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L'Attrape-coeur de Salinger
L'attrape-coeur est le roman le plus connu de J. D. Salinger. Ça raconte les aventures de Holden Caulfield, un adolescent de la bourgeoisie New-yorkaise qui se fait expulser d'un collège (Pency) deux semaines avant Noël. Alors il doit rentrer chez ses parents pour leur annoncer la nouvelle. Mais avant, il profite de quelques jours (et nuits) d'errance dans cette grande ville pleine d'âmes esseulées.
Quand on lit le roman, on pense à un mot, "misanthrope" (ou deux, en ajoutant "antisocial"). En effet, Holden déteste presque tous les gens qui l'entourent. C'est l'image de l'adolescent qui vient de perdre l'innocence de l'enfance et qui commence à découvrir le monde des adultes avec ses nombreux codes inutiles, l'insoutenable frivolité des gens, et la fatale nécessité de penser à son avenir.
A travers le roman, on découvre petit à petit les vrais rêves de Holden, des rêves d'évasion, ou plutôt de fuite (présentés d'une façon inoubliable dans le 25 ème chapitre). Pourtant, il y a les "autres". Les autres, c'est la famille qu'on est condamné à aimer, et il faut dire que le livre parle de façon très émouvante de l'amour de Holden pour sa petite sœur Phœbé et des souvenirs de son frère défunt. Il y a aussi ces "autres" avec qui il faut vivre et qu'on finit inévitablement par apprécier. La dernière phrase "Je regrette d'en avoir tellement parlé. Les gens dont j'ai parlé, ça fait comme s'ils me manquaient à présent" m'a donné des frissons. On finit par se demander si Salinger était un pur misanthrope, un sociopathe conscient de son problème ou un véritable philanthrope !!! En tout cas, le livre ne le dit pas vraiment, et c'est ça qui est extraordinaire: l'Attrape-Coeur est un roman qui décrit de façon très précise les relations entre l'individu et la société.
Quand on lit le roman, on pense à un mot, "misanthrope" (ou deux, en ajoutant "antisocial"). En effet, Holden déteste presque tous les gens qui l'entourent. C'est l'image de l'adolescent qui vient de perdre l'innocence de l'enfance et qui commence à découvrir le monde des adultes avec ses nombreux codes inutiles, l'insoutenable frivolité des gens, et la fatale nécessité de penser à son avenir.
A travers le roman, on découvre petit à petit les vrais rêves de Holden, des rêves d'évasion, ou plutôt de fuite (présentés d'une façon inoubliable dans le 25 ème chapitre). Pourtant, il y a les "autres". Les autres, c'est la famille qu'on est condamné à aimer, et il faut dire que le livre parle de façon très émouvante de l'amour de Holden pour sa petite sœur Phœbé et des souvenirs de son frère défunt. Il y a aussi ces "autres" avec qui il faut vivre et qu'on finit inévitablement par apprécier. La dernière phrase "Je regrette d'en avoir tellement parlé. Les gens dont j'ai parlé, ça fait comme s'ils me manquaient à présent" m'a donné des frissons. On finit par se demander si Salinger était un pur misanthrope, un sociopathe conscient de son problème ou un véritable philanthrope !!! En tout cas, le livre ne le dit pas vraiment, et c'est ça qui est extraordinaire: l'Attrape-Coeur est un roman qui décrit de façon très précise les relations entre l'individu et la société.