Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Yennayer en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Yennayer en Algérie

    Chaque année et depuis des lustres, la communauté algérienne célèbre Yennayer. La wilaya de Bouira avec sa composante multilinguistique fait la fête différemment d’une région à une autre. Le 12 janvier de l’an 2010 de l’ère chrétienne correspond au 1er Yennayer 2960 de l’an amazigh.

    Depuis une semaine, les populations de la région d’expression berbérophone, de la wilaya de Bouira, à l’instar du pays et de toutes les communautés berbères du Maghreb, se sont préparées à accueillir le Nouvel An berbère.

    Pour la circonstance, et depuis des décennies, les comités des villages s’attellent à faire des quêtes pour acquérir des bovins qui seront sacrifiés la veille et répartis équitablement entre les habitants.

    Cette action désignée par «thimechret» n’est pas un rituel spécifique au Nouvel An, mais reste une manière d’affermir les liens entre les villageois et consolider les relations que le modernisme tend à effacer.

    S’agissant des caractéristiques de la journée, les familles préparent un grand dîner «imensi n Yennayer», qui se traduit généralement par la préparation d’un couscous avec du poulet. Le mets principal reste le couscous de blé. L’utilisation de la semoule d’orge est, ce jour-là, bannie, elle qui constitue en temps normal le repas du pauvre. Le couscous est préparé avec une sauce à base de légumes secs.

    D’une région à une autre, les explications sont différentes quant au choix de la volaille. Certains préfèrent le coq qui symbolise la naissance de la lumière (le lever du jour), d’autres, la poule et ses oeufs qui incarnent la fécondité et par conséquent l’abondance. Dans la préparation des autres mets qui accompagnent le couscous, les femmes servent aux enfants, le matin du 12 janvier (tasebhit n yennayer) «uftiyen» ou «isrecmen», un mélange de céréales entières.

    Selon les moyens, on complète le plat par un mélange de fruits secs (inighmen) servis en abondance aux présents. La tradition exige que l’on ne vide pas les plats, ce qui signifie que l’on ne doit pas avoir faim. L’occasion est saisie pour réunir la grande famille «adhroum» autour de ce plat. La rencontre permet aussi de dissiper les malentendus, de régler les conflits pour permettre à tout le monde de commencer l’année sur de bonnes bases. Aux heures des prières, les croyants accomplissent leur devoir.
    La date est aussi et surtout une occasion des retrouvailles pour la gent féminine. Les femmes sortent rarement et ne se rendent visite que conjoncturellement lors des mariages, des décès ou autres fêtes familiales. En optant pour une commémoration collective, les villageois offrent une opportunité aux femmes de se rencontrer. Plusieurs mariages sont scellés en pareille circonstance.

    Le dîner est suivi par des rites qui présagent des jours à venir. Dans la soirée, les femmes déposent sur le toit des maisons quatre coupelles en terre remplies de sel représentant chacune les mois de Yennayer, «furar, me ires et yebrir» (février, mars, avril). Au matin de la journée de Yennayer, le niveau d’humidité du sel annonce un mois arrosé ou non surtout que la vie en campagne est sujette aux aléas de la météo. Même si partout la cuisinière a pris la place, on renouvelle son «qanun»; la découverte d’un ver blanc sous les pierres ramassées pour le trépied du four, laisse entrevoir la naissance d’un garçon, une herbe verte signifie une moisson abondante, les fourmis symbolisent l’augmentation du bétail...Dans la même journée de «amenzu n Yennayer» (le premier jour de l’an), sont proposées «lesfendj» ou «lemsmmen». Une pâte qui gonfle ou qui s’étend facilement annonce forcément une année riche et généreuse.

    Plus à l’ouest et au sud de la wilaya, où résident les entités arabophones, la célébration tend à se généraliser ces derniers temps. Là aussi, les festivités se limitent à l’art culinaire. En plus du couscous, beaucoup préparent des crêpes «baghrir», le «rfiss», «chakhchoukha» et d’autres plats traditionnels. Cette tendance et cet engouement pour le traditionnel se veut un respect du caractère ancestral de cette date.

    En continuant à célébrer Yennayer, les Bouiris perpétuent une grande et ancestrale tradition, et enseignent l’histoire aux générations nouvelles. Tous ces éléments plus ou moins perpétués ou simplement conservés dans les récits témoignent du caractère agraire du calendrier berbère.

  • #2
    L’Algérie garde, à ce titre, les traces de cette culture numide qui se manifeste de nos jours encore

    Le Nouvel An amazigh, Yennayer, est traditionnellement célébré la veille du 12 janvier (11 janvier au soir). Cet événement est fêté et vécu par la quasi-majorité des Maghrébins dans la joie, la convivialité et la solidarité. L’avènement du Nouvel An berbère donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de commu-nion, à laquelle toutes les familles se préparent plusieurs jours à l’avance pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu de l’année.

    Ce jour de l’an amazigh est généralement fêté par tradition, indépendamment d’une quelconque portée sociologique et historique. Sauf que, ces dernières années, avec la prise de conscience identitaire et la réappropriation de l’histoire nationale, la reconnaissance de cette date dépasse la portée traditionnelle de l’événement pour se placer comme repère historique de tout un peuple. Yennayer ou «Edderraz», ou encore «El-Am», suivant l’appellation de chaque région, reste pour bon nombre d’Algériens, le témoin vivant de l’attachement aux anciennes traditions et cultures populaires, d’inspiration ou d’origine numide, qui ont façonné, à travers les siècles, l’histoire de cette partie du pays.

    L’Algérie, garde, à ce titre, les traces de cette culture numide qui se manifeste, de nos jours encore, à travers les innombrables vestiges historiques, us et coutumes, ainsi que des noms de villages et de hameaux à consonnance berbère, qui font partie intégrante du patrimoine populaire local. La similitude entre les différentes manifestations folkloriques et les veillées organisées à travers toutes les régions du pays, illustre parfaitement ce lien profond qui unit l’ensemble de ces cultures populaires.

    Au-delà de l’aspect mystique qui caractérise souvent ce genre de cérémonial social, principalement au sein des confréries religieuses disséminées à travers les différentes localités du pays, «Yennayer» se distingue, néanmoins, par ses aspects culinaires, symbolisés par des plats et des mets traditionnels confectionnés à la maison et à partir d’anciennes recettes transmises de génération en génération.

    Traditionnellement, la célébration de «Yennayer» suit une sorte de «rituel» pratiqué depuis des lustres, puisqu’il est de coutume, de se réunir le soir en famille, de préférence au centre de la maison, pour partager un repas copieux et à la fin, ramener un nouveau-né ou le plus jeune membre de la famille et déverser sur sa tête le contenu d’un panier en osier, rempli en l’occurrence de treize fruits secs, symbole de richesse et de prospérité pour l’avenir de ses enfants. A la fin du cérémonial, chaque membre de la famille aura droit à une bourse contenant les treize fruits secs et autres friandises servant à ce rituel.

    Des différentes hypothèses avancées sur l’origine de Yennayer (non pas en tant que calendrier agraire mais beaucoup plus par rapport à sa date de naissance), la plus plausible et la plus répandue est celle qui fait remonter l’origine de cette célébration à l’année où un Amazigh accède au trône de la 22e dynastie pharaonique en Egypte (950 av. J.-C.). Cette date, de portée symbolique, marque de son empreinte une période historique qui glorifie le peuple amazigh qui, de son côté, a le devoir de mémoire.

    Assegas Amegas.

    Commentaire


    • #3
      TIZI OUZOU Avec un goût de victoire

      Yennayer a été choisi par nos ancêtres, à la suite de la victoire remportée par le roi berbère Chachnaq contre les troupes de Ramsès II, le pharaon d’Egypte.

      Cette année, la célébration de Yennayer dans les quatre coins de l’Algérie, revêt un goût de victoire et pour cause, le succès de l’Equipe nationale devant l’équipe égyptienne de football et tout ce qui avait accompagné cette joute. L’occasion est de rappeler que le premier Jour de l’An berbère, Yennayer, a été choisi par nos ancêtres, à la suite de la victoire remportée par le roi berbère Chachnaq contre les troupes de Ramsès II, le pharaon d’Egypte. Dans l’une des régions d’Algérie où Yennayer ne passe jamais inaperçu, à savoir la Kabylie, cette journée a vu l’établissement d’un programme d’animation grandiose. Mohand Akli Haddadou sera ainsi présent à la Maison de la culture Mouloud Mammeri aujourd’hui, pour animer une conférence ayant pour thème «Les traditions culinaires à Yennayer». Une communication dont le thème ne manquera pas de déborder sur des questions plus historiques, comme revenir avec des précisions sur le fameux événement. Une autre universitaire du même département, apportera des éclairages au sujet des repas de Yennayer, dans une économie de subsistance.

      La conférence sera animée par Houria Abdenebi. En attendant que l’Etat se prononce officiellement pour l’institutionnalisation du jour de l’An berbère, cette journée est commémorée avec le même faste dans les quatre coins de l’Algérie. En plus du mouvement associatif et des institutions de l’Etat, Yennayer est marqué systématiquement par des familles au moins par un repas traditionnel où le couscous aux légumes se conjugue soit avec le coq soit avec la poule, selon les moyens. L’institutionnalisation de Yennayer a été une revendication constante de tous les mouvements ayant milité pour la réhabilitation de la dimension historique amazighe de l’Algérie. Après le mouvement culturel berbère, le Mouvement citoyen a aussi inscrit cette question dans sa plate-forme de revendications.

      Le Haut commissariat à l’amazighité réitère, à chaque fois que l’occasion lui est donnée, la nécessité de faire de Yennayer une journée fériée.

      Mais à ce jour, il n’ y a pas eu de réponse de la part des officiels. Pourtant, la question amazighe a été réglée en grande partie depuis l’introduction de la langue amazighe dans le système éducatif, en 1995, puis sa constitutionnalisation comme langue nationale en 2003, sans référendum populaire et enfin avec le lancement d’une chaîne de télévision en langue berbère.

      La revendication inhérente à l’institutionnalisation de la journée de Yennayer est d’autant plus légitime que cette journée concerne l’ ensemble des régions du pays et n’est pas uniquement circonscrite à une seule.

      D’ailleurs, le Haut commissariat à l’amazighité a choisi la wilaya de Bordj Bou Arréridj, afin de célébrer Yennayer, cette année. Le choix de cette localité n’est pas un hasard, mais il vise naturellement à faire de Yennayer une halte qui touchera chaque année une wilaya donnée. Cette manière de procéder, choisie par le HCA, dont la mission est de contribuer à la réhabilitation de tamazight, est d’un grand intérêt.

      Car Yennayer, malgré la modernité et ce qu’elle a entraîné, a sauvegardé beaucoup de ses aspects traditionnels.


      Ainsi, ce jour de fête symbolise la fécondité et le renouvellement. Il est caractérisé par un ensemble d’activités telles la cueillette de plantes vertes, la préparation de repas de fête avec crêpes et couscous à la viande de poulet. C’est durant la journée de Yennayer que les parents procèdent à la toute première coupe de cheveux pour les petits garçons. La fête, elle-même, consiste en la préparation de deux repas: le repas du premier soir est composé de couscous et de beignets dont il faut manger à satiété pour être préservé de la famine le reste de l’année, selon la croyance.
      Les restes du repas doivent être déposés près de l’âtre pour les «gardiens de la maison» qui y résident. Il n’y a pas très longtemps, les traditions de Yennayer étaient plus riches que ce qui se pratique, aujourd’hui. Ainsi, la meule en pierre recevait un peu de blé ou d’orge et les trous de l’ensouple inférieure du métier à tisser, quelques poignées du couscous qui a été partagé par la famille lors du repas du soir.

      Le lendemain, le repas comprend une poule égorgée pour la circonstance. Le père choisissait Yennayer pour qui, suivait la naissance d’un garçon afin d’effectuer la première coupe de cheveux et achetait une tête de boeuf avec laquelle il décrivait au-dessus de la tête de son fils, les gestes de l’expulsion des forces mauvaises, devant les très proches parents.

      Il coupait sur la tête de son fils quatre mèches: sur la tempe droite, la tempe gauche, le front et la nuque. Pour la circonstance, la mère préparait un couscous à la viande et aux fèves que les alliés et les parents venaient partager et dont une partie était offerte aux pauvres et aux mendiants, comme message de l’invisible.

      Commentaire


      • #4
        ORAN Le roi Chachnak garde intacte son aura

        De région en région, Yennayer parcourt les montagnes de Béni Snous (Tlemcen) jusqu’aux fins fonds de la Kabylie, en traversant l’Oranie et l’Algérois.

        Yennayer (Amenzu n Yennayer), qui coïncide, annuellement, avec le 12 janvier, a été «décrété» comme étant le premier jour de l’An berbère. La fête de Yennayer n’est pas une si simple cérémonie ou encore un simple point de vue, notamment chez les Algériens.

        C’est une journée qui se caractérise par une sainte atmosphère réunissant toute la famille autour d’un dîner qui se compose de plats et recettes traditionnelles. À chacune des régions du pays son art et sa manière d’accueillir Yennayer. Les ingrédients sont multiples et variés.

        Symbolisant la liturgie de Yennayer, les habitants de Béni Snous de Lakhmis (Tlemcen) ne dérogent pas à la règle d’Ayrad, un carnaval, qui était organisé dans les temps anciens, ravivant une habitude disparue. Mais la voilà de retour, ces dernières années, grâce aux efforts consentis par les érudits de Yennayer. Ayrad, littéralement synonyme de Lion, est organisé par une dizaine de jeunes, la nuit de Yennayer. Vêtus de «Hidouras», peaux de boeuf ou de chèvre, ils sillonnent les ruelles du village sous les percussions des bendirs; une fiesta à ne pas rater.

        En Kabylie, Yennayer est un repère, à la fois important et plein de symboles, qui inaugurent la nouvelle année. Ainsi Yennayer à Béjaïa ou à Tizi Ouzou, Bouira, Sétif, Boumerdès, Bordj Bou Arréridj, M’sila, Jijel est marqué par son dîner végétarien assaisonné au poulet. «Imensi n Yennayer», le dîner de Yennayer. On prépare des plats à base de semoule et de blé.

        De région en région, Yennayer parcourt les montagnes de Béni Snous (Tlemcen) jusqu’aux fins fonds de la Kabylie, en traversant toute l’Oranie. Des signes de satisfaction se lisent sur les visages. A Oran, Yennayer est fêté depuis l’Antiquité. Les familles font de cette journée une véritable fiesta. Ces dernières années, l’association Numidia d’Oran s’est mise, de manière grandiose, de la partie en consacrant, au niveau du Palais de la culture, des journées consécutives pour la célébration de Yennayer appelée la fête du couscous. Durant ces journées, le visiteur ouvrira droit à une pléiade de panoramas et de traditions ressuscitées du fond de l’oubli.

        Les femmes se mettront à rouler le couscous lors d’un concours qui sera sanctionné par la remise d’un prix à la meilleure d’entre elles. La bamboula se terminera autour d’un couscous géant à ciel ouvert avec une animation folklorique des Idhebalen (les percussionnistes). À l’instar du reste du pays, la wilaya de Médéa, prend à témoin l’acheminement logique de Yennayer depuis la nuit de sa naissance. Ainsi, au niveau de la capitale du Titteri, la journée de Yennayer est appelée Ederraz.

        Celle-ci revêt une importance fondamentale. Des traditions ancestrales sont ainsi renouvelées comme la mise de l’enfant le plus jeune de la maison dans une jatte pour le couvrir de tous les délices: fruits, galettes et friandises. Ce n’est là qu’un aspect de l’air festif du 1er jour du Nouvel An berbère. Toutes les contrées du pays font que cette journée soit lumineuse. Chaque région possède son art de la fêter pour un seul objectif: souhaiter une bonne année à tout le monde et que le Nouvel An soit bénéfique à toute la nation.

        Commentaire


        • #5
          BÉJAÏA Yennayer sera bien fêté

          Des milliers de jeunes et moins jeunes prévoient de sillonner toute la région de Béjaïa pour fêter le réveillon de Yennayer. Le Nouvel An berbère est là. Une nouvelle année commence pour l’une des plus vieilles civilisations sur terre. Une année que tout un chacun souhaite pleine de paix de réussite et de joie.

          Durant quelques années, Yennayer constituait aussi un jour de revendication. Cette date, symbole de la culture berbère, devait prendre sa place parmi les jours fériés du pays.

          C’était une revendication qui est devenue désormais, une réalité même si officiellement, aucun texte n’existe dans ce sens. Sur le terrain, les travailleurs chôment, les écoliers désertent les salles de classe, bref tout un peuple célèbre son Nouvel An.

          Aujourd’hui, on ne marche pas, on ne fait pas grève. On applique tout simplement une réalité toute naturelle. C’est la fête. Et chacun s’organise à sa manière. Le jour de l’An berbère se distingue des autres fêtes par son repas copieux. Un repas que l’on partage en famille ou en groupe de personnes.

          Comme pendant l’an chrétien, musulman et chinois, les gens vont se congratuler avec cette fois-ci des «Assegas Amagaz», (bonne année). Le jour de l’An berbère n’est pas que félicitations mais toute une tradition faite de repas copieux et de manifestations diverses.

          A Béjaïa, les manifestations ont commencé depuis trois jours et se poursuivront jusqu’au lendemain du jour «J». Plusieurs festivités sont au programme dans différentes régions de la basse Kabylie avec au menu des expositions, des conférences-débats, du chant...Autant d’activités qui ont drainé des foules des grands jours.

          A Sidi Aïch, l’exposition était si riche en couleurs que l’on peut tout connaître sur ce jour, devenue férié. Les différentes variétés des plats traditionnels algériens et bien d’autres aspects liés à la culture berbère, étaient là aussi comme pour marquer une histoire qui reste à découvrir tant elle est porteuse de valeurs.

          La veille de Yennayer, soit le 11 janvier, les organisateurs ont prévu un écran géant pour suivre le match de l’Equipe nationale contre le Malawi. Yennayer ne passera pas inaperçu.

          Dans toutes les régions de la basse Kabylie, il sera marqué par des manifestations culturelles et sportives. Imensi N’Yennayer (le repas de Yennayer) sera présent aussi bien dans les familles que dans les différentes manifestations.

          La tradition héritée de génération en génération, se singularisera par un repas spécial que l’on partagera en famille ou en communauté.

          Commentaire


          • #6
            CONSTANTINE Un programme initié par le Musée Cirta

            Yennayer, une fête traditionnelle célébrée pratiquement par toutes les régions du pays. Chacune répondant à ses propres spécificités et sa tradition. A Constantine, l’ambiance s’annonce festive et culinaire et c’est sur l’initiative du Musée Cirta et la direction de la culture qu’un riche et important programme à été lancé.

            La célébration de Yennayer est pour mardi, il correspond au premier jour de l’An du calendrier agraire utilisé depuis l’Antiquité par les Berbères.

            La contribution du Musée Cirta se traduira par l’organisation sur les espaces culturels de la ville, en l’occurrence la grande salle du musée et le Palais de la culture, d’expositions de maquettes reflétant le côté urbanistique de la ville de Constantine durant la période protohistorique.

            L’on compte également, à l’occasion de ce grand rendez-vous, enrichir les festivités par des communications et des expositions de collections de pièces de musée correspondant aux principales périodes qui ont essentiellement marqué l’histoire de l’Algérie «numide».

            Pour glorifier cette date, le musée prévoit également dans le programme, de faire des présentations d’échantillons d’objets ethnographiques, d’oeuvres traditionnelles et de céramiques de grande valeur, de spécimens de monnaie, une collection de façonnage lithique et même des photos en noir et blanc de la vieille ville. Yennayer est le premier jour de janvier du calendrier Julien qui est aujourd’hui décalé de 13 jours par rapport au calendrier grégorien, soit le 14 janvier de chaque année. T

            outefois, suite à une erreur des premières associations culturelles qui ont prôné le retour à cette fête traditionnelle, menacée un temps de disparition, la date traditionnelle, aujourd’hui, le 12 janvier, est très répandue.

            Une date que toutes les familles algériennes célèbrent dans la convivialité, en préparant des plats traditionnels pour marquer cette journée, de la même manière que Achoura.

            Par l'Expression

            Commentaire


            • #7
              Belle fête ancestrale du Maghreb a conservé et a préservé car elle fait partie de notre patrimoine.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

              Commentaire


              • #8
                Tu as l'honneur d'ouvrir le bal, Zwina|
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

                Commentaire

                Chargement...
                X