UN VIBRANT HOMMAGE RENDU À CET HOMME HISTORIQUE
Mehri, un géant de la politique et du Mouvement national, est décédé il y a 40 jours, à l'âge de 85 ans, à Alger.
Même mort, il suscite toujours l'intérêt et la considération de la société. Abdelhamid Mehri, un géant de la politique et du Mouvement national, est décédé il y a 40 jours, à l'âge de 85 ans, à Alger.
En cette circonstance, Constantine lui rend hommage. Sa famille et ses anciens compagnons étaient réunis hier au Centre culturel Ibn-Badis à Constantine pour se remémorer cet homme historique exceptionnel. Les intervenants ne manqueront pas de revenir sur son parcours politique, son militantisme et son courage.
L'un de ses neveux parle avec beaucoup d'émotion de son engagement dans la vie politique et au sein du FLN dont il avait été le secrétaire général, et de sa grande sagesse et son amour pour son pays. «Je ne pourrais jamais être à la hauteur pour décrire le grand homme qu'il était: il a été d'une sagesse exemplaire. Que dire de son courage et de son dévouement quand il s'agissait des causes nationales et de l'Algérie? C'était une personnalité très distinguée», témoigne son neveu. En retraçant son parcours, ses proches parlent d'un homme infatigable et toujours disponible, ayant consacré toute sa vie à l'activité politique.
Il fut membre du Parti du peuple algérien, PPA, puis militant au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, le MTLD, et enfin du Front de libération nationale, FLN. Pour tous ceux qui le connaissent, Abdelhamid Mehri a toujours été un homme de dialogue. Homme de conviction, le défunt ne manquait jamais de donner son avis en toute lucidité quand on le sollicitait.
Mais il s'est retiré finalement de l'activité politique à la suite de la signature du contrat de Rome en 1995, une démarche qui lui coûté cher et qui lui a valu des critiques sévères au sein même du FLN, mais sans pour autant se désintéresser complètement de la vie politique.
Sa dernière initiative a été de rassembler les Algériens autour de vraies réformes, tout en exprimant son avis sur les démarches politiques entreprises par l'Etat en vue des réformes, dans une lettre adressée au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qu'il rendra publique.
Quoi qu'il en soit, diront les participants en rendant hommage à cet enfant d'El Harrouche, wilaya de Skikda, qui l'a vu naître un certain 3 avril 1926, ayant occupé d'importants postes, l'Algérie a perdu un monument historique.
Un homme d'une grande culture politique, qui a lutté pour la démocratie, qui a osé relever les défis et faire en somme face aux nombreux problèmes épineux et qui avait épousé la cause algérienne.
On lui reconnaît aujourd'hui son rôle glorieux dans la société et son amour pour son peuple, même si certains le qualifient de personnage paradoxal, car «en tant qu'être humain, dira un de ses proches, l'erreur est humaine» et ce symbole qu'on vient de perdre. Il restera, néanmoins, un modèle de la lutte de Libération nationale.
Ikram GHIOUA l'Expression
Mehri, un géant de la politique et du Mouvement national, est décédé il y a 40 jours, à l'âge de 85 ans, à Alger.
Même mort, il suscite toujours l'intérêt et la considération de la société. Abdelhamid Mehri, un géant de la politique et du Mouvement national, est décédé il y a 40 jours, à l'âge de 85 ans, à Alger.
En cette circonstance, Constantine lui rend hommage. Sa famille et ses anciens compagnons étaient réunis hier au Centre culturel Ibn-Badis à Constantine pour se remémorer cet homme historique exceptionnel. Les intervenants ne manqueront pas de revenir sur son parcours politique, son militantisme et son courage.
L'un de ses neveux parle avec beaucoup d'émotion de son engagement dans la vie politique et au sein du FLN dont il avait été le secrétaire général, et de sa grande sagesse et son amour pour son pays. «Je ne pourrais jamais être à la hauteur pour décrire le grand homme qu'il était: il a été d'une sagesse exemplaire. Que dire de son courage et de son dévouement quand il s'agissait des causes nationales et de l'Algérie? C'était une personnalité très distinguée», témoigne son neveu. En retraçant son parcours, ses proches parlent d'un homme infatigable et toujours disponible, ayant consacré toute sa vie à l'activité politique.
Il fut membre du Parti du peuple algérien, PPA, puis militant au sein du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, le MTLD, et enfin du Front de libération nationale, FLN. Pour tous ceux qui le connaissent, Abdelhamid Mehri a toujours été un homme de dialogue. Homme de conviction, le défunt ne manquait jamais de donner son avis en toute lucidité quand on le sollicitait.
Mais il s'est retiré finalement de l'activité politique à la suite de la signature du contrat de Rome en 1995, une démarche qui lui coûté cher et qui lui a valu des critiques sévères au sein même du FLN, mais sans pour autant se désintéresser complètement de la vie politique.
Sa dernière initiative a été de rassembler les Algériens autour de vraies réformes, tout en exprimant son avis sur les démarches politiques entreprises par l'Etat en vue des réformes, dans une lettre adressée au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qu'il rendra publique.
Quoi qu'il en soit, diront les participants en rendant hommage à cet enfant d'El Harrouche, wilaya de Skikda, qui l'a vu naître un certain 3 avril 1926, ayant occupé d'importants postes, l'Algérie a perdu un monument historique.
Un homme d'une grande culture politique, qui a lutté pour la démocratie, qui a osé relever les défis et faire en somme face aux nombreux problèmes épineux et qui avait épousé la cause algérienne.
On lui reconnaît aujourd'hui son rôle glorieux dans la société et son amour pour son peuple, même si certains le qualifient de personnage paradoxal, car «en tant qu'être humain, dira un de ses proches, l'erreur est humaine» et ce symbole qu'on vient de perdre. Il restera, néanmoins, un modèle de la lutte de Libération nationale.
Ikram GHIOUA l'Expression

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