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L'Histoire du Ksar de Kenadsa (Bechar)

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  • L'Histoire du Ksar de Kenadsa (Bechar)

    Voici l'histoire d'une trés belle Oasis Algerienne et une video du ksar:


    Au VII° siècle de l'hegire , un groupe Merrakchi vint s'installer à Zekkour ,douar sis à proximité de Béchar où vivaientles Ouled Azzi .Au bout de 18 ans , un différent éclata entre les Ouled Azzi et un esclave des Mérakchi nommé Messaoud , les Merrakchi prirent fait et cause pour leur esclave ,furent expulsés de Zekkour et vinrent s'installer à Djorf Torba , sur la rive gauche du Guir , dans un ksar qui créèrent et dont on voit encore les ruines aujourd'hui .Ils ne restèrent que peu de temps en ce lieu trop fréquenté par les moustiques et les hôtes de passages .Ils décidaient alors de regagner Kénadsa Ils trouvèrent là un petit Ksar appartenant aux Beni Hassen qu'ils agrandirent vers l'Ouest .Les Merrakchi sous la direction de Sidi El-Hadj , développaient la maigre palmeraie existante et construisirent la mosquée dite de SIdi El-HADJ .Ceci se passait dans le courant du VIII° siècle de l'hégire. LA PÉNÉTRATION FRANÇAISE: L'arrivée des français à Kénadsa date du 10 avril 1870 lors de la grande expédition sur le Guir sous le commandement du général WIPPEN. L'Oasis de Kénadsa est très célèbre chez les arabes du sud .C'est le séjour du grand Marabout dont l'influence religieuse s'étend jusqu'a la province d'Oran. Elle renferme une grande quantité de palmiers sur une longueur de 7à 8 km , l'eau s'y trouve en abondance , et de bonne qualité, au centre ,au milieu d'un bois de palmiers , se trouve le ksar contenant une population d'environ 2.000 habitants , le ksar possède une architécture remarquable avec sa grande mosquée surmontée d'un minaret très élevé et qui se voit au loin dans la plaine Le Marabout s'était posté , la veille au camp de Djebel Oum Esboue et avait demandé au généal. qu"en raison de son caractère religieux, l'Oasis de Kénadsa fut respectée .Mais le Génaral l'obligea de fournir les vivres à la colonne leur fut seule imposée. Cette demande fut accueillie et des ordres furent données pour qu'on ne touchait ni aux propriétaires ni aux récoltes . le général de Colomb écrivait le 18 Avril 1870 "le lendemain le général de division se mettait en marche vers Kénadsa et s'y arrivait en deux jours .Les habitants de ce ksar appartenant pour la plus part aux marabouts de la zaouia la conquête de Kenadsa à l'encontre de ce qui se passe dans le reste du territoire , fut donc des plus pacifiques.


  • #2
    Photo de l'ancienne ksar


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    • #3
      Tu as tout faux.Si l'officier colomb(qui n'etait pas general encore) arrive dans la region en1870. C'est le Général Lyautey qui entra avec son armée dans la region mais en 1903 seulement .
      REVOIT TON Mikipeidia .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #4
        Oui tu as raison, il n'était qu'officier a l'époque, mais les francais sont venu pour la 1ere fois en 1870 et sa je l'ai lu plusieurs fois.
        Mais il est vrai que c'est en 1903, que bechar est pris et que les postes sont construits.
        Sa ne va pas a l'encontre du texte.
        Sa ne vient pas de wikipedia mais d'un site sur la zaouiya ziania.
        http://kenadsa.*********.com/categor...a,1074092.html

        En tout cas, ce que j'ai appris que je ne connaissait pas c'est que les habitants de kenadsa, sont des marrakchi d'origine, je ne comprenait pas pourquoi on disait cela des habitants de la region de Bechar, maintenant tout s'explique.
        C'est bien de connaitre un petit peu les origines.

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        • #5
          En tout cas, ce que j'ai appris que je ne connaissait pas c'est que les habitants de kenadsa, sont des marrakchi d'origine, je ne comprenait pas pourquoi on disait cela des habitants de la region de Bechar, maintenant tout s'explique.
          C'est bien de connaitre un petit peu les origines.
          Arrete de te mentir, le pire c'est que tu ments et tu crois a tes mensonges. Meme ton article ne mentionne pas que les habitants de Knadesa sont des Marrakechi. Ca devient pathetique.

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          • #6
            Arrete de te mentir, le pire c'est que tu ments et tu crois a tes mensonges. Meme ton article ne mentionne pas que les habitants de Knadesa sont des Marrakechi. Ca devient pathetique.
            Oui, excuse moi, j'ai du me tromper
            Demande plutot a Iska, il doit savoir puisqu'il est de Kenadsa

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            • #7
              En tout cas, ce que j'ai appris que je ne connaissait pas c'est que les habitants de kenadsa, sont des marrakchi d'origine,
              je suis certain que c'était ce qui t'as encouragé à poster ce khorti!

              C'Est vrai qu'un groupe de Marocains, de Tafilalet je crois, était venus dans la région, qui ont laissé leurs empruntes, comme il ya de nos jours des marocains qui viennent en Algerie et qui travaillent à travers tout le territoire national dans l'artisanat et le batiment etc.!

              Tiens même en France il ya des maghrébins et des africains qui ont contribué à la construction dans les autoroutes, dans le batîment etc., !

              Pour revenir à ton khorti, l'histoire de de Kenadza et sa Zaouia est liée à Si Mhamed Ben Bouziane, le Taghiti d'origine!

              "SIDI MHAMMED FONDATEUR DE LA ZAOUIA ZIANIA
              Sidi Abderrahmane Ben Bouziane père de Sidi Mhammed fondateur de la Ziania s'était fixé a Taghit pour y gérer des biens lui appartenant .C'est la que naquit Sidi Mhammed a
              L’époque de la vie où on est susceptible de commettre des péchés. Des qu’il eut grandi, poussé par un appel mystérieux, et encouragé par l'amis de son père Cheikh Sidi Abdelmalek Boungab Cheikh de la Zaouia Fouqania qui s'occupa de l'instruire lui même il quitta son pays, Taghit Beni goumi, pour aller apprendre le Coran et..."

              La Zaouia Ziyania de Kenadza:

              Zone d'Influence :
              En Algérie :
              KENADSA . BECHAR IGLI. TAGHIT. ADRAR. TIMIMOUN. REGGAN. LAHMAR. MOGHEL. BOUKAIS. OUAKDA.AIN SEFRA . MECHRIA. EL BAYEDH . SAIDA. MASCARA. FRENDA. RELIZANE. MOHAMADIA MEKARA. SIDI BEL ABBES .TEMOUCHENT. TLEMCEN. NEDROUMA MAGHNIA. OULED NHAR. BENI SNOUS. SEBDOU. HAMMAM BOUHJAR. BENI SAF. AIN LARBAA . BLIDA . ORAN
              Au Maroc
              OUJDA . BENI ZNASSEN BENI BOUZAGOU . OULED AMAR. FIGUIG. TENDRARA. AIN BENI METHAR . BOU YAIA. DEBDOU. RACHIDIA. RISSANI. MISSOUR. AIOUN MELOUK. AHFIR. KEBDANA. GLAYA. GHIATA. BENI OUARAINE. BENI BOUNSA. OUTAT EL HADJ. EDJADJEN. MERMOUCHA. SERAINA. AIT AYACH. OULED HADJ .AIT ATTA. TALSINT. AIT TSEGHEROUDEN. AIT AHMED OU SAID. BENI BACIA. BENI TADJIT. AIT BOU MERIEM. TIT ALI. BENI GUIL. OULED NACER. AIT AISSA. TAFOUGHALT. MELILIA.MEHAIA. ANGAD. FES.
              filiales de la Ziania
              En Algerie
              - REGGANIA de Sidi Abdelmalek a Reggan Adrar
              - La Zaouia de Beni Ouersous prés de Tlemcen de Sidi Mouloun Ben Traa
              - La Zouia d'ATIA prés de Maghnia de Sidi Ahmed Ben Elouk
              Au Maroc
              - La zaouia de Talesint
              - La Zaouia d'Elhajoui de Sidi Abderrahmane Ben Yahia
              - La Zaouia 'Edouira Arfoud de Moulay Hachemi Cherif
              - La Zaouia de Sidi Mebarek prés de TAZA

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              • #8


                LA ZAOUIA FACE A LA CONQUETE COLONIALE KENADSA :
                UNE CAPITALE DESTITUEE ET UNE «PRINCIPAUTE»
                EN PHASE D'IMPLOSION

                «Tout prédestinait Kenadsa à jouer les premiers rôles. Elle était déjà une métropole quand l'actuelle ville voisine (Béchar) n'était qu'un lieu-dit. Les nouvelles logiques introduites par la colonisation décideront autrement. C'est la petite bourgade de Béchar, encore appelée Tagda, qui sera choisie comme chef-lieu. Le ministre de l'Intérieur et des Cultes de l'époque justifie ce choix dans une lettre adressée au ministre de la Guerre le 25 janvier 1901, en ces termes «La désignation de Béchar comme chef-lieu du cercle à créer chez les Dhwi Mnî a paru, au gouverneur général, préférable à celle de Kenadsa, l'expérience ayant démontré qu'il valait mieux laisser distinct les cercles d'action administrative et les centres d'influence maraboutique, et notre installation à Béchar, présentant autant d'avantages, tout en étant moins délicate» (archives de Vincennes 1H1033. A. Moussaoui). «Des logiques tout à fait profanes se voient obligées de tenir compte des règles édictées par le sacré». Les problèmes de la zaouïa de Kenadsa avec l'administration coloniale ont commencé bien avant l'arrivée des Français au Sahara. La colonisation qui sévissait dans le Nord allait perturber, voire donner un coup d'arrêt définitif à toutes les formes de communication traditionnelles en matière de négoce. Le commerce caravanier sera tué. Les activités économiques liées à ce commerce sont en chute libre. C'est le marasme total. «La principauté de Kenadsa» est en passe de «perdre de sa superbe». Il ne reste plus à la zaouïa que les ressources ordinaires que lui procurent ses affiliés se trouvant majoritairement dans le nord du Maghreb central et occidental, maintenant sous domination coloniale. Celle-ci va faire écran entre Kenadsa et ses affiliés. «Déjà, en 1893, le cheikh de l'époque Si Mohammed ben Abdallah écrivit aux autorités coloniales (pour se plaindre de la gêne qu'elles provoquent), leur demandant une autorisation de visite dans le nord du pays pour lever la ziyara. A sa mort, son fils Brahim B. Mohammed Ben Abdallah, qui le remplace renouvelle son allégeance aux autorités coloniales par une lettre datée de 30 juillet 1899 et adressée au gouverneur commandant général de la division d'Oran». (A. Moussaoui série 16H65 des archives d'outre-mer Aix-en-Provence)
                Il est évident que les cheikhs successifs chercheraient surtout à obtenir des faveurs de l'administration coloniale, à l'effet de collecter des ziara-s, dans des régions déjà soumises à leur autorité. Même encore loin, la colonisation est ressentie à Kenadsa comme une gêne sérieuse, voire une grande catastrophe à laquelle il était urgent de faire face. En plus on ignorait les dimensions qu'allait prendre cette «catastrophe», si elle allait s'arrêter ou s'aggraver. Car en effet, privée de ses revenus, la zaouïa n'est plus ce qu'elle devrait être: c'est-à-dire avant tout une institution caritative. Elle était en train de perdre donc sa fonction principale et sa raison d'être. Le produit des ziara-s n'est pas conservé par le cheikh mais fait l'objet d'une «redistribution» dans le sens économique moderne du terme, une nécessité vitale pour le fonctionnement de l'Institution politico-théologique. Le cheikh nourrit, loge les visiteurs venus de loin ainsi que les quêteurs de baraka venus en retraite, accueille les nombreux affiliés de passage ainsi que les nouveaux, donne aux pauvres, circoncit les enfants... Les étudiants sont nourris et logés par la zaouïa. Le cheikh gère également les biens et les domaines de «l'institution» (souvent très éloignés), paie des salaires à ses intendants, etc. La colonisation va briser toute cette organisation. Le nouveau cheikh Sidi Brahim est conscient de l'inégalité des forces en présence. Il va opter pour un profil bas. Il sait qu'il est impuissant devant un pouvoir doté d'une force milliaire inédite dont il ignore les tenants et les aboutissants, mais dont l'efficacité a fait ses preuves. Le nord du Maghreb et entièrement occupé, et les tribus du sud, défaites les unes après les autres, vont tenter une résistance larvée. «Le Sayed» (titre honorifique et solennel que prennent les chefs de la zaouïa de Kenadsa) va essayer tantôt d'utiliser la diplomatie, tantôt la ruse pour sauver les meubles, afin d'obtenir le maximum possible d'un adversaire qu'il sait intraitable et qui détient de surcroît, tous les atouts. C'est un peu le dey d'Alger sans son éventail ni sa morgue. Les informations arrivent à Kenadsa. La conquête avance inexorablement. Les événements se précipitent. En 1903 les militaires français sont à Béchar. En 1907 ils s'installent «définitivement» à Kenadsa. L'avis de la zaouïa n'est plus requis pour quoi que ce soit. Les opposants (notables et membres confrériques) ne sont pas contents et le manifestent bruyamment. Cependant, ils se trouvent devant le fait accompli. Les membres influents de la confrérie menacent d'émigrer vers l'ouest et abandonner Kenadsa à l'occupant: ils préfèrent encore se mettre sous la bannière du sultan du Maroc (Abdelaziz) que sous celle de la France, un pouvoir non musulman et donc mécréant.
                Le cheikh Sidi Brahim s'est retrouvé entre le marteau et l'enclume : d'une part, les membres de la confrérie qui refusent toute forme de soumission au pouvoir colonial et font pression sur lui pour émigrer. Mais apparemment, il sait que « se mettre sous l'aile du souverain marocain » ne serait d'aucune utilité puisque la France était déjà chez lui. D'autre part, cette même France, omniprésente désormais au Maghreb, installée près de son propre ksar, au lieu dit Belhadi, commence la réalisation de son projet d'infirmerie, et ce sans attendre l'avis de la zaouïa qui s'était déjà opposée au dit projet. Les rumeurs à propos des membres de la confrérie qui menacent de se redéployer ailleurs et qui se préparent à vendre tous leurs biens, n'inquiètent pas outre mesure les autorités coloniales. Ces rumeurs sont atténuées par un rapport du commandement militaire du 28 février 1907 qui considère que «la zaouïa ne peut pas plus quitter Kénadsa que la papauté ne pourrait quitter Rome ». (A. Moussaoui, thèse). Le cheikh de la zaouïa, qui n'avait nullement envie d'émigrer ni de quitter la terre de ses ancêtres, a choisi donc de rester et de «composer avec les nouveaux maîtres du moment». Ceci déclenchera une crise majeure de pouvoir « qui va durer quelque six mois, pendant lesquels les rapports entre le cheikh et le conseil de la zaouïa sont assez tendus ». La structure confrérique était en train d'imploser. A la longue, un arrangement mitigé fut finalement trouvé, d'où Sidi Brahim sortira affaibli. Celui-ci mourra le 19 février 1918 à l'âge de 67 ans, laissant derrière lui une zaouïa endettée. Son cousin et confident, Si Mohamed Laaraj, va lui succéder. Par cette désignation, après un intermède de cinquante-huit ans, la direction de la zaouïa revient aux descendants de Abu Madyan II, c'est-à-dire le grand-père de l'actuel cheikh et éponyme. La mashikha (la fonction de cheikh) va renouer avec la transmission par la primogéniture mâle.
                .

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                • #9
                  La zaouïa et la révolution de Novembre



                  Dès les premières années de la Révolution de 54, la zaouïa de Kénadsa a tout de suite intéressé tous les antagonistes: la France, le FLN et le Maroc. Le Sayed était devenu un enjeu de taille.

                  Tout le monde connaissant l'ascendant que le « Marabout » pouvait avoir sur les populations locales et, par voie de conséquence, l'influence possible sur les moudjahidine qui ont pris le maquis, mais aussi sur ceux qui étaient dans les organisations civiles clandestines du FLN. Si en effet le marabout penchait pour le FLN, la France perdait un atout majeur dans la région. Elle créera la radio périphérique de Béchar et espérait bien l'utiliser dans son action psychologique qui consisterait à s'adresser aux populations de la région par la voie des ondes à l'effet de les rallier à son projet de « l'Algérie française ». Les Marocains qui agissaient dans le même sens, mais pour un but différent, espéraient faire venir le marabout au Maroc pour qu'il se rallie aux revendications territoriales marocaines sur la région de Béchar jusqu'au fin fond du Touat. Quelques transfuges kénadsiens, mais d'origine marocaine notoire, étaient déjà à la fin des années 50 instrumentalisés, notamment par le parti de l'Istiqlal, et s'adressaient par la voie de la radio marocaine aux populations de la région de Béchar pour leur dire « qu'elles étaient marocaines et qu'elles devaient se soulever pour se rallier à la mère patrie, le Maroc ».

                  Mais dans les moments difficiles chacun reconnaît les siens. Le marabout avait déjà choisi son camp naturel: le FLN. La France le sut à ses dépens. Elle le mit tout de suite en résidence surveillée. Trois groupes de militaires se relayaient pour surveiller sa maison 24 heures sur 24. Il ne pouvait plus bouger sans « sa garde rapprochée ». Pour justifier cet emprisonnement patent, les Français évoquaient « la sécurité du cheikh». Les dirigeants du FLN de l'époque, ayant mesuré l'importance de l'enjeu, décidèrent de le faire « évader». Ainsi, sous le prétexte que la famille du marabout devait se rendre au bain maure, on fit «voiler» le Sayed dans un haïk et on le mit au milieu d'un groupe de femmes pour traverser le chemin de garde. Et c'est ainsi qu'il pu tromper la vigilance de ses geôliers et se retrouver le lendemain à Bouanane, au Maroc. On le fit passer à Melilla, puis en Espagne. De là, il rejoignit la Révolution en Libye, puis au Caire. Il regagna son pays indépendant en 1962 et s'installera dans un premier temps à Alger (Bouzaréah) et ne gérera sa zaouïa que de loin. Puis, il élira domicile à Gdyel, près d'Oran, et ce pratiquement jusqu'à sa mort. Il revenait dans sa zaouïa aux événements familiaux et pendant les fêtes religieuses, notamment le Mawlid Ennabaoui qu'il ne ratait jamais sept jours avant et sept jours après à Kénadsa. Notre cheikh-moudjahid s'est éteint le 28 février 1991 à Oran. Mais il se fera enterrer à Kénadsa dans son ksar d'origine, non pas dans un carré privilégié auprès de ses aïeux, mais au cimetière du commun des mortels, près de la tombe d'un grand savant soufi kénadsien: Sidi Ahmed ou-Simmou. Pour ce faire, le Sayed avait de son vivant fait enlever un vieux mur de pierres pour y mettre sa propre sépulture afin que celle-ci jouxte celle de cet homme soufi, Sidi Ahmed ou-Simmou, pour lequel il avait une immense admiration.

                  Sidi Abderrahman, en homme pieux, pensait peut-être que Dieu serait encore plus clément et miséricordieux pour lui au voisinage d'un tel homme. Il fut mis sous terre à l'endroit qu'il a voulu, en présence d'une foule immense et de gens venus des quatre coins du Maghreb. C'était la fin d'une époque.

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                  • #10
                    Bjr taghiti

                    Je n'ai pas voulu répondre a ouaddane,car ses informations , il va les chercher sur des sites, qui à mes yeux,ne representent qu'eux mêmes;il choisi ce qui flatte son ego, prend ses rêves pour de la réalité .J'ai repondu uniquement sur l'entrée des français a bechar, pour lui démontrer ses erreurs grossiéres.
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

                    Commentaire


                    • #11
                      Azul

                      Aya L'histoire versions expéditives

                      Dans le même raisonnement filial romancé des racines de l'aire géographique de l'Afrique du Nord en rapport avec le reste du continent et les autres limitrophes et même un peu plus éloignés, Les Koutamas qui sont au Maroc sont des Kabyles , la Caste d'Imravdhen (Rien que les hommes sans les femmes qui sont belles et bien du Maghreb Central) est d'origine de E'Sqiyya El Hamra Les Gnawa sont du Bilad E'ssoudan. La technique de Fouguara est Perse, Les Mozabites ont des racines de Basra( Irak), Les Ouleds Naïls ont quelques filiation d'El jarid de la Péninsule Arabique


                      Les Zenata du l'oasis rouge ont des liens avec les Libyens, et avec Les Siwa d'Egypes qui eux sont des Amazigh au pays de Pharaon

                      A la chaîne

                      L'histoire vidée de sa logique dynamique n'est pas de l'Histoire mais de la narration romancée.


                      .../...
                      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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