Si un bond qualitatif a été fait dans le sens de l’écriture plus ou moins dépassionnée de cette étape complexe de l’histoire commune entre l’Algérie et la France, le mérite en revient à certains historiens lucides qui ont su faire dépasser à l’opinion et aux acteurs politiques le complexe d’une période peu glorieuse de la République française.
Bien avant la loi de février 2005 adoptée par les parlementaires français par laquelle il est fait obligation aux enseignants de mentionner le rôle ‘’positif’’ de la colonisation, une sorte de retour du refoulé a commencé à s’étaler dans les manifestations publiques en France comme en Algérie et dans certaines publications d’historiens ou de mémorialistes, aussi bien sur la rive sud que sur la rive nord de la Méditerranée. Sur le plan de la logique de l’histoire, cette remontée de l’intérêt accordée à une période révolue, maintenant vieille de 47 ans, se pose pour les uns comme une catharsis nécessaire et pour les autres comme une réappropriation du moi historique participant d’un légitime processus identificatoire. Il s’agit aussi, sans doute, de combler un silence trop pesant derrière lequel s’abritent moult incompréhensions, haines, rancœurs et esprit de revanche.
Sans que l’historiographie ait le temps et le loisir de collationner ou de récoler les témoignages, les mémoires et les “jugements’’ des uns et des autres produits pendant près d’un demi-siècle, une frénésie sans égal s’est emparée, depuis deux ans, des historiens, hommes de culture et spécialistes des médias, frénésie qui les a mis sur la “piste” coloniale.
Lorsqu’on parle de colonialisme dans les aréopages et cercles politiques de l’Hexagone, le premier pays qui vient à l’esprit, la première terre de délices qui prend les allures de ‘’paradis perdu’’, est indubitablement l’Algérie. Le soleil de la Méditerranée, la senteur des jasmins, la couleur ocre des sables et d’autres ingrédients exotiques font partie de ce romantisme désuet qui n’a pas toujours son équivalent sur le terrain, particulièrement pour les populations autochtones pour qui le colonialisme n’était ni une parenthèse ludique ni une entreprise de civilisation. De tous les colonialismes du 19e siècle, celui qu’a eu à vivre l’Algérie était des plus sauvages, des plus répressifs et des moins fertiles. Contrairement à la Tunisie et au Maroc-occupés respectivement en 1888 et 1912-, où le type d’occupation était le protectorat (à l’image des condominiums britanniques dans certains pays asiatiques), l’occupation de l’Algérie était une colonisation de peuplement. Au milieu des années 1950, un million d’Européens de différentes origines ethniques et géographiques (Alsaciens, Lorrains, Languedociens, Italiens, Espagnols, Maltais) vivaient à côté de neufs millions d’“Indigènes”, étrangers dans leur pays.
La logique imparable de la colonisation
Les populations étaient écrasées durant plus d’un siècle par un système colonial dont la logique est évidemment basée sur l’exploitation et la discrimination. Ce même régime colonial, issu du capitalisme triomphant du XIXe siècle, a bouleversé les structures familiales et foncières de la communauté tout en chamboulant profondément les données culturelles en place par la négation et l’avilissement de l’être et de l’identité algériens.
Au vu de son statut économique, administratif et social acquis par la violence et basé sur les privilèges, la population européenne ne pouvait qu’assurer sa primauté culturelle et idéologique dans un pays qu’elle considérait sien. Cela ne pouvait pas aller sans heurts face à une population autochtone confinée dans l’indigénat. Les expropriations des paysans, l’accélération du salariat capitaliste et la destruction des bases de la cellule familiale ont hâté une forme de déculturation dont les conséquences les plus immédiates étaient la dévalorisation de l’être algérien, la haine de soi et, in fine, le complexe du colonisé. Les formes d’acculturation auxquelles on pouvait s’attendre n’ont pas eu lieu, ou du moins avaient une portée très limitée, en raison de la logique coloniale basée sur la soumission. Les cas très rares d’indigènes affranchis du joug de l’ignorance à la faveur d’une certaine ‘’libéralisation’’ de l’école de Jules Ferry constituent plutôt une exception qu’une règle. Le résultat des courses fut qu’en 1962 le taux d’analphabétisme était effarant, soit plus de 80% de la population algérienne.
Quelle que fussent les différences d’angle de vue et les divergences d’approches, les élites algériennes de l’époque coloniale ont su décrypter l’entreprise de dépersonnalisation et de déculturation qui était mise en œuvre par les autorités, les institutions et les idéologues coloniaux. Parmi ces derniers, le cas le plus patent est sans aucun doute celui de Louis Bertrand (1866-1941) qui considérait que la colonisation de l’Algérie n’est qu’un juste retour des choses, qu’un rétablissement d’un fait historique, puisque l’Afrique du Nord était une patrie ‘’latine’’ dont les Européens ont été ‘’injustement’’ dépossédés.
Une “œuvre de civilisation” problématique
Les premiers auteurs qui ont eu un contact intime avec l’Algérie étaient ceux qui ont accompagné les différentes expéditions menées dans les diverses régions d’Algérie. Il se trouve que la plupart de ces écrivains sont d’abord des militaires qui, selon le cas, ont servi d’interprètes, de guides ethnographiques ou, sur le tard, de mémorialistes. Il en est ainsi de d’Eugène Daumas qui fut affecté en 1835 au 2e régiment d’Afrique. Chef du renseignement, il maîtrisait la langue arabe. C’est en 1853 qu’il publie ses Mœurs et coutumes d’Algérie, alors qu’il venait d’être nommé général de division. Il deviendra par la suite sénateur, puis conseiller de Napoléon III. Il accompagnera l’émir Abdelkader dans ses différentes résidences-prisons. Même si le genre d’écrit lié directement à la conquête coloniale ne présente pas de prime abord une valeur littéraire au sens strict du terme, il n’en demeure pas moins qu’il constitue une bonne partie de ce qui est appelé la superstructure idéologique, révélatrice des mobiles de la colonisation, allant parfois jusqu’à la justifier d’une façon dogmatique et des préjugés occidentaux qui pèsent sur leur vision tantôt d’un “Orient charmeur” inspiré des Mille et Une nuits, tantôt “d’une contrée sauvage” qu’il y a lieu de civiliser. Daumas écrit à propos des Algériens : "Il faut nous rappeler l’intolérance ombrageuse de ce peuple, où la première loi religieuse est la recommandation de la guerre sainte, et c’est la continuer pour son compte personnel, cette guerre qui est l’entrée la plus sûre au paradis, que de lutter privément contre un chrétien avec toutes les années que Dieu fournit. Que sera-ce donc si l’intérêt s’en mêle et vient à l’appui de la piété ?". En Kabylie, "tout homme doit être considéré comme un soldat qui sert depuis quinze ans jusqu’à soixante au moins. C’est donc une méprise étrange, et trop commune pour être tue, que celle d’évaluer la population kabyle d’après la quantité de fusils, ou réciproquement, sur le pied d’un guerrier par six personnes, comme on le fait en Europe. Les combattants dans ce pays doivent former le tiers de la population complète ; en calculant sur cette base, on se trompera de peu".
En s’attachant à décrire la société kabyle dans ses moindres faits et gestes, Daumas n’échappe pas aux clichés qui consistent à opposer la société kabyle à la société arabe. Les moindres différences, par ailleurs connues et qui, avec la conception moderne de la société, constituent plutôt une richesse des diverses régions d’un pays, sont ici élevées au rang de données figées, génétiques, se situant dans une insoluble dichotomie culturelle et sociologique du pays. Les comparaisons auxquelles se livre l’auteur ne sont pas non plus dénuées du poids des idées préconçues. "Politiquement parlant, la Kabylie est une espèce de Suisse sauvage. Elle se compose de tribus indépendantes les unes des autres, du moins en droit ; se gouvernant elles-mêmes comme des cantons, comme des États distincts, et dont la fédération n’a pas même de caractère permanent, ni de gouvernement central. Autant de tribus, autant d’unités ; mais ces unités se groupent diversement selon les intérêts politiques du jour. Il en résulte des ligues offensives et défensives qui portent le nom de soff (rang, ligne)".
Les écrits d’ordre ethnologique ne sont pas l’apanage de militaires ou de religieux. Avec une valeur littéraire qui se veut sûre, loin du didactisme et esthétiquement établie, des auteurs français du 19e siècle ont développé un exotisme qui n’a rien à envier à la peinture orientaliste telle qu’elle investie par exemple par Eugène Delacroix. L’œuvre mythique de ce dernier intitulée Femmes d’Alger dans leur appartement a été exposée au Salon de 1834 et fut aussitôt acquise par le roi Louis-Philippe. D’autres œuvres picturales versant dans une exotisme très en vogue ont eu les faveurs des cercles romantiques en Europe. Sur le plan des écrits littéraires, les Voyages en Orient se multiplièrent en France et en Angleterre. Les plus célèbres sont sans conteste ceux de Lamartine et de Gérard de Nerval.
Avec “Les Contes du Lundi’’ d’Alphonse Daudet (1873), nous abordons le contact entre l’Algérie et la littérature française de fiction. Ayant fait plusieurs voyages en Algérie avec son cousin Reynaud dans les années 1860, il en ramena des pages romantiques sous forme de contes où l’exotisme et les couleurs locales ont été beaucoup appréciés par les lecteurs de la Métropole. Outre les dessins et les tableaux de peinture que lui inspirèrent l’Algérie et ses paysages, Eugène Fromentin a fait des tableaux expressifs par le moyen de textes narratifs particulièrement dans ses deux ouvrages : Un été dans le Sahara (1856) et Une année dans le Sahel (1858).
En effet, chez Fromentin, se conjuguent l’esprit d’évasion, nourri par la découverte de terres étrangères, et la curiosité du naturaliste qui confère à ses œuvres couleurs et précision.
Bien avant la loi de février 2005 adoptée par les parlementaires français par laquelle il est fait obligation aux enseignants de mentionner le rôle ‘’positif’’ de la colonisation, une sorte de retour du refoulé a commencé à s’étaler dans les manifestations publiques en France comme en Algérie et dans certaines publications d’historiens ou de mémorialistes, aussi bien sur la rive sud que sur la rive nord de la Méditerranée. Sur le plan de la logique de l’histoire, cette remontée de l’intérêt accordée à une période révolue, maintenant vieille de 47 ans, se pose pour les uns comme une catharsis nécessaire et pour les autres comme une réappropriation du moi historique participant d’un légitime processus identificatoire. Il s’agit aussi, sans doute, de combler un silence trop pesant derrière lequel s’abritent moult incompréhensions, haines, rancœurs et esprit de revanche.
Sans que l’historiographie ait le temps et le loisir de collationner ou de récoler les témoignages, les mémoires et les “jugements’’ des uns et des autres produits pendant près d’un demi-siècle, une frénésie sans égal s’est emparée, depuis deux ans, des historiens, hommes de culture et spécialistes des médias, frénésie qui les a mis sur la “piste” coloniale.
Lorsqu’on parle de colonialisme dans les aréopages et cercles politiques de l’Hexagone, le premier pays qui vient à l’esprit, la première terre de délices qui prend les allures de ‘’paradis perdu’’, est indubitablement l’Algérie. Le soleil de la Méditerranée, la senteur des jasmins, la couleur ocre des sables et d’autres ingrédients exotiques font partie de ce romantisme désuet qui n’a pas toujours son équivalent sur le terrain, particulièrement pour les populations autochtones pour qui le colonialisme n’était ni une parenthèse ludique ni une entreprise de civilisation. De tous les colonialismes du 19e siècle, celui qu’a eu à vivre l’Algérie était des plus sauvages, des plus répressifs et des moins fertiles. Contrairement à la Tunisie et au Maroc-occupés respectivement en 1888 et 1912-, où le type d’occupation était le protectorat (à l’image des condominiums britanniques dans certains pays asiatiques), l’occupation de l’Algérie était une colonisation de peuplement. Au milieu des années 1950, un million d’Européens de différentes origines ethniques et géographiques (Alsaciens, Lorrains, Languedociens, Italiens, Espagnols, Maltais) vivaient à côté de neufs millions d’“Indigènes”, étrangers dans leur pays.
La logique imparable de la colonisation
Les populations étaient écrasées durant plus d’un siècle par un système colonial dont la logique est évidemment basée sur l’exploitation et la discrimination. Ce même régime colonial, issu du capitalisme triomphant du XIXe siècle, a bouleversé les structures familiales et foncières de la communauté tout en chamboulant profondément les données culturelles en place par la négation et l’avilissement de l’être et de l’identité algériens.
Au vu de son statut économique, administratif et social acquis par la violence et basé sur les privilèges, la population européenne ne pouvait qu’assurer sa primauté culturelle et idéologique dans un pays qu’elle considérait sien. Cela ne pouvait pas aller sans heurts face à une population autochtone confinée dans l’indigénat. Les expropriations des paysans, l’accélération du salariat capitaliste et la destruction des bases de la cellule familiale ont hâté une forme de déculturation dont les conséquences les plus immédiates étaient la dévalorisation de l’être algérien, la haine de soi et, in fine, le complexe du colonisé. Les formes d’acculturation auxquelles on pouvait s’attendre n’ont pas eu lieu, ou du moins avaient une portée très limitée, en raison de la logique coloniale basée sur la soumission. Les cas très rares d’indigènes affranchis du joug de l’ignorance à la faveur d’une certaine ‘’libéralisation’’ de l’école de Jules Ferry constituent plutôt une exception qu’une règle. Le résultat des courses fut qu’en 1962 le taux d’analphabétisme était effarant, soit plus de 80% de la population algérienne.
Quelle que fussent les différences d’angle de vue et les divergences d’approches, les élites algériennes de l’époque coloniale ont su décrypter l’entreprise de dépersonnalisation et de déculturation qui était mise en œuvre par les autorités, les institutions et les idéologues coloniaux. Parmi ces derniers, le cas le plus patent est sans aucun doute celui de Louis Bertrand (1866-1941) qui considérait que la colonisation de l’Algérie n’est qu’un juste retour des choses, qu’un rétablissement d’un fait historique, puisque l’Afrique du Nord était une patrie ‘’latine’’ dont les Européens ont été ‘’injustement’’ dépossédés.
Une “œuvre de civilisation” problématique
Les premiers auteurs qui ont eu un contact intime avec l’Algérie étaient ceux qui ont accompagné les différentes expéditions menées dans les diverses régions d’Algérie. Il se trouve que la plupart de ces écrivains sont d’abord des militaires qui, selon le cas, ont servi d’interprètes, de guides ethnographiques ou, sur le tard, de mémorialistes. Il en est ainsi de d’Eugène Daumas qui fut affecté en 1835 au 2e régiment d’Afrique. Chef du renseignement, il maîtrisait la langue arabe. C’est en 1853 qu’il publie ses Mœurs et coutumes d’Algérie, alors qu’il venait d’être nommé général de division. Il deviendra par la suite sénateur, puis conseiller de Napoléon III. Il accompagnera l’émir Abdelkader dans ses différentes résidences-prisons. Même si le genre d’écrit lié directement à la conquête coloniale ne présente pas de prime abord une valeur littéraire au sens strict du terme, il n’en demeure pas moins qu’il constitue une bonne partie de ce qui est appelé la superstructure idéologique, révélatrice des mobiles de la colonisation, allant parfois jusqu’à la justifier d’une façon dogmatique et des préjugés occidentaux qui pèsent sur leur vision tantôt d’un “Orient charmeur” inspiré des Mille et Une nuits, tantôt “d’une contrée sauvage” qu’il y a lieu de civiliser. Daumas écrit à propos des Algériens : "Il faut nous rappeler l’intolérance ombrageuse de ce peuple, où la première loi religieuse est la recommandation de la guerre sainte, et c’est la continuer pour son compte personnel, cette guerre qui est l’entrée la plus sûre au paradis, que de lutter privément contre un chrétien avec toutes les années que Dieu fournit. Que sera-ce donc si l’intérêt s’en mêle et vient à l’appui de la piété ?". En Kabylie, "tout homme doit être considéré comme un soldat qui sert depuis quinze ans jusqu’à soixante au moins. C’est donc une méprise étrange, et trop commune pour être tue, que celle d’évaluer la population kabyle d’après la quantité de fusils, ou réciproquement, sur le pied d’un guerrier par six personnes, comme on le fait en Europe. Les combattants dans ce pays doivent former le tiers de la population complète ; en calculant sur cette base, on se trompera de peu".
En s’attachant à décrire la société kabyle dans ses moindres faits et gestes, Daumas n’échappe pas aux clichés qui consistent à opposer la société kabyle à la société arabe. Les moindres différences, par ailleurs connues et qui, avec la conception moderne de la société, constituent plutôt une richesse des diverses régions d’un pays, sont ici élevées au rang de données figées, génétiques, se situant dans une insoluble dichotomie culturelle et sociologique du pays. Les comparaisons auxquelles se livre l’auteur ne sont pas non plus dénuées du poids des idées préconçues. "Politiquement parlant, la Kabylie est une espèce de Suisse sauvage. Elle se compose de tribus indépendantes les unes des autres, du moins en droit ; se gouvernant elles-mêmes comme des cantons, comme des États distincts, et dont la fédération n’a pas même de caractère permanent, ni de gouvernement central. Autant de tribus, autant d’unités ; mais ces unités se groupent diversement selon les intérêts politiques du jour. Il en résulte des ligues offensives et défensives qui portent le nom de soff (rang, ligne)".
Les écrits d’ordre ethnologique ne sont pas l’apanage de militaires ou de religieux. Avec une valeur littéraire qui se veut sûre, loin du didactisme et esthétiquement établie, des auteurs français du 19e siècle ont développé un exotisme qui n’a rien à envier à la peinture orientaliste telle qu’elle investie par exemple par Eugène Delacroix. L’œuvre mythique de ce dernier intitulée Femmes d’Alger dans leur appartement a été exposée au Salon de 1834 et fut aussitôt acquise par le roi Louis-Philippe. D’autres œuvres picturales versant dans une exotisme très en vogue ont eu les faveurs des cercles romantiques en Europe. Sur le plan des écrits littéraires, les Voyages en Orient se multiplièrent en France et en Angleterre. Les plus célèbres sont sans conteste ceux de Lamartine et de Gérard de Nerval.
Avec “Les Contes du Lundi’’ d’Alphonse Daudet (1873), nous abordons le contact entre l’Algérie et la littérature française de fiction. Ayant fait plusieurs voyages en Algérie avec son cousin Reynaud dans les années 1860, il en ramena des pages romantiques sous forme de contes où l’exotisme et les couleurs locales ont été beaucoup appréciés par les lecteurs de la Métropole. Outre les dessins et les tableaux de peinture que lui inspirèrent l’Algérie et ses paysages, Eugène Fromentin a fait des tableaux expressifs par le moyen de textes narratifs particulièrement dans ses deux ouvrages : Un été dans le Sahara (1856) et Une année dans le Sahel (1858).
En effet, chez Fromentin, se conjuguent l’esprit d’évasion, nourri par la découverte de terres étrangères, et la curiosité du naturaliste qui confère à ses œuvres couleurs et précision.
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