Oui le type sur la vidéo est un clown. Le plus marrant c'est qu'ils n'utilisent le Coran que quand ça semble arranger leurs dires. Pourtant, il ne croient pas en son origine divine. Rouh tef'ham. Mais comme tu dis, c'est pour manipuler les musulmans naifs.
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Doctrines chrétiennes - Le Monophysisme
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Pour revenir aux textes de Harrachi, je vais etre honnete, j'ai lu la premiere partie, j'ai absoluement rien compris. Trop de termes techniques. Je me suis rappele la chanson de Peter Gabriel don't give up. Alors, lecture->chanson, lecture->chanson ... etc
A la fn, j'ai trouve une astuce pour comprendre son texte. J'ai change les noms comme ceci :
Khoubziste = monophysite
Si Abdelkader Bombardi = Apollinaris de Laodicea
L’ecole de Lakhdaria = l’école d’Antioche
Le regionalisme =l’*Arianisme
Les bureaucrates = Les sabelliens
Ammar el Ghoul = Athanasius
Si lakhar = Nestorius
Laprinti = Cyrille
Anti-khoubziste =Diphysites
Mugabie II =Theodosius II
Ain el Bagra = Ephesus
Ahmed la tempete = Dioscore
Ali el Manchar I= Constantinople I
Voici ce que ca donne :
Les prémices d’une christologie de type «Khoubziste » apparaissent en Orient dès la fin du IVe s., avec l’évêque Si Abdelkader Bombardi (Lattaquié, Syrie) qui passe pour avoir été le premier parmi les théologiens nicéens à avoir insisté sur l’idée d’« unité » dans la personne du Christ, et cela en réaction aux opinions de certains de ses collègues –généralement issus de l’ecole de Lakhdaria - qui insistaient plutôt sur la nécessaire « distinction » entre la nature humaine et la nature divine du Christ, porté en cela par l’élan de la lutte contre Le regionalisme qui ne voyait de véritable Dieu qu’en la personne du Père. Ainsi, d’après Si Abdelkader Bombardi, le Christ de la Trinité nicéenne ne devait avoir qu’une seule et unique nature (en gr. monos physis), celle de sa divinité, car –selon lui- l’humanité qui a été assumée par le Verbe de Dieu (Logos) lors de l’Incarnation n’avait pas d’âme propre, et n’avait donc aucune valeur de « nature concrète » ou de « source d’activité » dans la personne du Christ, qui est le fruit de cette Incarnation. Si Abdelkader Bombardi en conclut qu’il n’était pas séant pour un chrétien de parler de « deux natures » (dios physis) concernant évoquant le Fils de Dieu. Cependant, de son vivant, Si Abdelkader Bombardi n’a pas réussi à convaincre grand monde par son opinion, et son enseignement fut rejeté par le commun des théologiens nicéens qui y voyaient un penchant un peu trop marqué vers les thèses, certes contraires du regionalisme mais qu’ils avaient combattu tout autant, c’est-a-dire vers l’opinion des bureaucrates qui ne voulaient voir que la divinité dans le Christ et rien d’humain : l’ Bombardisme fut condamné dans un concile réuni à Alexandrie en 362, puis surtout à Ali el Manchar I en 381, peu avant sa mort.
Néanmoins, les disciples de Si Abdelkader Bombardi réussirent à faire passer l’essentiel de sa formulation théologique (« une seule nature du Dieu Logos incarnée ») comme étant un lègue du patriarche Ammar el Ghoul d’Alexandrie, et à la revêtir ainsi de l’autorité d’un des pères fondateurs du parti anti-regionalisme et principal théoricien de la doctrine nicéenne. Deux générations plus tard, vers le milieu du Ve s., un autre théologien nicéen, Si lakhar de Constantinople († v. 451) allait développer le raisonnement inverse, avec pour base les conceptions traditionnelles de l’école théologique de Lakhdaria : puisque le Christ est Dieu et homme à la fois, sa nature humaine et sa nature divine devaient absolument être distinguées l’une de l’autre (dios physis) et, à ce titre, seule le Christ humain pouvait être engendré par Marie, et non pas Dieu. Mais, entre temps, au sein de l’école d’Alexandrie, la vieille formule Khoubziste de Si Abdelkader Bombardi de Ain Mlila était réellement attribuée à Ammar el Ghoul, et c’est bien en tant qu’héritage patristique qu’elle fut reprise par le patriarche Laprinti d’Alexandrie († 444), car les alexandrins avaient presque immédiatement pris la tête de l’opposition à Si lakhar de Constantinople, dont les thèses Anti-khoubzistes s’opposaient ouvertement aux conceptions khoubzistes qui était devenues une norme théologique dans leur école : reprenant le terme « nature » (en gr. physis) dans le sens précis de « nature individuelle en sa subsistance concrète » -soit une définition qui renvoyait plutôt vers le terme grec d’hypostâsis (« personne ») dans le jargon grec des nicéens- Laprinti argua contre Si lakhar que, si en théorie il était concevable pour un chrétien que deux natures –une humaine et une divine- puissent avoir un jour existé de manière indépendante avant l’Incarnation du Verbe de Dieu en Jésus, l’union de ces deux natures après l’Incarnation ne pouvait laisser apparaître qu’une seule et unique « subsistance », possédant certes tous les caractères propres d’une nature humaine, mais étaient désormais unis (même si non confondus précise-t-il) avec les caractères propres de la nature divine du Christ.
En bref, tout en reprenant et en développant l’ancienne formule de Si Abdelkader Bombardi faussement attribuée à Ammar El Goul d’Alexandrie, Laprinti affirmait que le Christ était totalement homme et totalement Dieu, en même temps et en un seul sujet, sans aucune distinction -et encore mois séparation- entre ces deux natures. Il écrivit dans ce sens aux autres évêques et notamment au patriarche d’Occident, qui lui accorda son soutient. En 431, l’Empereur Mugabie II (408-450) convoque un concile à Larabaa natheraten pour trancher définitivement sur cette dispute, et Si lakhar fut finalement condamné, déposé de son siège et sa doctrine est déclarée hérétique. Pour sa part, Laprinti d’Alexandrie jouit de son triomphe jusqu’à sa mort en 444, et laissa alors le siège patriarcal de la métropole égyptienne à son neveu, Ahmed la tempete.
Suggestion : Si tu change les noms et les doctrines par des noms-doctrines arabes-kabyles. Les choses seront plus comprehensible.
Comme ils ont fait avec Ibn Sina, Ibn Arabi ... etc
Dernière modification par dzreponse, 22 décembre 2010, 18h56.Everything of profound value is evident and simple
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@Tchek
Je partage l'avis de AAnis, et de Jefferson. Je suis impressionnée par ton attention aux détails des conflits entre les différentes écoles théologiques chrétiennes!
Or, c'est justement cette extrême complexité qui force à aller dans le détaille des mots, car on se rend compte assez vite qu'il s'agit ni plus ni moins que de guerres de mots qu'ils se sont livrés, et c'est bien cela qui rends la chose passionnante à mes yeux.
1- Quels problèmes ont été résolus par le nouveau concept de la Trinité ?
En un mot, le fait que Dieu soit unique (monothéisme) s'oppose naturellement à l'idée que le Christ soit un dieu à conduit certains à imaginer des solutions (philosophiques) pour ce dilemme, et ce processus à abouti à l'idée d'une Trinité "interne" au Dieu unique (suivant une évolution complexe).
Mais il va sans dire que cette notion n'a "résolu" le problème que de manière imparfaite et surtout pas admise par tous (et même pas de la même manière chez tous ceux qui l'ont admise), d'où la suite infinie de querelles et de disputes sur le "comment" de ceci ou de cela.
... ton texte fait allusion aux problèmes que la Trinité a résolu mais ne parle explicitement que de ceux qu'elle a engendré par la suite. La plupart ont du mal à comprendre pourquoi il était nécessaire de diviniser Jésus alors que les Juifs le considéraient tout simplement comme un Rabbi.
Le monophysisme étant le fruit d'un problème qui fut lui-même issu d'un problème avant lui (et ainsi de suite), il est normal que l'on ait l'impression gênante d'avoir commencé un film au milieu de l'histoire. Donc, pour avoir une idée plus vaste il faut lire tous les articles de la rubrique, ce qui doit faire plus d'une centaine de pages ... au minimum ... lol
Mais pour faire simple, on pourrais schématiser les étapes d'évolution de ce problème comme il suit :
Phase I - Jésus est-il homme ou dieu (ou les deux ?) : Tendances chrétiennes du 1er siècle (Ebionites, judéo-chrétiens, Hellénistes, Docètes, ... etc.). L'idée d'un Christ divin finit par s'imposer.
Phase II - Si Jésus est divin, quelle est la nature de sa divinité et quel est son rapport avec Dieu le Père ? : Diverses tendances (non judéo-chrétiennes surtout) du IIe et IIIe s. vont s'opposer, dont principalement :
a) Une tendance adoptianiste : Jésus serait divin par élection ou par "adoption", un être parfait élevé à la divinité par le Père.
b) Une tendance plus philosophique : le Christ est l'incarnation du Verbe éternel (Logos en gr.) de Dieu dans la chaire humaine du Jésus terrestre, il est donc "Dieu" de toute éternité.
Cette "théologie du Logos" s'est plus ou moins imposée au final, mais elle ne manqua pas de susciter de nouveaux problèmes à son tour :
Phase III - Si le Christ est le Verbe de Dieu, son Fils unique, quelle est donc sa relation exacte avec les autres "personnes" de la Trinité (querelles théologiques du IVe s.) :
a) Il est inférieur au Père dans la mesure ou il émane de lui, et qu'il fut donc un temps où il n'existait pas encore = Arianisme (où l'on voit une certaine résurgence de l'adoptianisme)
b) Il est égal au Père et totalement similaire à lui dans sa nature et sa substance (consubstantiel) = Orthodoxie nicéenne (qui dut tout de même lutter contre une tendance plus extrême qui tend à assimiler totalement le Père et le Fils au nom du monothéisme, c'est le Sabellianisme).
On sait que c'est encore l'orthodoxie nicéenne qui s'imposa au final, à la fin du IVe s., mais elle non plus ne manqua pas de susciter des problèmes dans le problème suite au problème :
Phase IV - Puisque le Christ est aussi "Dieu" que le Père dans la Trinité et aussi humain que nous sur terre, quelle est la relation qu'entretient la nature divine du Christ avec sa nature humaine au sein de sa propre personne ? (querelles christologiques du Ve et VIe s.) :
a) Nestorianisme
b) Monophysisme
c) Monothélisme
d) Orthodoxie catholique
La suite, on la connais tous plus ou moins ... lolDernière modification par Harrachi78, 23 décembre 2010, 17h18."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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@dzreponse
Pour revenir aux textes de Harrachi, je vais etre honnete, j'ai lu la premiere partie, j'ai absoluement rien compris. Trop de termes techniques. Je me suis rappele la chanson de Peter Gabriel don't give up. Alors, lecture->chanson, lecture->chanson ... etc
Naturellement, il faut avoir de l'intérêt pour un tel sujet pour pouvoir s'y retrouver un jour ... et là, je ne peux rien pour personne hélas ... lol
Pour ce qui est des noms, j'ai volontairement utilisé les formes latines et éliminé toute francisation (Theodosius et non pas Théodose ; Athanasius et non pas Athanase ; Kyrillos et non pas Cyrille ... etc.) parceque j'utilise un maximum de sources possibles (arabes, anglaise) qui ont moins tendance à transformer les noms anciens, mais aussi parceque j'aime être totalement immergé dans le monde de ces gens là, histoire de mieux cerner leur façon de voir le monde, car cela aide à mieux les comprendre dans la mesure où je ne suis pas du tout de leur culture, et encore moins de leur "monde"."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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@Tchek
2- Cette histoire de l'incarnation du 'mot' Logos dans le corps humain du Christ. Ne s'agirait il pas d'une erreur de traduction ou d'interpretation? Je dis ça parce que le Coran appelle Issa (Jesus) كلمة الله (la parole de Dieu) mais ça ne veut pas dire ce que les Chrétiens prétendent.
Dans les langues sémitiques (arabe, hébreu, araméen) et donc dans celui des chrétien primitif, un tel mot n'avait pas les implications qu'il aura par la suite chez les théologiens.
Or, la théologie chrétienne se développe au IIe et IIIe s., et c'est en langue grec qu'elle se fait et non dans les langues sémitiques. Et il se trouve que le vocabulaire grec est riche en termes philosophiques aux applications à la fois variées et profondes, ce qui ouvre la voie à une spéculation quasiment à l'infini.
Logos fut donc interprète dans un contexte grec (verbe divin, verbe créateur ... etc.) et tout ce qui s'en est suivi est le résultat d'efforts purement spéculatifs, surtout que les théologiens Chrétiens ont eu recours à l'allégorisme pour pouvoir justifier l'opposition claire de leurs doctrine vis-à-vis des textes (considérés par eux comme sacrés) de l'Ancien Testament.
3- Qu'est ce qui détermine les modalités de réunion des conciles?
Et sur quelles bases s'appuient les patriarches fondateurs de l'Eglise pour avancer telle ou telle conception de Dieu et défendre sa validité?
Je te renvoie à la première partie de ce poste. En somme :
Allégorisme + Spéculation philosophique = théologie chrétienne
"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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@dzreponse
Saha Harrachi78,
Je voulais savoir, si tu sais de quelle doctrine etait Waraqa b. Nawfal.
Il en existait encore à cette époque."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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Ok.
Si je pose cette question, c'est que certains chretiens prononcent Al Chahada sans se rendre compte. Certains d'entre-eux ne croient pas en la devinite de Jesus, Ils croient en un seul et unique Dieu (La Illah Ila Allah) et apres avoir etudier en profondeur le Coran, ils sont arrive a la conclusion que Mohamed (saw) est un prophete (Rassoullah Allah). Si tu leur pose la question : Etes-vous musulman ? Ils disent Noooooooooooooooooo.
Certains sont musulans par gentillesseIls croient en un Dieu Unique (La Illah Illa Allah), si un musulman leur pose la question : croyez-vous que Mohamed (saw) est un prophete, ils disent par gentillesse OUI
(Mohamed Rassoul Allah)
Dernière modification par dzreponse, 23 décembre 2010, 23h11.Everything of profound value is evident and simple
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