.................................................. .................................................. .................................................. ...Quand elle reçoit, ma mère se tue au
.................................................. .................................................. .................................................. ...travail, donner une bonne impression lui
.................................................. ................................ .................................................. .....................est vital, elle fait attention surtout aux
.................................................. ................................ .................................................. .....................détails, parce que quand c'est elle l'invité,
.................................................. .................................................. .................................................. ...c'est les seules choses qu'elle remarque.
Le ciel…majestueux toit imposant, même si il ne protège de rien… pire encore ! il déverse de l'eau sur ceux qu’il est sensé abriter…ironie de la création, un toit qui fui…il sourit à cette réflexion qui lui parut idiote la seconde d’après, force présente depuis toujours au dessus des têtes de ces milliards d’êtres méprisa…non !, ce n’est plus important, l’heure est à la paix, à la sérénité. Un pigeon atterrit à quelques pas de lui, agitait toujours ses ailes alors qu’il était immobile. Aziz l’observait, maintenant il ne bougeait plus, il tournait sa tête machinalement en l’arrêtant régulièrement comme s'il fouillait quelque chose dans le décor qui leur faisait face, ils n’étaient que deux à régner sur ces lieux, le pigeon ne donnait pas l’impression d’avoir remarqué sa présence (même les pigeons m’ignorent ! ).
Ses pieds pendouillaient dans le vide, ses bras devenus piliers soutenant son buste, il était assis et le vent semblait toujours prendre ce malin plaisir à le décoiffer. Dos courbé yeux larmoyant à cause du froid soufflé par la hauteur de l’endroit où il espérait vivre ses derniers instants…en bas, loin de son perchoir, le monde n’avait plus le temps, sur des tapis de goudrons, des tapis de pavé des milliers de pieds dansaient, frappaient le sol avec énergie. Des monstres métalliques grondaient, crachaient des nuages grisâtres, la fête vibrait au rythme des feux tricolores, des fous avec un sifflet et des bus qui dévorait les gens pour les recracher ailleurs contre une modique somme. Aziz contemplait le spectacle, pendant longtemps il faisait partie de cette pièce de théâtre, lui aussi avant n’était qu’un point noir parmi tout ceux qui bouillonnaient là bas, tout en bas. Il n’avait plus le temps, il n’arrêtait pas de le répéter, d’ailleurs il le dit maintenant « je n’avais plus de temps » …mais le pigeon continuait de regarder ailleurs.
Avec ceux qui étaient jadis ses amis, il a traversé le pays, d’Oran à Annaba, d’Alger aux confins du désert ou la tentation de se perdre et de se laisser emporter par sa mer de sable doré le tentait à tel point qu’il du raccourcir son séjour, il laissa ses compagnons et rentra à sa ville, ils a toujours l’image de l’un d’eux lui lançant « mauviette, t’aime trop le confort de la vie moderne ». A cette pensée il sourit et il vit que le pigeon restait indifférent… . Il en avait des amis, des bons et des moins bons, ceux là ne l’ont jamais approché de près pour voir a quel point il était pathétique, ce qui expliquerait pourquoi ils l’apprécient autant. Les autres…tous partis désormais, certains ont choisit d’essayer la vie ailleurs, au-delà de cet horizon argenté qu’il entrevoyait de parmi les maisons et les constructions en béton gris, qui s’entassaient comme des êtres vivant faisant la queue devant une boulangerie au pain frai. Ha…l’horizon, ligne coupant le paysage en deux, en bas la parti la plus laide, atteinte et souillées par l’homme qui croit avoir construit alors qu’il n’a fait que démolir…tsss, heureusement l’autre moitié restait paisiblement calme, dominait la vie.
D’autres amis étaient toujours là, mais ils n’étaient plus les mêmes, les jours et les ans les ont changé, et le temps à façonner leur caractère, de façon biens différentes, ainsi chacun faisait en sorte d’être le meilleur dans tout ce qu’il entreprenait…le dernier qu’il croisa fit mine de ne pas l’avoir vu avant de s’engouffrer dans une voiture sentant le neuf, et de s’évader.
Mais désormais, rien de tout ceci n’avait de l’importance, fini de jouer, fini de faire semblant, fini de se forcer à faire plaisir aux autres. Du haut de cette tour, la fin était proche, le grand saut était La solution, après avoir réussi à se faufiler sur le toit sans attirer l’attention, après avoir pris une douche, aucune lettre, aucun mot d’adieu, désormais il était seul avec le pigeon face à la délivrance.
...
.................................................. .................................................. .................................................. ...travail, donner une bonne impression lui
.................................................. ................................ .................................................. .....................est vital, elle fait attention surtout aux
.................................................. ................................ .................................................. .....................détails, parce que quand c'est elle l'invité,
.................................................. .................................................. .................................................. ...c'est les seules choses qu'elle remarque.
Le ciel…majestueux toit imposant, même si il ne protège de rien… pire encore ! il déverse de l'eau sur ceux qu’il est sensé abriter…ironie de la création, un toit qui fui…il sourit à cette réflexion qui lui parut idiote la seconde d’après, force présente depuis toujours au dessus des têtes de ces milliards d’êtres méprisa…non !, ce n’est plus important, l’heure est à la paix, à la sérénité. Un pigeon atterrit à quelques pas de lui, agitait toujours ses ailes alors qu’il était immobile. Aziz l’observait, maintenant il ne bougeait plus, il tournait sa tête machinalement en l’arrêtant régulièrement comme s'il fouillait quelque chose dans le décor qui leur faisait face, ils n’étaient que deux à régner sur ces lieux, le pigeon ne donnait pas l’impression d’avoir remarqué sa présence (même les pigeons m’ignorent ! ).
Ses pieds pendouillaient dans le vide, ses bras devenus piliers soutenant son buste, il était assis et le vent semblait toujours prendre ce malin plaisir à le décoiffer. Dos courbé yeux larmoyant à cause du froid soufflé par la hauteur de l’endroit où il espérait vivre ses derniers instants…en bas, loin de son perchoir, le monde n’avait plus le temps, sur des tapis de goudrons, des tapis de pavé des milliers de pieds dansaient, frappaient le sol avec énergie. Des monstres métalliques grondaient, crachaient des nuages grisâtres, la fête vibrait au rythme des feux tricolores, des fous avec un sifflet et des bus qui dévorait les gens pour les recracher ailleurs contre une modique somme. Aziz contemplait le spectacle, pendant longtemps il faisait partie de cette pièce de théâtre, lui aussi avant n’était qu’un point noir parmi tout ceux qui bouillonnaient là bas, tout en bas. Il n’avait plus le temps, il n’arrêtait pas de le répéter, d’ailleurs il le dit maintenant « je n’avais plus de temps » …mais le pigeon continuait de regarder ailleurs.
Avec ceux qui étaient jadis ses amis, il a traversé le pays, d’Oran à Annaba, d’Alger aux confins du désert ou la tentation de se perdre et de se laisser emporter par sa mer de sable doré le tentait à tel point qu’il du raccourcir son séjour, il laissa ses compagnons et rentra à sa ville, ils a toujours l’image de l’un d’eux lui lançant « mauviette, t’aime trop le confort de la vie moderne ». A cette pensée il sourit et il vit que le pigeon restait indifférent… . Il en avait des amis, des bons et des moins bons, ceux là ne l’ont jamais approché de près pour voir a quel point il était pathétique, ce qui expliquerait pourquoi ils l’apprécient autant. Les autres…tous partis désormais, certains ont choisit d’essayer la vie ailleurs, au-delà de cet horizon argenté qu’il entrevoyait de parmi les maisons et les constructions en béton gris, qui s’entassaient comme des êtres vivant faisant la queue devant une boulangerie au pain frai. Ha…l’horizon, ligne coupant le paysage en deux, en bas la parti la plus laide, atteinte et souillées par l’homme qui croit avoir construit alors qu’il n’a fait que démolir…tsss, heureusement l’autre moitié restait paisiblement calme, dominait la vie.
D’autres amis étaient toujours là, mais ils n’étaient plus les mêmes, les jours et les ans les ont changé, et le temps à façonner leur caractère, de façon biens différentes, ainsi chacun faisait en sorte d’être le meilleur dans tout ce qu’il entreprenait…le dernier qu’il croisa fit mine de ne pas l’avoir vu avant de s’engouffrer dans une voiture sentant le neuf, et de s’évader.
Mais désormais, rien de tout ceci n’avait de l’importance, fini de jouer, fini de faire semblant, fini de se forcer à faire plaisir aux autres. Du haut de cette tour, la fin était proche, le grand saut était La solution, après avoir réussi à se faufiler sur le toit sans attirer l’attention, après avoir pris une douche, aucune lettre, aucun mot d’adieu, désormais il était seul avec le pigeon face à la délivrance.
...
Commentaire