« La Rose de Blida », dans Révolution Africaine, juillet 1965). En 1967 il part au Viêt Nam, abandonne complètement la forme romanesque et écrit L'homme aux sandales de caoutchouc, pièce publiée, représentée et traduite en arabe en 1970.
            ]
            La même année, s'établissant plus durablement en Algérie et se refusant à écrire en français, Kateb commence, « grand tournant », à travailler à l'élaboration d'un théâtre populaire, épique et satirique, joué en arabe dialectal. Débutant avec la troupe du Théâtre de la Mer de Bab El-Oued en 1971, prise en charge par le ministère du Travail et des Affaires sociales, Kateb parcourt avec elle pendant cinq ans toute l'Algérie devant un public d'ouvriers, de paysans et d'étudiants. Ses principaux spectacles ont pour titres Mohamed prends ta valise (1971), La Voix des femmes (1972), La Guerre de deux mille ans (1974) (où reapparaît l'héroïne ancestrale Kahena) (1974), Le Roi de l'Ouest (1975) [contre Hassan II], "Palestine trahie" (1977). Entre 1972 et 1975 Kateb accompagne les tournées de Mohamed prends ta valise et de La Guerre de deux mille ans en France et en RDA. Il se trouve « exilé » en 1978 par le pouvoir algérien à Sidi-Bel-Abbès pour diriger le théâtre régional de la ville. Interdit d'antenne à la télévision, il donne ses pièces dans les établissements scolaires ou les entreprises. Ses évocations de la souche berbère et de la langue tamazirt, ses positions libertaires, notamment en faveur de l'égalité de la femme et de l'homme, contre le retour au port du voile, lui valent de nombreuses critiques.

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            • #21
              Comme disait Matoub: Djerdjer d luris yiwen
              Donc Kateb Yacine était chez lui dans les deux régions
              Dernière modification par elkenz, 05 avril 2009, 22h24.
              Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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              • #22
                Bonsoir à tous.

                Ce qu'il convient de préciser dans le cas de ces images, c'est qu'il s'agit d'une FICTION.


                Le court métrage a été fait en rapport avec "l'émigré" qui revient "chez lui", Yacine tient un "rôle".

                Yacine n'est pas de la Haute Kabyle, ni de la petite d'ailleurs !!


                Dans le reportage il s'agit bien de la Haute Kabylie, plus exactement Ath Yanni, Village Ath Lahcène. L'oued en question c'est Assif Oussak°a,.

                Les participants " acteurs", sont des natifs d'Ath Yanni, ils sont encore vivants, bien vivants et se souviennent très bien de cette fiction tournée début 80's.



                Lisez bien " TC* Beni Yenni"

                * Transport communal"


                Voilà




                .../...
                Dernière modification par l'imprevisible, 05 avril 2009, 22h30.
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #23
                  Bonsoir l'imprévisible
                  Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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                  • #24
                    Hello elkenz

                    Je vois que tu tiens toujours la forme, "dentaire" .



                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                    • #25
                      Héhé oui c'est beaucoup de travail l'hygiène bucco-dentaire est importante

                      mais au final =><=
                      Soyons ce que nous sommes.Cessons d'etre ce qu'on voudrait qu'on soit.Nous n'avons jamais été ce qu'on prétend que nous fûmes.


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