Pour connaître son vrai nom, il faut aller à Istanbul

[hben]

Que vaut un nom patronymique X dans un système ou une société qui n'en fait pas une règle générale et qui ne matérialise pas ces choses dans des écrits officiels ?

Il a la valeur que lui concèdent ceux qui le portent et qui ne perdent pas espoir de le réhabiliter! ... Un jour!

[Harrachi78]

@Hben

Rhétorique. C'est l'aspect technique qui intéresse ma question.

[Arbefracom]

Harrachi a totalement raison, l'Etat civil n'existait pas dans la Régence d'Alger. En outre, n'oublions pas que les noms dans la civilisation musulmane n'était pas fixe. On était "Ibn" ou "Bint" suivi du prénom de son père. Le nom de famille tel que nous le connaissons actuellement est un concept totalement occidental.

[KHORE]

@harrachi78

tout le monde sait que nous devons l'Etat Civil à NAPOLEON , bien que dans les archives de l'église les généaologistes retrouvent beaucoup de pistes. La recherche dans les documents turcs renseignent sur l'origine des noms plus que sur le précis des filiations.

avec des précisions à apporter. Mon ami BOUCHENAK prié de me dire ce que son mom signifiait avait traduit "bouhenak" celui qui avait deux "hank" ou deux bosses au cou, l'homme au double menton. L'article lui, rattache BOUCHENAK à BOSNIAK !

çà vous fait ne belle jambe ?
oui je savais

[zek]

Quel est l'intérêt de connaître les noms d'origine ? Avant la conquête arabe, cela ne m'intéresse pas.

[absente]

L'origine des noms...

A lire aussi : le livre de Aissa Chenouf " LES juifs d'Algérie, 2000 ans d’existence ". ( Vous y retrouverez peut etre votre nom ; il y'a les bouchenak..et bien d'autres)


Les Judéo-Berbères.
Berbères et Juifs pourraient donc avoir une origine géographique proche, que Richard Ayoun n'hésite pas à qualifier de « proximité familiale »12 et ceci pourrait expliquer les affinités qui ont existé entre ces deux populations dont un exemple est peut-être donné par le roi Juba II qui se marie avec Claphyra, veuve du fils du roi de Judée Hérode le Grand13, même si celle-ci ne semble pas juive14.
Il existe aussi une hypothèse d'une origine cananéenne des Berbères, soutenue par certains auteurs anciens chrétiens ou juifs et plus récemment par Nahoum Slouschz15. Ainsi, quand Augustin d'Hippone demande leur origine aux habitants d'Hippone, l'actuelle Annaba, ceux-ci lui répondent en punique qu'ils sont des « Canani ». Il rappelle aussi aux paysans l'histoire du fils maudit de Cham, Chanaan et des fils d'Israël16. Quant à l'historien Procope de Césarée, il mentionne une inscription trouvée à Tigisis (actuelle Aïn el Bordj à 50 kilomètres de Constantine) en Numidie qui pourrait faire référence aux Cananéens de la Bible : « Nous sommes ceux qui ont fui devant Josué, fils de Nun »17,18. Et, selon le Sefer Yosippon, des descendants d'Ésau se seraient établis dans le nord de l'Afrique.