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La Femme Kabyle

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  • #16
    j'ai cotoyé les tlecenien les ndarmas les temouchentois les abbassis les mascariens...
    seul ndarma n'avaient pas de grande sympathie je ne sais pas pourquoi ça doit etre loin dans l'histoire de l'ouest car on dit ''dans le dicton
    ''myate roumi walla nadroumi'' ''100 romains polutot qu'un nedromien'' je ne sais pas qui a lancé ce dicton surement soit les arabes d'algerie soit aussi les juifs...car les chretien n'etaient contre que ces deux populations..

    ce qui est bon chez l'algerien le kabylo-arabo-judéo-romain il est émotif et doux..c'est a dire tous les bons monotheistes sont chez nous...

    j'ai remarqué des gens avares sont Tlemcen
    tlemcen est une region montagneuse pauvre donc ils gerent a compte goute, sinon ils tombent dans le banditisme et les mouharamate que le font les gens des grandes ville d'oran etc...
    par contre les gens de la plaine etaient riche donc tres dépensier souvent moubadhirine....les tlemcenien passent pour des radins..le radin c'est celui qui ne donne pas l'aumome...les tlemeceniens remarquent que les autres sont plutot moubadhirine des gaspilleurs et ils ont raison je crois

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    • #17
      Envoyé par Peer
      La femme kabyle est privée de lheritage familial , cette tradition circule chez les famille kabyles d'Alger
      ...
      Ce n'est pas vrai.

      En vérité, c'est une mise sous protection, dans l'intérêt de la femme.

      Avant l'arrivée de l'islam, il n' y avait pas de différence entre garçon et fille chez les kabyles.

      Avec l'islam, la femme est devenue mineure. Le mari a souvent tendance à abuser des biens de sa femme. Des situations dramatiques sont survenues ( des maris vendent les biens de leurs femmes puis les répudient ). La Djemâa kabyle a eu à se prononcer sur ces cas.

      Réunis, en grande assemblée, les kabyles, pour protéger leurs filles, adoptèrent une règle qui consiste à laisser pour le bénéfice des filles la maison familiale,les jardins autour de la maison et le point d'eau. Les frères se partageant le reste de l'héritage avec obligation de subvenir aux besoins de leurs soeurs célibataires, veuves ou divorcées.

      Après l'indépendance, le pouvoir despotique n'ayant eu aucun respect pour la société kabyle imposa sa loi.

      Aujourd'hui, la société kabyle est tiraillée entre la coutume et la loi du pouvoir despotique. Des familles se trouvent en conflit parce que la femme réclame sa part d'héritage que lui accorde la loi du pouvoir despotique combien même cette part est discutable ( la base de la loi étant une demi part pour la fille et une part entière pour le garçon ).

      P.

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      • #18
        bonjour......

        faut pas le prendre comme ca gentil vympel. yamoracen n a pas voulu critiquer. Tlemcen est une tres belle ville et je ne doute pas de la gentillesse des tlemciens

        merci mon amie bilou

        bon voila j ai partage je vous laisse profite

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        • #19
          Envoyé par Pangeen
          Avec l'islam, la femme est devenue mineure. Le mari a souvent tendance à abuser des biens de sa femme. Des situations dramatiques sont survenues ( des maris vendent les biens de leurs femmes puis les répudient )
          C'est avec la venue de l'Islam aussi que Tiger woods a commencé à tremper sa compagne.



          Le kabyle qui fait mal à sa femme ce n'est pas à cause de l'Islam mais parce que c'est un imbécile parmi tant d'autres, pas plus.

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          • #20
            Nuit_bleu

            Elles sont tetues avec un sacre caractère, un coté rebelle
            Traditions transmisent de mère en fille.Il faut savoir apprendre à se tenir, être éduqué, s'adapter à toutes les situations de la vie (car nos mères et grands mères en savaient quelque chose) et surtout être fière de nos origines et ne jamais oublier nos racines et les transmettre ....
            Je confirme.

            J'ajouterai aussi que les filles sont un peu élevées à la dûr, préparées à affronter les aléas de la vie, en tant que femme, mère et épouse. Depuis très longtemps, la femme kabyle a eu une vie difficile, à se battre sur plusieurs fronts, du fait que beaucoup de femmes étaient obligées de travailler à l'intérieur et à l'extérieur, veiller sur l'éducation, la sécurité et subvenir aux différents besoins de leurs foyers, quand les maris sont absents (en exil ou décédés).

            L'image que j'ai de ces femmes est emprunte de courage, dignité et de force de caractère. Prenons en de la graine

            Je remercie Vympel pour ce topic.
            Dernière modification par Megane, 31 mars 2013, 12h44.
            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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            • #21
              Pangeen
              merci pour le developpemnt mais on voudrait un peu plus car on ignore
              la culture kabyle vue que nous somme a l'ouest et qu'on reçoit des dires sans verification de la part de tièrces personnes...

              Avec l'islam, la femme est devenue mineure. Le mari a souvent tendance à abuser des biens de sa femme. Des situations dramatiques sont survenues ( des maris vendent les biens de leurs femmes puis les répudient ). La Djemâa kabyle a eu à se prononcer sur ces cas.
              ce phenoméne est recent lorsque les europens sont entrée en algerie..c'est une politique qui a été appliquée en europe et en algerie..pour deposeder les compagnards de leurs biens,
              certains cercle en ville
              attirent les campagnards car ils avaient beaucoup de richesse que la ville ne possedaient pas ..alors ils s'accroche sur le campagnards et l'entraine dans un reseau criminel et ensuite le fait chanter..c'est connu ces pratqiue par tout le monde..Mais attention ce n'est pas tous les garçons kabyle ou arabe ou berbere qui tombaient dans ce piége y'a que certain qui se sont enrolé par l'alcool les femmes le jeux etc et qui ont perdu leurs propre richesse car en islame l'heritage est souvent explosé entre les heritiés..si un frere tombe dans un reseau les autres sont en dehors...
              l'islame en donnat une part a la femme il l'a en fait protegé car souvent la femme est difficile...si tu veux la minipuler elle se laisse faire en te faisant croire qu'elle est manipulée....

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              • #22
                sophi

                L'inconnu je partage ton avis mais pas seulement le kabyle moi je dis tout les hommes qui font du mal a leurs femmes et les qui les fassent pleurer c'est des imbeciles
                Bienvenue à toi.

                Je partage aussi ton avis, c'est tout-à-fait évident.

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                • #23
                  merci pour le developpemnt mais on voudrait un peu plus car on ignore
                  la culture kabyle vue que nous somme a l'ouest et qu'on reçoit des dires sans verification de la part de tièrces personnes...
                  Bonjour!
                  L'exhérédation de la femme kabyle a été décidé lors de la délibération des
                  Ath Vethroun... Ceci en raison de la situation sociogéographique qui, par héritage tendait à l'émiettement des maigres parcelles de terre.

                  Voici un extrait des minutes de cette délibération:

                  DÉLIBÉRATION DES ATH VETHRUN

                  DÉCISION DE L’EXHÉRÉDATION DE LA FEMME KABYLE ;

                  Délibération abolissant le droit d’héritage des femmes.
                  Louange à DIEU. QUE DIEU répande ses bénédictions sur MOHAMMED l’élu! c’est votre secours que nous implorons, oh! DIEU de bonté, ceci est la copie1 d’un acte transcrit par nécessitée, de peur que le texte de la minute ne s’altère et ne s’efface, et par crainte des vicissitudes des temps.
                  Louange au DIEU unique. Toute puissance lui appartient. Que DIEU répande ses bénédictions sur celui après lequel il n’y a plus de prophète ! Salut sur quiconque lira notre écrit. Le DIEU très haut, dans les décrets de sa toute-puissance ayant voulu prospère le marché du samedi des Ath Ouacif, il s’y tint une assemblée des marabouts et notables. Des Ath Bethroun, assistés des âk’al de leurs villages et de l’imam de la mosquée de tahammamt2. Chacun exposa ce dont il avait a souffrir, se plaignant de ce qui était une cause permanente de rixes, de troubles et de discordes dans les villages, les tribus et la confédération de Ath Bethroun.
                  1 l’acte original est entre nos mains ; il est un peu détérioré par le temps et plusieurs mots manquent. On peut cependant le lire facilement, et nous avons pu constatér que la copie et bien exacte.
                  2 Cette mosquée est située chez les Aït Sedka près de la rivière « mosquée de Tahammamt Naïth boumahdi »
                  Chaque village était représenté à l’assemblée. Celle-ci, à l’unanimité des voix, abolit, chez les Ath Bethroun, leurs voisins et alliés, le droit d’héritage (pour les femmes), le droit de chefàa sur les biens h’abous (pour tout le monde), et tous droit de chefàa pour les filles, les sœurs et les orphelins ; enfin la dot de la femme répudiée ou veuve fut déclarée perdue pour elle. Ces dispositions étant acceptées d’un commun accord, il n’y a qu’un homme unique qui puisse vouloir faire revivre celle qu’elles ont abolie. Or l’unicité est une chose réprouvée. L’autorité de l’usage et de la coutume et inviolable et immuable comme l’autorité du Seigneur Dieu de l’Univers. Quiconque voudra enfreindre et violer les règlements précités deviendra pour les hommes une cause de malheur et de discordes or « la discorde et un feu,» selon la parole du prophète.
                  « La discorde et un feu ; que la malédiction de Dieu sur celui qui l’allume, et sa miséricorde sur celui qui l’apaise ! » quiconque voudra violer ces lois, Dieu l’écrasera sous le poids de l’abjection, de la misère, de la faim et du malheur dans ce monde et dans l’autre, que le coupable soit un d’entre nous, ou un de nos enfants, ou un des enfants de nos enfants, tant que les descendants remplaceront les ascendants. Si quelqu’un des marabouts ou des notables des villages ne se conforme pas aux dispositions suscitées, Dieu lui en demandera compte. Chacun des notables dit alors trois fois : Amen ! Amen ! Amen puis on enregistra le nom des marabouts et des notables des villages présents au conseil.
                  Dernière modification par hben, 01 avril 2013, 23h37.
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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