Je ne sais pas trop comment introduire ce texte alors je dirais d’abord que c’est un article intéressant dont les informations, si elles sont avérées, nous en apprennent un peu plus sur la façon dont l’histoire de la seconde guerre mondiale a été mise en scène par les ennemis puis les vainqueurs d’Adolf Hitler.
Mais qu’on ne s’y méprenne pas, il est hors de mon propos de réhabiliter peu ou prou le chef de l’Allemagne nazie : le caractère hautement nocif de son idéologie et des actes qui en ont découlé est une certitude.
Ce que je veux dire, c’est que nous attendons toujours une histoire réelle de la formation puis de l’accession au pouvoir de l’idéologie nazie ainsi que du déclenchement de la guerre et des événements qui s’en sont ensuivis.
En fait cette historiographie existe et évolue au fil du travail des historiens. Cependant elle reste le domaine des spécialistes à l’université, dans les laboratoires de recherche, les éditions spécialisées. Je ne parle donc pas là de publications réputées apocryphes telles celles du professeur Faurisson par exemple, mais d’ouvrages connus et reconnus des institutions académiques. Les travaux deRobert O. Paxtonsur la France de Vichy sont un bon exemple du genre d’œuvres dont je parle.
Au lieu de quoi, l’histoire véhiculée par la presse écrite ou audio-visuelle tend à être dominée par un ensemble de mythes, de schémas réducteurs où les notions de bien et de mal (le nazisme étant le mal absolu) sont monnaie courante. De cet ensemble de mythes et de schémas, nulle rationalité ne saurait être dégagée et nous ne saurions en tirer aucun élément de compréhension du fait qu’un peuple éduqué a pu se laisser entraîner par quelqu’un généralement décrit comme fou.
Et ce n’est donc pas un hasard si l’historiographie grand public de cette période tend de plus en plus à se restreindre à ce qu’on appelle l’holocauste, c’est-à-dire la persécution et la tentative d’élimination des Juifs européens. C’est cette histoire mythifiée qui se prête à l’instrumentalisation idéologique notamment par le sionisme.
Ce que je veux dire, c’est que nous attendons toujours une histoire réelle de la formation puis de l’accession au pouvoir de l’idéologie nazie ainsi que du déclenchement de la guerre et des événements qui s’en sont ensuivis.
En fait cette historiographie existe et évolue au fil du travail des historiens. Cependant elle reste le domaine des spécialistes à l’université, dans les laboratoires de recherche, les éditions spécialisées. Je ne parle donc pas là de publications réputées apocryphes telles celles du professeur Faurisson par exemple, mais d’ouvrages connus et reconnus des institutions académiques. Les travaux deRobert O. Paxtonsur la France de Vichy sont un bon exemple du genre d’œuvres dont je parle.
Au lieu de quoi, l’histoire véhiculée par la presse écrite ou audio-visuelle tend à être dominée par un ensemble de mythes, de schémas réducteurs où les notions de bien et de mal (le nazisme étant le mal absolu) sont monnaie courante. De cet ensemble de mythes et de schémas, nulle rationalité ne saurait être dégagée et nous ne saurions en tirer aucun élément de compréhension du fait qu’un peuple éduqué a pu se laisser entraîner par quelqu’un généralement décrit comme fou.
Et ce n’est donc pas un hasard si l’historiographie grand public de cette période tend de plus en plus à se restreindre à ce qu’on appelle l’holocauste, c’est-à-dire la persécution et la tentative d’élimination des Juifs européens. C’est cette histoire mythifiée qui se prête à l’instrumentalisation idéologique notamment par le sionisme.
Pourtant, si on veut bien situer Hitler dans le contexte de son époque, on s’aperçoit que son discours sur la supériorité raciale n’avait rien d’aberrant ni d’original en son temps. Sur ce site internet, vous trouverez un échantillon de l’iconographie raciste utilisée par la plupart des parties au conflit, que ce soient les «bons» ou les « méchants.» La théorie de la supériorité de l’homme blanc était au minimum une idée reçue et partagée dans les sphères dirigeantes si ce n’est dans le petit peuple.
Winston Churchill avait par exemple synthétisé au mieux les idées islamophobes de l’époque et, deuxième guerre mondiale ou pas, nous voyons que ces thématiques islamophobes ressurgissent aujourd’hui.
Winston Churchill avait par exemple synthétisé au mieux les idées islamophobes de l’époque et, deuxième guerre mondiale ou pas, nous voyons que ces thématiques islamophobes ressurgissent aujourd’hui.
Preuve s’il en est que si les leçons de l’histoire coloniale n’ont pas été tirées, celles de la seconde guerre mondiale ne l’ont pas été non plus en dépit d’une inflation de films, documents, documentaires et autres supports pédagogiques.
J’en reviens maintenant au sujet de l’article, c’est-à-dire l’immense champion que fut Jesse Owens et sa poignée de mains avec Hitler. Cette poignée de mains est en réalité en plein dans l’actualité.
En effet l’athlète Jamaïcain Usayn (tiens, un prénom musulman) Bolt vient de s’illustrer dans le même stade et sur le même type d'épreuve que Jesse Owens il y a 73 ans. L’occasion pour le Figaro (et probablement d’autres journaux) de nous rappeler que en remportant la compétition, «L'icône noire narguait ainsi l'Allemagne nazie et ses revendications aryennes, au point que le Führer préféra quitter la tribune lorsque l'Allemand Lutz Long céda devant la légende en finale du saut en longueur ».
Assez curieux, dirons-nous que le Figaro considère que l’icône noire, ainsi qu’il désigne Owens, ait « nargué ainsi l’Allemagne nazie,» lui qui subissait la ségrégation aux Etats Unis, une pratique pas franchement reluisante.
Or si malgré cet article le doute subsiste encore sur la réalité de la poignée de mains entre le dirigeant nazi et Jesse Owens, ce qui est avéré par contre est que ce dernier affirmera plus tard avoir été mieux traité dans l’Allemagne nazie que dans les USA de la ségrégation.
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