Le tout Sidi Bel Abbes vit une ambiance électrique au rythme des défilés et des danses, jeudi, au quatrième jour du 5e festival international de danse populaire.
Depuis le coup d'envoi de cette édition, dimanche dernier, le grand public a savouré la chorégraphie déambulatoire, sur le parvis du théâtre de verdure et le stade de la ville.
Des chorégraphes irakiens, sénégalais, palestiniens, tchèques, italiens, entre autres nationalités, font de ce forum "la grande fête de l'amitié" avec une remarquable variété de danses populaires exécutées "en tant qu'expressions vivantes" d'une constellation de cultures "si différentes, mais transmettant le même message de paix et de fraternité", ont souligné des artistes.
De la maison de la culture via le centre ville jusqu' à la place El Wiam, le théâtre de verdure, l'ambiance de fête habille la ville. Ce festival international
de danse populaire représente pour le Sénégal "beaucoup de choses, plus particulièrement l' unité africaine", a déclaré à l'APS le président de la troupe sénégalaise, M. Mallal Ndiay, président de la fédération nationale des ballets et des danses fondamentale du Sénégal.
"C' est la fête, et j'espère que l'on vivra des moments similaires au festival des art nègres qui se déroulera 1er au 13 août au Sénégal", a-t-il dit, expliquant que "la danse est un patrimoine immatériel qu'il faut absolument préserver".
"Nous souhaitons travailler d' avantage avec les groupes d'artistes algériens", a-t-il poursuivi, faisant valoir que "la danse est l'un des modes d'expression les plus purs, les plus humains" et qu'elle véhicule le "substrat de l'histoire, de la philosophie, de la religion, des mythes, des cultures de société de chaque continent".
M. Mallal Ndiay, qui est également professeur chorégraphe, participe au festival international de Sidi Bel Abbes avec la danse "Bougarabou", qui raconte "l'héritage d' une civilisation et d'une culture qui a pu résister à tout type d' invasion culturelle".
De son côté, Mme Houria El Far, présidente de la troupe palestinienne El Koufiya, a estimé que "cet événement permet de voir le Palestinien en tant qu' individu appartenant à une société, et à une culture authentique", celle de la Terre de Palestine, aujourd'hui morcelée par l'occupation israélienne.
A la tête d'une troupe de 15 danseurs, Houria El Far, qui a rendu un vibrant hommage à l'Algérie pour son soutien inconditionnel à la cause palestinienne, a présenté une danse décrivant la période des moissons, une fresque chorégraphique invitant le spectateur à connaître le patrimoine riche de la Palestine. .
A travers cette danse, Houria El Far, souhaite "rappeler au monde la tragédie du peuple palestinien", mais aussi montrer "les différentes énergies créatrices des Palestiniens".
Tout comme le théâtre, la danse est également une arme pour dénoncer l'occupation israélienne qui cherche à déstructurer l'identité nationale palestinienne. "Nous continuerons à lutter, et nous sommes persuadés qu'un jour nous aurons notre liberté " a-t-elle assuré.
Par APS
Depuis le coup d'envoi de cette édition, dimanche dernier, le grand public a savouré la chorégraphie déambulatoire, sur le parvis du théâtre de verdure et le stade de la ville.
Des chorégraphes irakiens, sénégalais, palestiniens, tchèques, italiens, entre autres nationalités, font de ce forum "la grande fête de l'amitié" avec une remarquable variété de danses populaires exécutées "en tant qu'expressions vivantes" d'une constellation de cultures "si différentes, mais transmettant le même message de paix et de fraternité", ont souligné des artistes.
De la maison de la culture via le centre ville jusqu' à la place El Wiam, le théâtre de verdure, l'ambiance de fête habille la ville. Ce festival international
de danse populaire représente pour le Sénégal "beaucoup de choses, plus particulièrement l' unité africaine", a déclaré à l'APS le président de la troupe sénégalaise, M. Mallal Ndiay, président de la fédération nationale des ballets et des danses fondamentale du Sénégal.
"C' est la fête, et j'espère que l'on vivra des moments similaires au festival des art nègres qui se déroulera 1er au 13 août au Sénégal", a-t-il dit, expliquant que "la danse est un patrimoine immatériel qu'il faut absolument préserver".
"Nous souhaitons travailler d' avantage avec les groupes d'artistes algériens", a-t-il poursuivi, faisant valoir que "la danse est l'un des modes d'expression les plus purs, les plus humains" et qu'elle véhicule le "substrat de l'histoire, de la philosophie, de la religion, des mythes, des cultures de société de chaque continent".
M. Mallal Ndiay, qui est également professeur chorégraphe, participe au festival international de Sidi Bel Abbes avec la danse "Bougarabou", qui raconte "l'héritage d' une civilisation et d'une culture qui a pu résister à tout type d' invasion culturelle".
De son côté, Mme Houria El Far, présidente de la troupe palestinienne El Koufiya, a estimé que "cet événement permet de voir le Palestinien en tant qu' individu appartenant à une société, et à une culture authentique", celle de la Terre de Palestine, aujourd'hui morcelée par l'occupation israélienne.
A la tête d'une troupe de 15 danseurs, Houria El Far, qui a rendu un vibrant hommage à l'Algérie pour son soutien inconditionnel à la cause palestinienne, a présenté une danse décrivant la période des moissons, une fresque chorégraphique invitant le spectateur à connaître le patrimoine riche de la Palestine. .
A travers cette danse, Houria El Far, souhaite "rappeler au monde la tragédie du peuple palestinien", mais aussi montrer "les différentes énergies créatrices des Palestiniens".
Tout comme le théâtre, la danse est également une arme pour dénoncer l'occupation israélienne qui cherche à déstructurer l'identité nationale palestinienne. "Nous continuerons à lutter, et nous sommes persuadés qu'un jour nous aurons notre liberté " a-t-elle assuré.
Par APS
