Bonjour à tous
Je lance un concours sur le thème"Algérie, mon amour ".Chaque concurant peut narrer l'amour quitte porte à son pays soit à travers un poème ou soit à travers un texte(le volume n'a pas d'importance)
Les travaux devront être postés au plus tard le 31 août. Je recherche un intervenant (uniquement) pour former le jury
J'ouvre ce concours en postant un poème de Sacov posté sur le forum voisin le 14 mai 2003
Ô Algérie
Que n?as-tu bercé mon enfance de chansons
Que ne nous as-tu abreuvés d?illusions
Toute belle, tu étais là et nous à l?abandon
Quêtant l?espoir transformé en visions
Tu a été le creuset de mes rêves impossibles
Et ceux de tous les miens te craignant étrangère
Car façonnée d?une main qui se disait paisible
Une main aux yeux clairs qui crachait la misère
Façonnée d?une main ? Que dis-je? De nos mains
Calleuses, ensanglantées éternellement pieuses
Très souvent par terre et tendues à demain
Faiblissant parfois mais toujours généreuses
Ton visage florissant respirait l?abondance
Nourrissant de bonheur ceux qui nous crachaient
Ne nous lorgnant que pour accroître leur aisance
Acculant nos enfants à la haine qu?ils cachaient
Étalée, sereine , régnant sur tes immenses vergers
Te délectant de notre sueur et accablant nos corps
Nous transformant nous, fiers, en de tristes bergers
Chantant , malgré nous pour exorciser le sort
Tu as ensorcelé nos aïeux, récitant des chimères
Détruisant la famille et leur pain solidaire
Les réduisant enfin en un troupeau de serres
Et les livrant ensuite à la horde sectaire
Que n?a t-on pas compris par leur regard hideux
Quelle était notre place dans le chant des sirènes
Que n?a t on pas appris dans leurs livres laiteux
Que nous n?étions nous mêmes que des énergumènes
Nous contentant de miettes, et surtout de promesses
Transformés en larbins de cohortes insatiables
Aspirant notre sang , broutant notre jeunesse
Transformant l?être humain en détritus jetable
Devrai-je lutter encore et nourrir la vengeance
Pour faire peur à ce mal, l?acculer à l?exil
Ou partir et partir et caresser la chance
De voir un jour peut-être disparaître le péril
Je lance un concours sur le thème"Algérie, mon amour ".Chaque concurant peut narrer l'amour quitte porte à son pays soit à travers un poème ou soit à travers un texte(le volume n'a pas d'importance)
Les travaux devront être postés au plus tard le 31 août. Je recherche un intervenant (uniquement) pour former le jury
J'ouvre ce concours en postant un poème de Sacov posté sur le forum voisin le 14 mai 2003
Ô Algérie
Que n?as-tu bercé mon enfance de chansons
Que ne nous as-tu abreuvés d?illusions
Toute belle, tu étais là et nous à l?abandon
Quêtant l?espoir transformé en visions
Tu a été le creuset de mes rêves impossibles
Et ceux de tous les miens te craignant étrangère
Car façonnée d?une main qui se disait paisible
Une main aux yeux clairs qui crachait la misère
Façonnée d?une main ? Que dis-je? De nos mains
Calleuses, ensanglantées éternellement pieuses
Très souvent par terre et tendues à demain
Faiblissant parfois mais toujours généreuses
Ton visage florissant respirait l?abondance
Nourrissant de bonheur ceux qui nous crachaient
Ne nous lorgnant que pour accroître leur aisance
Acculant nos enfants à la haine qu?ils cachaient
Étalée, sereine , régnant sur tes immenses vergers
Te délectant de notre sueur et accablant nos corps
Nous transformant nous, fiers, en de tristes bergers
Chantant , malgré nous pour exorciser le sort
Tu as ensorcelé nos aïeux, récitant des chimères
Détruisant la famille et leur pain solidaire
Les réduisant enfin en un troupeau de serres
Et les livrant ensuite à la horde sectaire
Que n?a t-on pas compris par leur regard hideux
Quelle était notre place dans le chant des sirènes
Que n?a t on pas appris dans leurs livres laiteux
Que nous n?étions nous mêmes que des énergumènes
Nous contentant de miettes, et surtout de promesses
Transformés en larbins de cohortes insatiables
Aspirant notre sang , broutant notre jeunesse
Transformant l?être humain en détritus jetable
Devrai-je lutter encore et nourrir la vengeance
Pour faire peur à ce mal, l?acculer à l?exil
Ou partir et partir et caresser la chance
De voir un jour peut-être disparaître le péril
Commentaire