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Les Algériens et les Egyptiens sont-ils des Arabes ?

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  • Les Algériens et les Egyptiens sont-ils des Arabes ?

    LA QUESTION EST PLUS QUE JAMAIS D’ACTUALITÉ
    Les Algériens et les égyptiens sont-ils des Arabes?

    «Lorsque la vérité entrera en lutte avec le mensonge millénaire, nous aurons des ébranlements comme il n’y en eut jamais, une convulsion de tremblements de terre, un déplacement de montagnes et de vallées, tel qu’on n’en a jamais rêvé de pareils. Toutes les combinaisons de puissance de la vieille société auront alors sauté en l’air, car elles sont toutes assises sur le mensonge....» Nietzsche, (Ecce Homo)

    On parle souvent de monde arabe pour masquer des errances. Voici l’histoire d’une gigantesque canular, celui de faire croire à un monde arabe composé de «nations frères», démocrates dans leurs rapports et se portant mutuellement assistance à l’extérieur pour la cause sacrée à la fois de ce monde arabe et plus encore de la Oumma musulmane. Cruelle désillusion, mise en évidence par un match où tous les bas instincts de la nature humaine ont donné libre cours à tout ce que la raison réprouve. En effet, avec une rare unanimité transversale, des intellectuels organiques aux courtisans sans épaisseur des Frères musulmans à El Azhar, des partis politiques au petit peuple, tout ce beau monde voulait participer à la curée. Ainsi le pouvoir politique a réussi à attiser une haine qui ne demandait qu’à s’épanouir. Le régime égyptien, qui vit une atmosphère de fin de règne, pensait à tort se ressourcer à la suite de ce match que l’Algérie a eu l’outrecuidance de gagner. A bien des égard, ce but de Antar Yahia a fait plus de dégâts qu’aucune des batailles engagées et régulièrement perdues du pouvoir égyptien et dont l’image la plus humiliante et qui a fait le tour du monde est celle de centaines de chaussures abandonnées par de jeunes Egyptiens dans le désert du Sinaï, du fait de l’incurie des stratèges militaires égyptiens, à l’image de Sadate qui s’affublait indifféremment en militaire rappelant un officier de l’Armée des Indes, en galabia comme un paysan du haut Nil ou encore un gentleman anglais à la Sherlock Holmes avec pipe assortie. C’est dire si l’errance identitaire de l’Egypte d’aujourd’hui explique bien des choses, notamment de vivre sur un passé mythique comme un fonds de commerce.

    L’élève et le maître
    Sans vouloir refaire un cours d’histoire sur ce que sont ces Berbères, barbares, Kamel Bouchama écrit avec sa verve habituelle: «(...) Nos frères égyptiens sont loin de vouloir s’élever au niveau de leurs ancêtres dont nous avons été, en une période donnée de l’histoire pharaonique - nous les Berbères et non les "barbares", selon leur affabulation-, d’excellents maîtres. J’ai en mémoire d’illustres chefs berbères dont le pharaon Sheshonq 1er, fondateur de la première dynastie berbère d’Egypte, en 945 avant J.-C. et les autres qui lui ont succédé, tel le pharaon Osorkon II qui régna de 874 à 850 av. J.-C. ou Karomama, la reine berbère dont la statuette d’or, aujourd’hui conservée au musée du Louvre, compte parmi les chefs-d’oeuvre de l’art égyptien. Il y avait d’autres souverains assurément aussi célèbres que ceux qui les ont précédés, dont Nitocris qui portait le titre prestigieux d’épouse d’Ammon et fille du pharaon Psammétique 1er qui régna de 664 à 610 avant J.-C. (...)»(1)
    Dès le IXe siècle av. J.-C., des textes assyro-babyloniens et hébraïques, mentionnent sous le nom d’Arabes des populations parlant une langue sémitique et venant périodiquement du désert arabique vers la région syro-mésopotamienne. Puis ce nom est donné à toutes les tribus nomades de la péninsule arabique. Par leur langue comme par leurs croyances religieuses, les Arabes font partie du monde sémitique. Au Maghreb, les Berbères - qui auraient une origine chamito-sémitique - apparaissent à l’histoire et les premiers royaumes sont constitués. Du VIIIe au XIe siècle, le monde arabo-musulman se présente désormais comme un ensemble cohérent, dans lequel la foi, les institutions, la langue, la culture, les coutumes sont étroitement liées. Au tournant de l’an mille, l’arabe est parlé et écrit par tous. Toutefois, dans certaines régions, la langue locale est toujours utilisée, par exemple le berbère en Afrique du Nord. En Iran, on assiste à une renaissance de la langue et de la culture perses. L’histoire du monde musulman dépasse alors largement l’histoire du monde arabe, mais, pour le Proche-Orient et le Maghreb (cas de l’Algérie), elle se confond largement avec celle du puissant Empire ottoman. Les conquêtes des souverains ottomans n’entraînèrent pas de changements substantiels en Syrie, en Égypte et au Maghreb, qui tombèrent sous leur coupe. Les Algériens, pas plus ou pas moins que les Egyptiens, furent occupés par l’Empire ottoman. Au XVIIIe siècle, le déclin de la puissance ottomane mina progressivement la sécurité des provinces arabes:
    «Ce fonds de commerce» de la civilisation pharaonienne qui vivait pendant des siècles dont l’oubli le plus grand, n’était-ce les pillages des tombes à la recherche de bijoux en or, fut découvert par des archéologues occidentaux, - ce fut en effet Champollion qui arriva à déchiffrer la pierre de Rosette - embelli et transmis au monde comme patrimoine universel. L’Egypte actuelle en retire des milliards de dollars qui font vivre le peuple égyptien. L’Egypte vit aussi sur un second fonds de commerce, la civilisation musulmane qu’elle réduit à la civilisation arabe dont elle se veut, on l’aura compris, le dépositaire, non pas au vu d’un certain magistère moral ou scientifique mais sur des slogans tels que «Misr Oum Eddounia» pour lequel j’ai eu peine à trouver le fondement si ce n’est par un voeu pieux martelé ad nauseam, à la méthode Coué. L’un des points d’orgue de cette campagne d’hystérie, qui décide qui est arabe, qui ne l’est pas, nous relègue comme barbares, l’imprimatur du raïs et de ses courtisans nous apprend que nous ne sommes pas arabes. C’est peut-être la seule chose censée sur laquelle nous sommes d’accord avec eux!
    Qu’est-ce qu’être Arabe? Pour le Baâs syrien «tous les pays dont les habitants parlent la langue arabe sont Arabes...» Pour Jacques Berque, grand connaisseur de l’Islam: «Est arabe, à leurs yeux, [les Arabes] tout ce qui apparaît comme antique, comme authentique, comme survivant à toutes les déformations, à toutes les adaptations: bref, un trésor soustrait à l’histoire, et que celle-ci n’a pu que dilapider ou aliéner, qu’il faut donc reconstituer, dès que faire se pourra, et rendre à sa première splendeur. Est arabe, en second lieu, ce qui est unitaire, ce qui correspond ou s’appelle d’un bout à l’autre d’une sorte d’échange planétaire. Cette unité n’est pas un constat. C’est un voeu, un postulat.» S’agissant de la belle langue qu’est l’arabe, Berque explique dans Les Arabes que la fonction de la langue, pour les Arabes, est différente, supérieure à celle qu’elle remplit pour les Occidentaux: Il donne un exemple: ainsi, en arabe, les mots se rapportant à l’écrit dérivent tous de la racine k.t.b.: Maktûb, maktab, maktaba, kâtib, kitâb. En français, ces mêmes mots sont: écrit, bureau, bibliothèque, secrétaire, livre. Les mots français sont tous les cinq arbitraires, mais les mots arabes sont, eux, «soudés, par une transparente logique, à une racine, qui seule est arbitraire». «Le mot arabe reste cramponné à ses origines. Il tire substance de ses quartiers de noblesse.»(2)

    .../...

  • #2
    suite et fin

    Hors histoire, hors géographie, hors société, le Monde arabe actuel semble comme suspendu entre ses représentations mythiques et identitaires et les réalités socioéconomiques et internationales. Sans poids dans les relations internationales, sans moyens de pression, déchiré par des rivalités internes, le monde arabe n’émet plus, depuis une vingtaine d’années, que des images de violence, de fanatisme et de course aux armements. Tout esprit contradicteur de la doxa gouvernementale ou royale est bâillonné. On dit souvent que l’alternance dans les pays arabes se fait par l’émeute ou la mort naturelle, jamais par le biais de la consultation du peuple et de la démocratie. Si c’est ça le monde arabe, nous ne sommes pas arabes.(3)
    Voilà un ensemble de pays qui forment une communauté culturelle forte, qui partagent une langue, qui bénéficient d’un boom démographique (76 millions d’habitants en 1950, 280 millions aujourd’hui), qui, surtout, regorgent de pétrole et qui gâchent ces divins avantages. Le PIB des 22 pays, gagne en moyenne moins de 1% par an depuis dix ans. Faute de croissance, la région entre dans une spirale négative. Le Monde arabe traduit au total moins de livres étrangers que la Grèce. Jadis source des sciences, il ne consacre que 0,6% du PIB à la recherche-développement. A cette faillite, source de désespérance populaire, les gouvernants ont ajouté, pour se défendre, un discours qui détourne le ressentiment vers l’étranger, Israël, l’Amérique, l’Occident, voire l’Algérie, C’est le fameux mythe de la théorie du complot. De fait, les Arabes ont été, tout au long du XXe siècle, manipulés par les puissances de l’époque qui avaient dans le sillage de la Première Guerre mondiale procédé au dépeçage de l’Empire ottoman. Thomas-Edward Lawrence écrit: «Ce peuple à l’esprit étroitement limité, peut laisser en friche son intelligence avec une résignation dépourvue de curiosité. Son imagination est vive; elle n’est pas créatrice. La grande industrie leur est étrangère...Peuple de convulsions, de soulèvements, d’illuminations mentales: race du génie individuel. L’instinct règle leurs convictions; (...) Peuple des beaux départs: entraîné le plus follement par le concept le plus abstrait, déployant dans la lutte un courage et une invention sans limites, et indifférent à la fin; peuple aussi instable que l’eau. Mais, précisément, comme l’eau, assuré peut-être, à la fin, de la victoire...»(4)Nous ne pouvons pas en rester là au vu des dérives graves. «(...) Quand des ministres, écrit, à juste titre, Ahmed Fattani, de Moubarak traitent leurs homologues algériens de voleurs, de menteurs, de bandits et de "baltaguia", quand l’animateur Ibrahim Hidjazi, évoquant son passé de capitaine de l’armée égyptienne lors de la guerre d’Octobre 73, accuse des officiers de l’ANP de "minables", quand de pseudo-intellectuels traitent les Algériens de "peuple primitif". Après avoir entretenu "savamment" l’amalgame sur les termes de barbare et de berbère, voilà qu’un nouveau pas est allégrement franchi pour insulter les origines ethniques des populations algériennes en les comparant à des moins que rien! (...) L’Egypte ne nous a jamais rien donné puisqu’elle n’a tout simplement rien à offrir. Aucun Egyptien n’est mort pour l’Algérie. Par contre, lors des guerres de Juin 67 et d’Octobre 73, ce sont bien nos djounoud qui sont tombés à Ismaïlia et à Port Saïd pour défendre ce qui restait de l’intégrité territoriale égyptienne (...)».(5)

    Une mémoire oublieuse
    Pour rappel justement, s’agissant de la part de l’Algérie dans les guerres arabes, qu’il nous suffise de rappeler celle de 1973. Selon l’encyclopédie Wikipédia et le site netwar.com. L’Algérie a envoyé également des chasseurs, des bombardiers et des chars. Elle fut la deuxième puissance militaire sur le front égyptien et sa force était composée d’un escadron de bombardiers tactiques Su-7 escorté par un escadron de chasse MIG-21. Un troisième escadron équipé de MIG-17 fut envoyé pour des missions de soutien. Les pilotes algériens étaient cette fois plus préparés et mieux aguerris grâce à la guerre d’usure. Elle fut la seule force aérienne arabe à ne pas avoir perdu d’appareils au combat, seul un MIG-17 fut touché par un Phantom israélien. Malgré la gravité du coup, le pilote algérien réussit à faire écraser le MIG près de sa base d’attache tout en s’éjectant et en évitant de se faire capturer. Les avions algériens avaient accompli toutes leurs missions qui consistaient à attaquer les Israéliens dans le Sinaï et à protéger Le Caire de toute contre-offensive israélienne; des chasseurs algériens ont même atteint des cibles à Tel Aviv. (6)
    «Pendant des jours et des nuits, écrit Zoubir Souissi, nous avons retrouvé des personnages qui se réunissaient entre eux pour réitérer jusqu’à l’écoeurement les mêmes arguments récurrents de la "duplicité et le sens aiguisé de la comédie des Algériens que nous sommes". C’est à qui ira le plus loin, le plus fort contre ces Algériens empêcheurs de gagner en rond.(..) Adel Imam, l’incomparable interprète de L’immeuble Yacoubian, y est allé de son pamphlet contre les Algériens qu’il a invités, sur un ton méprisant, à "apprendre l’histoire pour reconnaître la grandeur et le poids de l’Egypte!" Dommage pour cet homme que l’on pensait brillant».(7)
    Mis à part le drainage de l’aumône américaine, la légitimité de l’Egypte tient du bon vouloir d’Israël qui a réussi facilement à écraser un nain scientifique, et économique aux pieds d’argile. En fait, que fait l’Égypte pour les Arabes? Rien, si ce n’est profiter au maximum des postes qu’occupent ses fonctionnaires au sein de cette instance, et bloquer toutes les résolutions progressistes. Faut-il le rappeler? le premier chef d’État à avoir imposé la langue arabe et le leader de la cause palestinienne au siège des Nations unies à New York, est le défunt Houari Boumediene, chose qu’aucun autre dirigeant arabe n’avait osé tenter avant lui.
    Voilà donc globalement le poids spécifique du Monde arabe. On se souvient que le Grand-Moyen-Orient, initiative américaine, a provoqué une rare unanimité de rejet chez les dirigeants arabes. On agite les risques de déstabilisation de la région et des «tragédies à l’algérienne», selon la formule cynique de Hosni Moubarak, chef de file de cette inquiétude. En tournée dans les capitales européennes début avril 2004, le président égyptien a résumé la réponse des Arabes à la proposition américaine: «C’est soit nous, soit l’anarchie.» Pour repousser ces fermes échéances, il n’a pas trouvé mieux pour plaider sa cause que d’agiter le drame algérien dans l’effort diabolique de faire feu de tout bois. «C’est moi ou c’est l’Algérie», résume-t-il. Sans grand poids diplomatique, et conscients de leur fragilité sans le séculaire protectionnisme et les quitus des capitales fortes, les principaux régimes arabes se retrouvent à plaider le vieil argument d’instrument de stabilité et de stabilisation de la région qui, sans cela, basculera dans l’anarchie. Nous voyons donc que l’animosité de Moubarak envers l’Algérie ne date pas d’aujourd’hui. Plus que jamais, dans le calme et la sérénité, nous devrons réévaluer nos rapports avec ce pays et peser du poids de notre histoire dans les forums arabes pour leur donner une dimension hors des slogans creux et sonores. Il est temps de repenser et de réformer cette Ligue arabe pour la rendre capable de porter un projet et non pas de ronronner comme antichambre des décisions de l’Egypte avec les deniers de l’Algérie.

    (*) Ecole nationale polytechnique
    (*) Ecole d´ingénieurs Toulouse

    1.Kamel Bouchama: Ah, si le Pharaon Sheshonq 1er revenait! El Watan 26/11/2006
    2.Jacques Berque «Quel Islam?». Le Temps stratégique, N° 64 juin 1995
    (3) Chems Eddine Chitour, Qu’est-ce que le monde arabe. L’Expression 22 mars 2005
    4.Thomas-Edward Lawrence dit «Lawrence d’Arabie». «Les Sept Piliers de la Sagesse», 1921.
    5.Ahmed Fattani: Egypte: Ça suffit! L’Expression, 25 Novembre 2009
    6.La guerre du Kippour: www.net4war.com/e-revue/dossiers/kippour73/kippour16.htm
    7.Zoubir Souissi: Quand Adel Imam participe à la curée. Le Soir d’Algérie 25. 11. 2009.
    Pr Chems Eddine CHITOUR(*)

    L'Expression

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    • #3
      Qui est arabe et qui ne l'est pas ?

      Pour les égyptiens, je ne saurais dire, c'est à eux de voir ce qu'ils sont. Par contre, pour l'algérien que je suis, nul doute sur mon arabité, bien faite et entière et sans autorisation aucune, que ca soit d'ici ou de là-bas.

      Pour le reste, technioquement parlant, les millions d'Arabes maghrébins n'ont pas plus à "souffrir" de leur part berbère, si tant est que cela soit un "problème", que les leur homologues égyptiens de leur part Copte.

      Donc, personne n'est "plus" ou "moins" arabe que l'autre par el stemps qui courent, qu'ils se mettent ça trés bien dans le crâne.
      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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      • #4
        Personne ne peut se prétendre être 100% arabe ou autre race. De quel tribu alors? Djahsh ou Kalb?
        Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

        J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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        • #5
          djamal 2008

          De quel tribu alors? Djahsh ou Kalb?
          C'est un peu réducteur, tu ne trouves pas ? A moins qu'il ne s'agisse de "tribus" connues seulement de toi.
          Dernière modification par absente, 30 novembre 2009, 15h59.

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          • #6
            @Missoumi

            Elle est bonne ...
            Dernière modification par Harrachi78, 30 novembre 2009, 16h00. Motif: Je parlais de la première version ... lol
            "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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            • #7
              sahit Harrachi 78

              J'ai modifié la réponse pour ne pas vexer les djahch et les kalb.
              Lol.

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              • #8
                @Missoumi

                Mâalich, il reste toujours des Assad au autres Layth ...
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #9
                  je suis issu d'un mélange plus qu' arabe berbere ,genre y a de la place pour tout (même juif race) je le dit fièrement hhh

                  genre le message de mes ancêtres et qu'une femme c'est une femme épouse se que tu veut mon fils et continu a mélanger nos gène contre tout raciste que sa gêne , chaah je cherche une soudanaise si qqun a une @ wala

                  merci dieu d'etre musulman avant tout c connerie raciale

                  sinon j'ai un mot a dire sue ce sujet ,culturellement arabe c celui qui a gardé une culture arabe chez lui a la maison ou dans son vilage , et pareil pour le berbère
                  bcp de nous n'ont aucune des deux rien , heureusement y a le mot algérien
                  Dernière modification par Nadyr, 30 novembre 2009, 16h39.

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                  • #10
                    @Nadyr

                    Nous sommes tous issus d'un "mélange" de quelque chose, qu'il soit visible ou non.

                    L'appartenance n'est donc pas une question de pureté, mais d'allegence et de sentiment, à la fois actuel et historique.
                    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                    • #11
                      Personne n'est, à 100%, ce qu'il prétend être.
                      Pour mille raison nous sommes des êtres multiples jamais pures et ce sur aucun plan et encore moins celui de ethnicisé ou de la langue.
                      Pour nous autre algériens, nous avons été et nous le sommes encore aujourd'hui à la croisée des langues et des cultures.
                      Mais je dirais toutefois, que c'est plus évident pour nous l'arabité sur le plan linguistique que sur le plan ethnique.
                      Ainsi va le monde

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                      • #12
                        Salut toi

                        Envoyé par Harrachi78
                        Qui est arabe et qui ne l'est pas ?
                        Celui qui s'en réclame pour le premier cas, et celui qui s'en lave les mains et les pieds, en se rinçant la bouche pour le second cas !



                        ../..
                        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                        • #13
                          je crois que l'identitee est personelle et ne peut etre definie,regulee ou imposee par quelconque organisme.
                          de nos jours l'ethnie se resume a la langue mere,cad ta langue mere est le wolof tu es wolof,ta langue mere est l'anglais tu es anglais,ta langue mere est arabe tu es arabe...or ceci exclut les divers strates culturels de la personne.
                          car en realite l'identitee culturelle et l'ethnie actuelle sont le fruit d'une synthese et symbiose entre maintes strates culturels et ethniques.
                          par exemple la france se nomme du nom d'une petite tribu germanique,ses habitants parlent majoritairement un dialecte originaire de la ville de rome en italie(quoi que majoritairement de fond basque et a moindre mesure celte)et la majorite des français a une religion qui a vu le jour en palestine et utilisent un alphabet originaire de sinai.
                          cad il ne peut avoir d'ethnie ou culture pure,unique et strictement delimitee.

                          reduire l'ethnie a une seule composante est peut etre une idee de la revolution française,et je crois qu'on ne peut reduire l'ethnie a une seule composante,j'explique:
                          si on procede par les ethnies des ancetres,votre frere a des ancetres arabes,turcs&otthomans et surement aussi des ancetres libyens(ancien nom des berberes)canaanites(quelques ancetres auraient peut etre parle canaanite pendant le regne canaanite en afrique du nord)romains(emprie romain)grec(empire byzantin)mais aussi des ancetres hurrite,hattite,hittite,ancien persan,armenien,pamphlagonien,lydien,phrygien,assy rien,medes,akkadiens etc etc...(divers empires et peuples d'anatolie)

                          pour ce qui est de l'identitee actuelle,j'habite une ville construite par les grecs et de nom grec(istanbul vient de stin poli=la ville en grec)et un quartier de nom grec aussi makri kori=le quartier lointain "change" en le mot turc d'origine greco-persane bakırköy(bakır est la deformation du grec kypros=cuivre,et köy vient du persan koy=quartier)
                          ma religion est originaire d'arabie
                          mon prenom est arabe
                          l'alphabet que j'utilise(soit celui latin soit celui arabe)est originaire du sinai
                          etc etc...

                          de meme pour un français par exemple,ses ancetres sont essentiellement les peuples vasconiques qui ont colonise l'europe occidentale pendant et depuis la fin du dernier age glacial il ya environ 12-17 mille ans.
                          puis il ya 3500-3600 ans sont venus les tribus indo-europeenes originaire d'anatolie(en l'occurence les celtes),et en consequent une grande partie de ces ancetres vasconiens ont commencer a parler celtique et devenus celtes,puis apres l'expansion de la republique latine de rome une partie de ces ancetres sont devenus latins(sans veritable colonisation latine mais plutot par "elite dominance")

                          quelques personnes classent les ethnies selon le phenotype(si tu es blond=d'origine europeene,si tu es brun=d'origine moyenorientale)or le phenotype n'a guere de poid dans l'etablissement de l'ethnie(et il ya des "europeens de souche" bruns et "moyen-orientaux de souche" blonds)

                          les anthroplogues europeens s'amusent a classer les peuples avec leur haplotype Y-DNA,or la genotype(tout comme pour le phenotype explique plus haut)aussi ne compte guere dans une identitee d'ordre culturelle(et meme selon la genetique,tous les humains descendent d'un seul ancetre et algeriens comme egyptiens adherent majoritairement aux deux hapotypes E1b1b1[55%des algeriens et 50% des egyptiens]et J[30%des algeriens et 20%des egptiens]cad que ces deux peuples descendent de deux meme ancetres hommes apparus il ya a peu pres 5-10 mille ans,comme le montre cette carte de distribution des haplotypes et l'arbre genetique humain(l'appelation arabid siginifie que ce haplotype est apparu en la peninsule arabique,europid en europe et ainsi de suite car bien evidemment il n'ya pas de correspondance entre les genes qui sont d'ordre biologique et l'ethnie qui est d'ordre culturel) :




                          en resume,l'identitee est personelle,ne peut etre delimitee ou imposee et est le produit de maintes strates culturels.

                          voila un commentaire interessant en arabe que j'ai pu trouver au net:
                          لعله من عبث الدهر أن يتحدث نظام مبارك عن كرامة المصريين، وأن يصور نفسه مدافعا عن كرامة المصريين، وهو الذي أذلهم وأفقرهم وأهانهم بالجملة، وجعلهم يفرون من مصر، ويهيمون على وجوههم، ويطلبون خبزهم وفرص العمل على أرصفة الدنيا العربية وغير العربية، فقد ضاقت عليهم سبل العيش في مصر، وجرى نهب وتجريف ثرواتهم إلى جيوب الكبار بالقرب من منزل العائلة، وهذه مأساة لا ينهيها ولا يخفف من بؤسها ألف فوز في ألف مباراة لكرة القدم، بل تنتهي فقط بحل النظام الذي يملك أكبر جهاز أمن في العالم ربما باستثناء الصين، ويدهس المتظاهرين في الشوارع، وينتهك الأعراض، ويقتل المصريين في العبارات والقطارات وعلى الأسفلت، ويعذبهم حتى الموت في السجون وأقسام الشرطة، ويجرف الأراضي والمصانع، ويعرض مصر كلها في سوق النخاسة، ثم لايكون له من مهرب غير شيطنة الجزائر وتحقير الجزائريين، وخلق عدو وهمي، وصرف أنظار المصريين عن رؤية عدوهم الحقيقي، وتصوير المشجعين الجزائريين كجيش غزو منظم، وكأن عنف بعض المشجعين الجزائريين هو عنوان الجزائر كلها، ثم ينحدر بالحملة الغوغائية إلى جهالات تتنكر لعروبة مصر وعروبة الجزائر، وكأن العروبة رداء نلبسه أو نخلعه، وتتنكر لتاريخ عظيم جمع الشعبين المصري والجزائري في حروب تحرير واصلة من وهران إلى سيناء، وكأن روابط الدم صارت ماء، أو كأن العروبة صارت ''جربا''، وعلى طريقة حملة غوغائية مماثلة أدارها السادات قبل ثلاثين سنة، وكان حصادها مريرا كالعلقم، فقد انحطت بمصر وأهلها ومكانتها، ووصمت المصريين بعار النظام الحاكم الخادم للأمريكيين وللإسرائيليين. وربما لم تكن صدفة أن العمل السياسي الأبرز الذي قام به النظام مع حملته الغوغائية ضد الجزائر وضد عروبة مصر، لم تكن صدفة أن الحدث الأبرز كان لقاء مبارك مع الرئيس الإسرائيلي شمعون بيريس في شرم الشيخ، فقد باتت القصة مكررة، وصارت مدونة سلوك مزمن لحكم العائلة، فكلما أراد خدمة إسرائيل، يشن حملة غوغائية في إعلامه ضد العروبة، مرة ضد الفلسطينيين، ومرة ضد الجزائريين، وثالثة ضد قطر، ورابعة ضد إيران، وبهدف إطلاق ستار دخان كثيف يتخفى بجرائمه في خدمة إسرائيل، والتي تحفظ الود لعائلة مبارك، وتحلم باستنساخ نظام الأب في صورة الابن معتل المزاج، والذي حرمه فريق الجزائر من حفل تتويج مبكر.



                          pour ce qui est du terme berbere,il vient du mot grec barbaroi qui voudrait dire ce qui parlent en autre langue que le grec
                          l'appelation historique atteste: "libyens" serait peut etre plus adequate pour designer les actuels berberes.
                          Dernière modification par humanbyrace, 30 novembre 2009, 17h55.
                          يا ناس حبّوا الناس الله موصّي بالحبْ ما جاع فقير إلا لتخمة غني¡No Pasarán! NO to Fascism Ne olursan ol yine gel

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                          • #14
                            Purée, c'est incroyable tout ce que peut faire un match de foot

                            C'est vrai que les egyptiens ont découvert qu'on était berbère.
                            Ils se disent pures arabes et descendants pharaon. Chercher l'erreur!

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                            • #15
                              kareena

                              Tu as vu !
                              Depuis tout le monde se penche sur son arbre généalogique.
                              lol.

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