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Le français langue officielle en Algérie: légitime et nécessaires ou les deux ?

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  • #46
    Comment veut-on faire usage de la langue qu'on apprend à l'école quand on la quitte dès qu'on est dans la rue ou à la maison?
    C'est aussi une question de temps. Si tu prends la France, les gens parlaient plus patois que français. Il aura fallu la scolarisation obligatoire et plusieurs générations pour que l'usage du français se généralise.

    C'est ce qui devrait se produire aussi, à terme pour l'Algérie.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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    • #47
      "Reforme" de l'Arabe:
      Je crois que 3-4 petites"reformes"grammaticales de l'Arabe classique peuvent faciliter les choses,et je me base sur les mechanismes de simplification de l'Anglais (la perte des declinaisons)du Turc et du Persan:

      1/Standardiser et unifier le suffixe de pluriel en "in"pour pluriel masculin et "at" pour pluriel feminin

      2/Eliminer les declinaisons de case,temps,personne et genre*

      3/Remplcaer
      w par u
      y par i
      'hemze par h

      4/Faire entrer les mots des autres langues(Anglais,Français,Berbere,Turc)etc...

      *il y a aussi un decalage entre le Persan et Turc academiques et parles bien qu'il s'agit de langues recentes(surtout pour l'actuel Turc vieil de seuleument 70ans mais ça n'a pas empeche la differentiation deja entre langue academique et langue parlee)

      Le trait commun entre Turc et Persan est le fait que les diphtongues "y" et "w" deviennet "i" et "u" dans les langues parlees de ces deux langues.
      exemple de la phrase "je ne mangerais pas"
      1/Turc academique
      Yemeyedjeyim
      2/Persan academique
      Nakhwaham khord
      a/Turc parle
      Yemidjem
      b/Persan parle
      Nakham khord
      On peut meme inclure le Français parle
      "j'vais pas manger"

      Ainsi la conjugaison de l'Arabe serait ainsi du verbe "la3ban"(jouer)
      1/Passe
      ena la3abt
      ente la3abt
      enti la3abt
      etc...

      2/Present
      ena al3ab
      ente al3ab
      etc...

      3/Futur
      ena sal3ab
      ente sal3ab
      etc...

      A l'image de l'anglais que l'un de ses atouts est sa simplification des traits indoeuropeens archaiques(qui sont restes par contre dans la langue Grecque "mourante")sa flexibilite et son ouveture(plus de mots Français dans la langue Anglaise que les mots Anglais propres)

      Autres exemples:
      ente sachri pisi(tu acheterais un PC)au lieu de
      ente satachtari 7asuban
      na7nu al3ab handball(nous jouons au handball)au lieu de
      na7nu nal3abu korata alyad.
      et ainsi de suite...
      Dernière modification par humanbyrace, 12 mai 2009, 21h58.
      يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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      • #48
        En fait, en Algérie on va à l'école pour apprendre une langue pour l'utiliser a apprendre d'autres sujets, surtout quand il faut apprendre les quatre formes pour dire douze par exemple.
        Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

        J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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        • #49
          Si tu prends la France, les gens parlaient plus patois que français. Il aura fallu la scolarisation obligatoire et plusieurs générations pour que l'usage du français se généralise.
          Absolument. En 1790, la France était un patchwork, d'un village à l'autre, il y avait des différences. L'unification du langage apparu nécessaire. Ce fut précédé d'une enquête de l'abbé Grégoire



          Avec une sorte d'effarement incrédule, l'Abbé Grégoire semble découvrir dans son rapport de juin 1794 qu'on ne parle "exclusivement" le français que dans "environ 15 départements" (sur 83).

          Pour noircir le tableau, il ajoute: "encore la langue y éprouve t-elle des altérations sensibles soit dans la prononciation, soit par l'emploi de termes impropres et surannés et il conclut par une phrase énigmatique: "surtout vers Sancerre"; chute qui contrarie quelque peu sa démonstration puisque la langue de Sancerre est "celle des expressions de Rabelais, Amyot et Montaigne". Grégoire énumère alors les noms des "30 patois" qui, regrette-t-il, rappellent les provinces d'autrefois: "le bas-breton, le normand, le picard, le rouchi ou wallon... le provençal... le catalan". Il n'hésite pas d'ailleurs, à placer dans les patois ce qu'il appelle "l'italien" (de Corse) et "l'allemand" des Haut et Bas-Rhin. Après avoir constaté l'extrême variété des langages, il note "qu'au moins 6 millions de Français, surtout dans les campagnes ignorent la langue nationale (...) et qu'un nombre égal est à peu près incapable de soutenir une conversation suivie" et qu'en définitive le nombre de ceux qui la parlent "purement" n'excède pas 3 millions (sur 28 millions d'habitants).
          près de 70 ans plus tard, une statistique de la deuxième moitié du XIXème siècle (en 1863) comptabilise encore 7,5 millions de Français ignorant la langue nationale (sur près de 38 millions d'âmes).

          Les témoignages sont éloquents. Selon un auteur qui écrit à la fin du Second Empire , les enfants du Lauragais ne retiennent guère le français appris à l'école; il ne "laisse pas plus de trace que le latin n'en laisse à la plupart des élèves sortis des collèges". Et ils reparlent "le patois au logis paternel".

          Mieux, en 1926, le grammairien Ferdinand Brunot écrit dans son "Histoire de la langue française" : "Au XVIIIème siècle, comme de nos jours, le patois était chez lui partout où l'on causait au village (...). A l'heure actuelle, le français est la langue des villes, le patois la langue des campagnes".
          Même en 1960, les patois n'était pas rares du tout.
          Dernière modification par Alain, 12 mai 2009, 22h42.

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          • #50
            de la multitude de patois vers le français commun donc en France...
            Au Québec, ca s'est fait de manière accélérée ( pour préserver la francophonie du Québec dans un océan anglophone)
            En Algérie, il en est qui proposent l'inverse et rien de moins.
            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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            • #51
              En Algérie, il en est qui proposent l'inverse et rien de moins.
              Pourquoi faire comme tout le monde?

              Plus sérieusement, les jeunes générations sont plus à l'aise en arabe qu'en français. Il est probable que l'usage de l'arabe se généralise d'ici 1 génération ou 2.
              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

              Commentaire


              • #52
                patois
                Il s'agit de langues distinctes(Breton,Basque,Occitan,Flamand,Allemand, Italien,Catalan...)a cote des dialectes.
                يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

                Commentaire


                • #53
                  @Bachi

                  En Algérie, il en est qui proposent l'inverse et rien de moins.

                  Ce n'est pas innocent tu sais. Du moins le souci est loin d'être aussi "pratique" qu'ils ne l'affichent. C'est fortement politique, et foncièrement anti-arabe, car aux yeux de certains, la médiocrité du dialectale peut procurer un certain bien être vis-a-vis d'autres idiomes que l'arabe (classique) éclipse assez facilement ...
                  "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                  • #54
                    Envoyé par Zakia
                    C'est aussi une question de temps. Si tu prends la France, les gens parlaient plus patois que français. Il aura fallu la scolarisation obligatoire et plusieurs générations pour que l'usage du français se généralise.

                    C'est ce qui devrait se produire aussi, à terme pour l'Algérie.
                    Je suis d'accord avec toi. Chaque année, des mots où expressions de l'arabe classique rentrent dans le dialecte algérien, (ex : "ay wâhad", etc).

                    D'autant plus que les enfants apprennent l'arabe de plus en plus tôt (chansons, dessins animés, etc).
                    Dernière modification par Invité, 12 mai 2009, 23h35.

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                    • #55
                      Par contre.... pour ce qui est du français....


                      Cette langue ne sera pas officielle en Algérie avant que l'anglais ne soit officiel en France.....

                      Moi j'appelle ça de la pure science-fiction.

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                      • #56
                        @HumanByRace
                        Oui plutot dialecte.

                        Commentaire


                        • #57
                          Tant qu'à faire

                          et le turk? ils sont restés plus longtemps que les françaisallez au moins à alger, beaucoup d'algérois se considèrent un peu turk, le latin je suis pas contre non plus, les romains les pauvres! ce fut parmi les premiers et tous les chrétiens en Algérie pourront faire leurs séminariat à Rome plus facilement

                          Commentaire


                          • #58
                            @Rica

                            C'est bien plus complique que pour les français a vrai dire.

                            D'abord il n'y pas eu tant de "turcs" au sens propre. Le plus souvent c'était des morisques, des espagnols, des italiens, des maltais, des grecs, des albanais ... etc. et qui de toute manière ils étaient concentres a Alger meme, epousant parfois des femmes locales. Le turc n'était donc pas vraiment la langue dominante, et le parler algerois était des cette epoque une sorte de patchwork, une lingua franca qui reliait tout ce monde.

                            Ensuite, les turcs etant de confession et de culture musulmanes, l'arabe demeurait largement en usage et il n'y eut pas reellement de rupture entre la periode ottomane et celle qui la preceda. Il en fut tout autrement avec les francais.
                            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

                            Commentaire


                            • #59
                              harrachi

                              Ensuite, les turcs etant de confession et de culture musulmanes, l'arabe demeurait largement en usage et il n'y eut pas reellement de rupture entre la periode ottomane et celle qui la preceda. Il en fut tout autrement avec les francais.
                              j'imagine bien, OK. rassures moi tu m'as pas lu au 1er degré

                              Commentaire


                              • #60
                                C'est aussi une question de temps. Si tu prends la France, les gens parlaient plus patois que français. Il aura fallu la scolarisation obligatoire et plusieurs générations pour que l'usage du français se généralise.

                                C'est ce qui devrait se produire aussi, à terme pour l'Algérie.
                                Tu rêve, ou bien mon village aura déclaré l'indépendance entre temps.

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