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Les non dits, codes et coutumes en Algérie

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  • Les non dits, codes et coutumes en Algérie

    En Algérie, le fait d’apercevoir un tissu quelconque accroché à l’entrée d’un bain maure signifie pour tout le monde que la séance ou carrément la journée est réservée à la gent féminine.

    Comment se fait-il que ce langage silencieux et matériel soit compris par l’ensemble alors qu’aucune indication écrite ne le précise ?

    En effet, cet arrangement matériel est une attitude faisant partie d’un ensemble qui compose un processus d’échange de communication, en dehors de celle verbale, et qui est propre dans certains cas à une communauté. «Ce n’est pas tout le monde qui est instruit et ce bout de tissu nous informe matériellement que le bain maure est réservé aux femmes» argue El Hadj Akli que nous avons questionné à ce sujet.

    Pour lui, c’est clair comme de l’eau de roche et il n’a probablement pas tort. Rentrant dans les coutumes et mode culturels de comportement, ces modes de communication sont étendus au monde entier dès qu’il y a consensus entre les principaux dirigeants, tels que, à titre d’exemple, le code de la route ou encore la mise en berne des drapeaux. En dehors de ce langage, il y a aussi un phénomène rituel qui consiste en la prémonition contre le mauvais œil. ce dernier se limitait, il y a quelque temps de cela, à la mise à la vue d’autrui d’une sorte de main en bronze, d’un fer à cheval ou carrément de rameaux épineux de la figue de barbarie. Depuis une vingtaine d’années ou plus, un nouveau «anti-mauvais œil» est venu renforcer la liste : il s’agit tout simplement du pneu de voiture qui a fait son apparition à l’Est du pays avant de s’étendre à l’ensemble des régions du pays. Simplement, ce dernier n’est utilisé pour l’heure que pour les constructions nouvelles sur lesquelles il est accroché en haut et bien en vue.

    Heureusement d’ailleurs qu’il n’est valable que pour les villas et autres châteaux, sinon nous imaginons très mal un voiture neuve, transportant sur le capot un pneu usagé en guise de protection. Pour cette nouvelle méthode de protection contre le mauvais œil, il y a plusieurs versions de la part des habitants de la région de Béjaïa qui n’ont découvert cette manière de se protéger que récemment. En effet, pour certains, ce pneu protège un nouvelle construction contre le mauvais œil et pour d’autres, notamment ceux de la vallée de la Soummam, c’est carrément la présence d’une fille en âge de se marier qui se trouve à l’intérieur de la maison. Si les premiers symbolisent les cinq piliers de l’Islam, la main avec ses cinq doigts et le fer à cheval avec ses cinq trous ou encore le rameau épineux des figues de barbarie considéré comme lance-épines aux envieux, le pneu ne peut être dans la même catégorie du simple fait qu’il soit rond et ressemblant au chiffre cinq des hindous, chiffre utilisé par une grande partie de pays musulmans malgré que les chiffres universel sont la création des Arabes. Toutefois si cette manière de protéger son bien met en confiance l’intéressé, il y a lieu de respecter ce principe car la démocratie nous a appris que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres commence malgré que ces pratiques relevant de l’âge de pierre ne peuvent être acceptées par la génération actuelle. D’ailleurs, certaines pratiques, aujourd’hui oubliées, font parfois rire.

    Nous citerons à titre d’exemple cette information insolite que nous a rapportée Laïd, qui ne croit d’ailleurs pas à ces bizarreries, mais qui dit qu’il y a quelque temps de cela, dans la région du Sahel, une femme qui perd ses bébés à leur naissance devait, pour sauver son petit et éviter d’être répudiée, le faire passer, quelques jours après sa naissance, dans le cercle d’une galette géante préparée et trouée pour la circonstance. Beaucoup d’autres pratiques, oubliées ou toujours en vigueur, sont relevées et d’ailleurs égorger un coq devant la roue avant de la voiture que l’on vient d’acheter ou encore enterrer le nombril du nouveau-né sont devenus presque une coutume chez bon nombre de nos concitoyens. Autre temps, autres mœurs !

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    Merci Morjane.

    1. Ces codes font parti des coutumes donc une partie de la culture

    Algerienne.


    2. Mais ces codes changent. Selon quel facteur? La necessité? Modernité?

    Et si l'on admet qu'il ya un changement/une mobilité dans ces elements de

    culture va t'il affecter l'ensemble des elements?


    3. Une culture se doit d'avoir une stabilité et plasticité en meme temps

    mais elle ne peut devier de son but essentiel qui est de

    perpetuer/sauvegarder l'identité Algerienne.

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