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C’est ce qui arrive quand le gens ne savent pas la valeur de ce qu’ils possèdent !
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Il était une fois, une bâtisse qui s’appelait Bordj El Mokrani. C’était un très beau château mais qui était gouverné par des personnes qui n’ont jamais compris que ce monument très particulier était l’unique patrimoine historique de la ville de Bordj Bou-Arréridj.
Vestige de plusieurs civilisations, bien avant l’époque romaine, le château El Mokrani était d’une incomparable richesse architecturale, mais a commencé à s’éroder face aux aléas du temps, conjugués à l’incivisme de ses habitants et à l’incompétence de ceux qui étaient censés le protéger. Nous aurons peut-être, dans un futur proche, à réciter la fin du château, telle une complainte, à une génération qui aura subi la bêtise humaine à la disparition d’un site que plusieurs envahisseurs n’avaient jamais réussi à faire plier. Depuis l’indépendance, la main d’hommes irresponsables détruit sans vergogne ce que des siècles d’humidité, d’érosion et poudre de canons n’ont pu mettre à terre. Ces dernières années, laissé à l’abandon, le château d’El Mokrani est devenu le jalon des rats et des pigeons et aucune administration n’a voulu le restaurer ou même veiller sur lui. Pourtant, il suffit juste d’une décision administrative ou un simple vouloir pour en faire un lieu animé : musée de la ville ou même de toute la région des Bibans, site touristique, bibliothèque ou centre culturel.
Une véritable perte pour la beauté du fortin et la ville de Bordj Bou-Arréridj, une perte pour l’archéologie et la science et une perte pour l’histoire de toute une région et, enfin, pour le tourisme d’une manière générale. Le visiteur s’intéressera comme le natif à ce château et par-delà l’histoire de la ville de Bordj Bou-Arréridj.
- Liberté
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Il était une fois, une bâtisse qui s’appelait Bordj El Mokrani. C’était un très beau château mais qui était gouverné par des personnes qui n’ont jamais compris que ce monument très particulier était l’unique patrimoine historique de la ville de Bordj Bou-Arréridj.
Vestige de plusieurs civilisations, bien avant l’époque romaine, le château El Mokrani était d’une incomparable richesse architecturale, mais a commencé à s’éroder face aux aléas du temps, conjugués à l’incivisme de ses habitants et à l’incompétence de ceux qui étaient censés le protéger. Nous aurons peut-être, dans un futur proche, à réciter la fin du château, telle une complainte, à une génération qui aura subi la bêtise humaine à la disparition d’un site que plusieurs envahisseurs n’avaient jamais réussi à faire plier. Depuis l’indépendance, la main d’hommes irresponsables détruit sans vergogne ce que des siècles d’humidité, d’érosion et poudre de canons n’ont pu mettre à terre. Ces dernières années, laissé à l’abandon, le château d’El Mokrani est devenu le jalon des rats et des pigeons et aucune administration n’a voulu le restaurer ou même veiller sur lui. Pourtant, il suffit juste d’une décision administrative ou un simple vouloir pour en faire un lieu animé : musée de la ville ou même de toute la région des Bibans, site touristique, bibliothèque ou centre culturel.
Une véritable perte pour la beauté du fortin et la ville de Bordj Bou-Arréridj, une perte pour l’archéologie et la science et une perte pour l’histoire de toute une région et, enfin, pour le tourisme d’une manière générale. Le visiteur s’intéressera comme le natif à ce château et par-delà l’histoire de la ville de Bordj Bou-Arréridj.
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