Le siège du consulat d’Algérie à Bruxelles a connu, avant-hier, une animation et une effervescence particulières. Djoudi Attoumi, proche compagnon du colonel Amirouche, était l’invité du Pr Abib Moumen (Algérie Plurielle) pour évoquer des tranches de vie et du militantisme du légendaire chef de la Wilaya III...
Le conférencier, dès l’entame de son magistère, évoque les conditions — dures — particulières qui ont été celles de l’enfance, puis de l’adolescence de Aït Hamouda devenu pour l’histoire et même pour la légende le colonel Amirouche.
Pour autant, aucun aspect de l'itinéraire absolument exceptionnel de révolutionnaire intrépide, sans concessions, discipliné, à cheval sur les principes et pourtant, affable, humain et visionnaire, n’a été négligé par le conférencier. Même les aspects les plus controversés du mandat de Amirouche à la tête de la Wilaya III, notamment celui désigné communément «la bleuite», ont été abordés et l’orateur, précieux témoin, y est allé de son analyse, de son commentaire.
Djoudi Attoumi est lui même un personnage hors du commun, s’il en est. Ayant rejoint dès son jeune âge le maquis, affecté au PC de Amirouche parce que lettré, il se trouve donc et, rapidement, au cœur du combat, dans l’opérationnel. Après l’indépendance, Djoudi Attoumi, démobilisé, tient à rester dans la vie active, à gagner son pain à la sueur de son front.
Il reprend un honorable cycle d’études, dirige un hôpital, parfait sa formation et ses connaissances en France, à Rennes, et, courageusement, s’arme de sa plus belle plume pour écrire la période, riche, extrêmement compliquée qu’il a passée avec le Colonel.
De cette volonté, sortiront plusieurs ouvrages consacrés à Amirouche, à la III, à la Guerre d'Algérie, à la lutte pour l’indépendance.
Les débats, qui s’ensuivirent furent, on s’en doute bien, vifs, animés, controversés — pourquoi en serait-il autrement ?—, mais, toujours dans les limites admises par la déontologie de ces rencontres. Professeurs algériens d'université (Mohamed Tahar Bensaâda), représentants de la société civile (Omar Diab) et des confrères journalistes à l’image de Mohammedi Bouzina ( Quotidien d’Oran)ont apporté, chacun en choisissant un angle précis, des éléments de compréhension ou des clarifications...
Signalons que l’ambassadeur d’Algérie en Belgique et au Luxembourg, M. Amar Bendjema, le consul général et des élus belges d’origine algérienne ont tenu à assister à la conférence de Djoudi Attoumi. A la fin des débats, ce dernier s’est prêté avec joie à des ventes-dédicaces de ses ouvrages.
par Aziouz Mokhtari le Soir
Le conférencier, dès l’entame de son magistère, évoque les conditions — dures — particulières qui ont été celles de l’enfance, puis de l’adolescence de Aït Hamouda devenu pour l’histoire et même pour la légende le colonel Amirouche.
Pour autant, aucun aspect de l'itinéraire absolument exceptionnel de révolutionnaire intrépide, sans concessions, discipliné, à cheval sur les principes et pourtant, affable, humain et visionnaire, n’a été négligé par le conférencier. Même les aspects les plus controversés du mandat de Amirouche à la tête de la Wilaya III, notamment celui désigné communément «la bleuite», ont été abordés et l’orateur, précieux témoin, y est allé de son analyse, de son commentaire.
Djoudi Attoumi est lui même un personnage hors du commun, s’il en est. Ayant rejoint dès son jeune âge le maquis, affecté au PC de Amirouche parce que lettré, il se trouve donc et, rapidement, au cœur du combat, dans l’opérationnel. Après l’indépendance, Djoudi Attoumi, démobilisé, tient à rester dans la vie active, à gagner son pain à la sueur de son front.
Il reprend un honorable cycle d’études, dirige un hôpital, parfait sa formation et ses connaissances en France, à Rennes, et, courageusement, s’arme de sa plus belle plume pour écrire la période, riche, extrêmement compliquée qu’il a passée avec le Colonel.
De cette volonté, sortiront plusieurs ouvrages consacrés à Amirouche, à la III, à la Guerre d'Algérie, à la lutte pour l’indépendance.
Les débats, qui s’ensuivirent furent, on s’en doute bien, vifs, animés, controversés — pourquoi en serait-il autrement ?—, mais, toujours dans les limites admises par la déontologie de ces rencontres. Professeurs algériens d'université (Mohamed Tahar Bensaâda), représentants de la société civile (Omar Diab) et des confrères journalistes à l’image de Mohammedi Bouzina ( Quotidien d’Oran)ont apporté, chacun en choisissant un angle précis, des éléments de compréhension ou des clarifications...
Signalons que l’ambassadeur d’Algérie en Belgique et au Luxembourg, M. Amar Bendjema, le consul général et des élus belges d’origine algérienne ont tenu à assister à la conférence de Djoudi Attoumi. A la fin des débats, ce dernier s’est prêté avec joie à des ventes-dédicaces de ses ouvrages.
par Aziouz Mokhtari le Soir

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