Située à 1 800 mètres d’altitude dans le flanc sud du sommet Thamgout, la beauté féerique et le panorama paradisiaque font que le premier lien qu’on fait avec ces lieux de rêve aboutit automatiquement au tourisme au détriment des évènements qui se sont déroulés durant la Guerre de libération en raison de sa position stratégique que se sont les forces coloniales et les fédayins de l’ALN, sans répit tout le temps qu’a duré la guerre.
Thala Rana composée de deux mots, Thala source en kabyle et Rana qui n’a aucune signification en kabyle, doit être certainement un qualificatif français tiré du mot “rénette” une espèce de grenouille qui vit dans cette source et pour l’effet thérapeutique de son eau pour les reins.
Thala Rana située à distance égale entre le PC d’Akfadou et celui de Haïzer, a servi de lieu de repos et de transition à, toutes les grandes figures de la Révolution, Amirouche, Si El Houes, Krim Belkacem, Abderrahmane Mira, Oumrane, Slimane Amirat entre autres.
Le territoire jusqu’au sommet de Thamgout est composé de deux parties, celle inférieure (Ivalvaren), composée d’un tissu végétale dense et luxuriant qui permet de se soustraire aux jumelles ennemis et aux avions de reconnaissance dénommés les mouchards, la partie supérieure est par contre nue et rocheuse, truffée de grottes et de cavernes qui permettaient aux moudjahidine de se mettre à l’abri de l’artillerie au napalm et gaz asphyxiant que larguaient les avions de types réactions du sinistre bataillon de la 8e armée et les chasseurs Alpins.
De plus, ces rochers offrent une position imprenable contre l’armée de terre, qui malgré sa suprématie, les fédayins arrivent toujours à les repousser en causant des énormes pertes dans les rangs ennemis. Ich Oumehroum (pic du lion) à l’ouest, Imghouzen au centre et Izerouel à l’est, dès que les moudjahidine occupent ces trois positions, aucune force ne peut les déloger et peuvent résister plusieurs semaines aux assauts des troupes françaises qu’ils arrivent à neutraliser et à empêcher d’avancer.
A cela s’ajoute aux combattants de l’ALN, l’avantage de décrocher et s’échapper par plusieurs issues qu’offre Thala Rana, dès qu’ils sont à court de vivre et de munitions. Même le sinistre Bigeard qui a débarqué en 1957 d’un hélicoptère de combat à Saharidj, pour superviser en personne un assaut d’envergure contre Thala Rana n’est pas parvenu à encercler les centaines de combattants de l’ALN qui ont opposé une farouche résistance aux parachutistes dont les premiers rangs ont été décimés. Une opération qui a duré plusieurs jours, la majorité des citoyens de l’actuelle commune de Saharidj ont assisté en direct à l’un des plus féroces accrochages dans l’histoire de la Guerre de libération qui a duré plusieurs jours qui s’est soldé par d’énormes pertes dans les rangs français qui ont subi un échec cuisant reconnu par plusieurs officiers français qui l’ont relaté dans plusieurs ouvrages en écrivant leurs mémoires.
De nombreux citoyens encore vivants gardent vivace le souvenir du déluge feu qui s’est abattu sur Thala Rana, mais aussi les cris de victoire qui s’échappent des poitrines des moudjahidine, ils gardent aussi le souvenir des appels français qui détalent et qui prennent leurs jambes à leurs cous sans regarder en arrière.
Thala Rana garde toujours le secret de ces hauts faits d’armes. Toutes les tentatives initiées pour écrire l’histoire de ce légendaire lieu révolutionnaire se sont heurtées aux divergences des narrateurs qui n’arrivent pas à s’accorder sur le moindre récit à l’exception du colonel Abdellah Dellys qui a rédigé ses mémoires dans son livre au cœur de l’enfer mais se contentant honnêtement de raconter uniquement les batailles auxquelles il a assisté sans céder au… zaimisme ni aux fabulations.
Par La Dépêche de Kabylie
Thala Rana composée de deux mots, Thala source en kabyle et Rana qui n’a aucune signification en kabyle, doit être certainement un qualificatif français tiré du mot “rénette” une espèce de grenouille qui vit dans cette source et pour l’effet thérapeutique de son eau pour les reins.
Thala Rana située à distance égale entre le PC d’Akfadou et celui de Haïzer, a servi de lieu de repos et de transition à, toutes les grandes figures de la Révolution, Amirouche, Si El Houes, Krim Belkacem, Abderrahmane Mira, Oumrane, Slimane Amirat entre autres.
Le territoire jusqu’au sommet de Thamgout est composé de deux parties, celle inférieure (Ivalvaren), composée d’un tissu végétale dense et luxuriant qui permet de se soustraire aux jumelles ennemis et aux avions de reconnaissance dénommés les mouchards, la partie supérieure est par contre nue et rocheuse, truffée de grottes et de cavernes qui permettaient aux moudjahidine de se mettre à l’abri de l’artillerie au napalm et gaz asphyxiant que larguaient les avions de types réactions du sinistre bataillon de la 8e armée et les chasseurs Alpins.
De plus, ces rochers offrent une position imprenable contre l’armée de terre, qui malgré sa suprématie, les fédayins arrivent toujours à les repousser en causant des énormes pertes dans les rangs ennemis. Ich Oumehroum (pic du lion) à l’ouest, Imghouzen au centre et Izerouel à l’est, dès que les moudjahidine occupent ces trois positions, aucune force ne peut les déloger et peuvent résister plusieurs semaines aux assauts des troupes françaises qu’ils arrivent à neutraliser et à empêcher d’avancer.
A cela s’ajoute aux combattants de l’ALN, l’avantage de décrocher et s’échapper par plusieurs issues qu’offre Thala Rana, dès qu’ils sont à court de vivre et de munitions. Même le sinistre Bigeard qui a débarqué en 1957 d’un hélicoptère de combat à Saharidj, pour superviser en personne un assaut d’envergure contre Thala Rana n’est pas parvenu à encercler les centaines de combattants de l’ALN qui ont opposé une farouche résistance aux parachutistes dont les premiers rangs ont été décimés. Une opération qui a duré plusieurs jours, la majorité des citoyens de l’actuelle commune de Saharidj ont assisté en direct à l’un des plus féroces accrochages dans l’histoire de la Guerre de libération qui a duré plusieurs jours qui s’est soldé par d’énormes pertes dans les rangs français qui ont subi un échec cuisant reconnu par plusieurs officiers français qui l’ont relaté dans plusieurs ouvrages en écrivant leurs mémoires.
De nombreux citoyens encore vivants gardent vivace le souvenir du déluge feu qui s’est abattu sur Thala Rana, mais aussi les cris de victoire qui s’échappent des poitrines des moudjahidine, ils gardent aussi le souvenir des appels français qui détalent et qui prennent leurs jambes à leurs cous sans regarder en arrière.
Thala Rana garde toujours le secret de ces hauts faits d’armes. Toutes les tentatives initiées pour écrire l’histoire de ce légendaire lieu révolutionnaire se sont heurtées aux divergences des narrateurs qui n’arrivent pas à s’accorder sur le moindre récit à l’exception du colonel Abdellah Dellys qui a rédigé ses mémoires dans son livre au cœur de l’enfer mais se contentant honnêtement de raconter uniquement les batailles auxquelles il a assisté sans céder au… zaimisme ni aux fabulations.
Par La Dépêche de Kabylie