Les travaux de réalisation d’un musée devant être aménagé au cœur de la sinistre ferme Lucas qui servit de centre de torture durant l’époque coloniale, près de Batna, seront achevés durant le 1er semestre 2010, a indiqué, mercredi dernier, le directeur des moudjahidine de la wilaya.
Une enveloppe de 52,75 millions de dinars a été dégagée pour réaliser ce travail de restauration initié au titre du programme spécial de développement des Hauts-Plateaux. Lancés en 2007, les travaux entrepris en ce lieu baptisé, aujourd’hui, du nom du chahid Messaoudi Laïd ont atteint, selon le même responsable, un taux d’avancement de 90%.
Cette ferme, utilisée comme centre de torture, de tri et de transit durant la guerre de Libération nationale, sera désormais un musée de la mémoire destiné à restituer l'atmosphère de souffrance et la sauvagerie démentielle dont les détenus algériens avaient fait les frais, a-t-on indiqué.
Des scènes de torture seront illustrées au moyen de nombreux statues et autres monuments pour mettre en relief le «génie» des tortionnaires français dont la cruauté est encore aujourd’hui «racontée» par les murs maculés de la ferme Lucas. Le musée gardera le nom du chahid Messaoudi Laid, qui fut l’auteur de l'opération contre le colon Lucas avant de rejoindre les rangs de la glorieuse Révolution armée, a-t-on expliqué.
Le musée Messaoud- Laïd restera «un témoin des crimes barbares des forces coloniales qui ont exploité les 6 800 hectares de terres entourant cette ferme pour enfermer dans leurs entrailles les corps des chouhada morts sous la torture», soulignera la même source.
Une pratique d’un autre âge encore visible dans les étables de la ferme et dans deux puits, comme l'ont révélé les travaux de restauration en cours, a encore indiqué la même source.
Par le Soir
Une enveloppe de 52,75 millions de dinars a été dégagée pour réaliser ce travail de restauration initié au titre du programme spécial de développement des Hauts-Plateaux. Lancés en 2007, les travaux entrepris en ce lieu baptisé, aujourd’hui, du nom du chahid Messaoudi Laïd ont atteint, selon le même responsable, un taux d’avancement de 90%.
Cette ferme, utilisée comme centre de torture, de tri et de transit durant la guerre de Libération nationale, sera désormais un musée de la mémoire destiné à restituer l'atmosphère de souffrance et la sauvagerie démentielle dont les détenus algériens avaient fait les frais, a-t-on indiqué.
Des scènes de torture seront illustrées au moyen de nombreux statues et autres monuments pour mettre en relief le «génie» des tortionnaires français dont la cruauté est encore aujourd’hui «racontée» par les murs maculés de la ferme Lucas. Le musée gardera le nom du chahid Messaoudi Laid, qui fut l’auteur de l'opération contre le colon Lucas avant de rejoindre les rangs de la glorieuse Révolution armée, a-t-on expliqué.
Le musée Messaoud- Laïd restera «un témoin des crimes barbares des forces coloniales qui ont exploité les 6 800 hectares de terres entourant cette ferme pour enfermer dans leurs entrailles les corps des chouhada morts sous la torture», soulignera la même source.
Une pratique d’un autre âge encore visible dans les étables de la ferme et dans deux puits, comme l'ont révélé les travaux de restauration en cours, a encore indiqué la même source.
Par le Soir
