L’écriture au féminin continue de susciter l’intérêt des femmes en particulier, car ce sont les premières à considérer que celle-ci, dans toutes ses dimensions, est une forme d’expression inégalable par l’écho positif qu’elle véhicule.
Quand une femme saoudienne vient à témoigner, par un ouvrage, la souffrance des femmes en Arabie saoudite et la répression dont elles sont victimes, cela va du courage et du combat pour les libertés individuelles. L’association Femmes en communication se veut un relais pour toutes ces femmes qui écrivent, qui dénoncent des fléaux de société mais aussi pour celles qui restent muettes.
Cette association organise à partir de demain, et pour deux jours, le premier colloque arabe dédié aux «conditions de la femme et l’écriture féminine». Lors d’une conférence de presse tenue hier à l’Institut national de la musique, la présidente de l’association, Mme Nafissa Lahrèche, a tenté d’expliquer le choix de cette thématique. Pour elle, c’est l’occasion pour toutes ces femmes écrivaines du monde arabe d’échanger leurs expériences. Pas seulement celle de l’exercice de l’écriture mais essentiellement les expériences amères de la vie quotidienne. Des sociétés qui aspirent à la modernité, et qui, à la fois, sont gangrenées par des traditions complexes. Certes appuyées par leurs écrits, ces militantes des droits humains parleront de la femme et la religion, la femme et le savoir, la femme et la famille.
Lorsque l’auteure Afaf Saïd évoquera la circoncision des filles en Egypte, cela fera monter la colère certes de ses consœurs en Arabie saoudite frappées par le phénomène du niqab qui n’est pas plus une répression qu’un devoir religieux. Un thème sur lequel témoignera l’écrivaine saoudienne Samar El-Mokrane. Rana Hassini, qui vient de la Jordanie, soulèvera, à son tour, la loi du silence qui accompagne les crimes d’honneur, l’inceste notamment commis dans son pays par les hommes au sein de leur propre foyer.
Un sujet tabou et un crime resté à ce jour impuni par la justice jordanienne. La femme palestinienne sera à l’honneur, par la présence à ce colloque de Naâma Khaled, pour dire tous les maux des femmes dans un pays opprimé par les forces de l’armée israélienne.
Durant deux journées, défileront à la tribune toutes ces femmes courageuses qui ont un objectif en commun, celui de porter haut et fort la voix des femmes muettes. Le mutisme est aussi une forme d’expression qu’a essayée d’analyser l’écrivaine algérienne Fadhéla Farouk.
Par le Soir
Quand une femme saoudienne vient à témoigner, par un ouvrage, la souffrance des femmes en Arabie saoudite et la répression dont elles sont victimes, cela va du courage et du combat pour les libertés individuelles. L’association Femmes en communication se veut un relais pour toutes ces femmes qui écrivent, qui dénoncent des fléaux de société mais aussi pour celles qui restent muettes.
Cette association organise à partir de demain, et pour deux jours, le premier colloque arabe dédié aux «conditions de la femme et l’écriture féminine». Lors d’une conférence de presse tenue hier à l’Institut national de la musique, la présidente de l’association, Mme Nafissa Lahrèche, a tenté d’expliquer le choix de cette thématique. Pour elle, c’est l’occasion pour toutes ces femmes écrivaines du monde arabe d’échanger leurs expériences. Pas seulement celle de l’exercice de l’écriture mais essentiellement les expériences amères de la vie quotidienne. Des sociétés qui aspirent à la modernité, et qui, à la fois, sont gangrenées par des traditions complexes. Certes appuyées par leurs écrits, ces militantes des droits humains parleront de la femme et la religion, la femme et le savoir, la femme et la famille.
Lorsque l’auteure Afaf Saïd évoquera la circoncision des filles en Egypte, cela fera monter la colère certes de ses consœurs en Arabie saoudite frappées par le phénomène du niqab qui n’est pas plus une répression qu’un devoir religieux. Un thème sur lequel témoignera l’écrivaine saoudienne Samar El-Mokrane. Rana Hassini, qui vient de la Jordanie, soulèvera, à son tour, la loi du silence qui accompagne les crimes d’honneur, l’inceste notamment commis dans son pays par les hommes au sein de leur propre foyer.
Un sujet tabou et un crime resté à ce jour impuni par la justice jordanienne. La femme palestinienne sera à l’honneur, par la présence à ce colloque de Naâma Khaled, pour dire tous les maux des femmes dans un pays opprimé par les forces de l’armée israélienne.
Durant deux journées, défileront à la tribune toutes ces femmes courageuses qui ont un objectif en commun, celui de porter haut et fort la voix des femmes muettes. Le mutisme est aussi une forme d’expression qu’a essayée d’analyser l’écrivaine algérienne Fadhéla Farouk.
Par le Soir
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