L'arrivée, en 1609, de réfugies musulmans venus d'Espagne, les Andalous provoqua une première renaissance de la ville. Parmi eux, un important contingent de Hornacheros (originaires de Hornachos), aidèrent le sultan saadien Moulay Zidân à affermir son trône. Les nouveaux venus, rejoints par d'autres Andalous, occupèrent l'emplacement de l'actuelle médina, connue des lors sous le nom de Sale-le-Neuf, par opposition à Sale-le- Vieux situe sur l'autre rive du Bou Regreg.
Un État vivant de piraterie. Hornacheros et Andalous instituèrent, en 1627, une curieuse république sous le nom de République du Bou Regreg. L'actuelle kasba des Oudaïa leur tenait lieu de capitale. Un caïd élu pour un an, assisté d'un conseil, présidait aux destinées de cet étrange petit Etat vivant de piraterie et occupant ses loisirs à de continuelles luttes triangulaires entre Andalous, Hornacheros el habitants de Sale le Vieux.
La piraterie procurait à cette république la totalité de ses ressource,. L'argent amasse en Espagne par les Hornacheros leur permit d'équiper une flotte importante et leur soif de vengeance fit le reste. Des renégats européens vinrent se joindre à eux, telle le Hollandais Jan Janssen, plus connu pour ses redoutables exploits sous le nom de Morat RaÏs.
Les vaisseaux espagnols et portugais furent au début les seules victimes de cette guerre de course puis, il l'instar des pirates d'Alger, les Saletins s'attaquèrent à tous les navires. Ils s'aventurèrent jusque dans les eaux britanniques et même dans les parages de Terre-Neuve. La France et l'Angleterre eurent particulièrement à souffrir de cette agressivité, d'autant que leur port quasi inviolable et leur kasba pratiquement inexpugnable rendaient inutiles les démonstrations navales de représailles. Les puissances européennes préférèrent négocier. Un marchand marseillais, Pierre Mazet, installe dans la cité depuis 1626, y fut le premier " consul de la nation française ". Assez paradoxalement d'ailleurs, les puissance européennes ne répugnaient pas à commercer avec les Saletins leur vendant même au besoin armes et munitions.
L'annexion de la République du Bou Regreg au royaume chérifien en 1666 ne modifia pas l'ordre des choses. Un gouverneur alaouite vint simplement assister le caïd et diriger les opérations pour le compte du souverain. Malgré les représailles, la piraterie ne pendra fin que sous le règne de Mou- y Abd er Rahman. Son dernier acte sera en 1829, la saisie d'un navire autrichien
Un État vivant de piraterie. Hornacheros et Andalous instituèrent, en 1627, une curieuse république sous le nom de République du Bou Regreg. L'actuelle kasba des Oudaïa leur tenait lieu de capitale. Un caïd élu pour un an, assisté d'un conseil, présidait aux destinées de cet étrange petit Etat vivant de piraterie et occupant ses loisirs à de continuelles luttes triangulaires entre Andalous, Hornacheros el habitants de Sale le Vieux.
La piraterie procurait à cette république la totalité de ses ressource,. L'argent amasse en Espagne par les Hornacheros leur permit d'équiper une flotte importante et leur soif de vengeance fit le reste. Des renégats européens vinrent se joindre à eux, telle le Hollandais Jan Janssen, plus connu pour ses redoutables exploits sous le nom de Morat RaÏs.
Les vaisseaux espagnols et portugais furent au début les seules victimes de cette guerre de course puis, il l'instar des pirates d'Alger, les Saletins s'attaquèrent à tous les navires. Ils s'aventurèrent jusque dans les eaux britanniques et même dans les parages de Terre-Neuve. La France et l'Angleterre eurent particulièrement à souffrir de cette agressivité, d'autant que leur port quasi inviolable et leur kasba pratiquement inexpugnable rendaient inutiles les démonstrations navales de représailles. Les puissances européennes préférèrent négocier. Un marchand marseillais, Pierre Mazet, installe dans la cité depuis 1626, y fut le premier " consul de la nation française ". Assez paradoxalement d'ailleurs, les puissance européennes ne répugnaient pas à commercer avec les Saletins leur vendant même au besoin armes et munitions.
L'annexion de la République du Bou Regreg au royaume chérifien en 1666 ne modifia pas l'ordre des choses. Un gouverneur alaouite vint simplement assister le caïd et diriger les opérations pour le compte du souverain. Malgré les représailles, la piraterie ne pendra fin que sous le règne de Mou- y Abd er Rahman. Son dernier acte sera en 1829, la saisie d'un navire autrichien

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