Annonce

Réduire
Aucune annonce.

les Banu Hilalien ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • les Banu Hilalien ?

    Origine

    Selon Ibn Khaldoun, les Hilaliens étaient accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, lorsqu'ils sont venus au Maghreb. Ils se sont installés au Maghreb après avoir gagné contre les Berbères à plusieurs reprises et se sont mêlés aux tribus berbères.

    Ibn Khaldoun décrit leur généalogie, deux tribus mères: Hilal et les Banu Sulayms. Ces deux tribus originaires du Nejd avaient comme ancêtre commun Mansour. Les Hilal et les Sulyams avaient comme cousin commun la tribu de Al Yas qui une branche des Quraych tribu du prophête Mohamed.

    Les Hilal au départ de leur immigration étaient formés de trois familles :Athbedj,Riyah et Zughba.

    Depuis leur immigration à nos jours , il est quasi impossible d'avoir une ligné pure arabe tant il y a eu des mariages entre les deux branches arabes et berbères. Ce qu'appellent maintenant certains historiens la société arabo-berbère du Grand Maghreb.

    Les Ottomans se sont mêlés à plusieurs famille arabo-berbères ce qui va donner naissance aux Kouloughlis., à Tlemcen par exemple.

    Histoire

    Originaire de la région du Nejd en Arabie, ils ont d'abord émigré dans le sud de l'Égypte avant de partir pour le Maghreb[4]. Mené par Abu Zayd al-Hilali, le nombre de Banu Hilal à avoir débarqué en Afrique du Nord varie entre 200 000 personnes[5] et 250 000 personnes. Il y aurait eu plus de 50 000 guerriers et 200 000 bédouins.
    Ils ont été utilisés par les Fatimides pour réprimer les Zirides (berbères) d'abord alliés puis vassaux des premiers qui leur ont délaissé le pouvoir après la conquête de l'Égypte et la fondation du Caire, mais qui devenaient de plus en plus indépendants et sont allés jusqu'à abandonner le chiisme. Les Zirides ont reconnu le califat Abasside, les Fatimides ne l'ont pas accepté. Les Fatimides, du même coup, débarrassaient leur territoire de Haute-Égypte d'une tribu particulièrement difficile à contrôler. Les Zirides furent vaincus rapidement et leurs voisins Hammadides et Zénètes furent beaucoup affaiblis. La dernière bataille sera fatale , la coalition Hilaliens- Hammadides décapite le chef Abou Soda de l'armée berbère composée des Ifrenides en 1058. Les Berbères livrent le pays aux Hilaliens.

    La tribu Riah a régné pendant des siècles sur plusieurs régions du Maghreb pour stopper les pillards. Le chef Séada avait commandé des troupes pour mettre un terme aux Brigands, il mourut les armes à la main. Un autre chef de la tribu des Zughba, il était membre de la tribu des Kawb. Ce chef stoppera tous les pillards arabes et modifiera les mœurs des tribus arabes[1].

    Les Hilaliens étaient sous les ordres des différentes dynasties berbères Almoravides, Hafsides, Zianides, Mérinides, etc. Les Almohades ont pu unir difficilement toutes les ethnies du Maghreb. À l'arrivée des Ottomans, les Hilaliens se soulèvent contre l'empire Ottomans aux côtés des Berbères dans les régions des Aurès et au sud. Les Ottomans entament des pourparlers avec les Hilals en vue d'avoir des ententes.

    Au début de la colonisation française, quelques tribus Hilaliennes, telle que les Beni Amer, s'opposent aux Français. Et ils livrent des combats sous le commandement de l'émir Abd El-Kader dans la région ouest de l'Algérie.

    Organisation sociale

    Plusieurs tribus vivent dans les zones arides et désertiques. Ils sont doués pour l'élevage des bovins et des ovins. Ce sont des experts dans le domaine de l'agriculture. Les Hilaliens sont très conservateurs et la religion de l'Islam est le dogme de la majorité de la population. Au départ, ils étaient des chiites, mais après leur conquête du Maghreb, les Hilaliens se sont convertis au régime Malikite sunnite. Les Hilaliens sont patriarcaux et chaque tribu a un chef qui décide du sort des autres. Les autres tribus ont arabisé une grande partie des Berbères en Algérie. Plusieurs mariages entre Arabes et Berbères se sont déroulés au cours de l'histoire contemporaine.

    À l'origine, les Hilaliens sont des nomades et habitent des tentes.

    Lors de leurs invasions, les Hilaliens ont pris des villes en Algérie comme Tiaret ,Ouargla, Biskra, El-Oued, Mascara, Sidi Bel Abbes, autour de Tlemcen, etc.
    Les Hilaliens se sont transformés en des sédentaires.
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    bonjour katiaret

    merci pour le partage c enrichissant .

    Commentaire


    • #3
      Selon Ibn Khaldoun, les Hilaliens étaient accompagnés de leurs femmes et de leurs enfants, lorsqu'ils sont venus au Maghreb.

      interessant à lire ... merci pour le partage
      Ils s'amusent et s'attardent dans la dialectique, les arguties et le paradoxe.
      Taine

      Commentaire


      • #4
        Tribu arabe qaysite, qui, associée aux Banu Sulaym, vit de brigandages sur les routes de La Mecque à Médine, à l'époque abbasside.
        Les Banu Hilal émigrent ensuite en Égypte et sont établis par le calife fatimide al-Aziz (975-996) en Haute-Égypte, parce qu'ils ont aidé ses ennemis, les Qarmates. Après 1049, ils sont, avec les Sulaym, lancés par le calife al-Mustansir contre son vassal indocile d'Ifriqiya, l'émir al-Muizz ibn Badis de la dynastie des Zirides. Ils lui infligent une défaite sanglante à Haydaran, dans la région de Gabès et sèment un grande anarchie en régnant par vassaux interposés avant d'être défaits par les Almohades au xiie s. Beaucoup de tribus arabes nord-africaines se rattachent à ces envahisseurs, dont les luttes en Afrique du Nord ont fourni la matière d'une épopée des Banu Hilal, très populaire dans la région.

        source :larousse

        Commentaire


        • #5
          voila un extrie de texte
          Évolution des tribus arabes pendant la période Ibn-khaldoun et la période après-Ibn-khaldoun)


          INTRODUCTION

          Après leur défaite (1163), face aux armées almohades, une défaite qui leur a valu la perte des villes tunisiennes et celle du pouvoir sur la Tunisie, l’évolution des Arabes jusqu’à l’avènement turc(1600) passera par deux étapes :la période Ibn-khaldoun et la période après-Ibn-khaldoun . S’agissant de la première étape, telle que décrite dans le livre d’Ibn-khaldoun (1), l’évolution des nomades apparaît comme suit : Ils agissent comme mercenaires, d’abord, des Almohades, ensuite, des dynasties berbères naissantes (Hafsides de Tunisie, Marrinnides du Maroc et Zayyannides des Tlemcen).Pour leurs services, ils reçoivent, notamment dans l’Oranie, l’Algérois et le Constantinois, des concessions de terres (Iqta') mais desquelles ils finissent par disparaître pour les raisons suivantes:les guerres qui aboutissent à leur élimination, comme c’est le cas des ta’alibis de la Mitidja, exterminés par l’émir Abu Hammou(2), l’absence de conditions dans ces régions pouvant leur permettre d’assurer leurs moyens de subsistance (inexistence de paysans à soumettre et à exploiter), leur mode de vie (mépris de la sédentarisation et tendance au nomadisme vers le désert),le contexte géographique de ces régions, inapproprié au nomadisme (plaines marécageuses et régions boisées) la topographie de l’Algérie (montagnes-forteresses inaccessibles,Ouarsenis, Kabylie, Aurès)(3)
          Ce mouvement s’accentue durant la période après-Ibn-khaldoun (1400-1600) en raison, premièrement, de la crise qui frappe l’Algérie(désintégration de l’État zayyanide de Tlemcen, appauvrissement généralisé) et aussi du déclin de l’agriculture au Maroc, pays dont dépend grandement la prospérité de Tlemcen, mais aussi l’Oranie et l’Algérois et deuxièmement, de l’attrait exercé par la Tunisie, qui contrairement aux deux autres régions connaît, sous les Hafsides, selon Abdellah Laroui, une prospérité économique(4) et troisièmement, l’avènement des Turcs qui vont mener des guerres en Oranie contre les tribus arabes, notamment contre les Beni’Amur qu’ils repousseront vers le sud(5). L’installation des Turcs mettra fin à la présence, en Algérie, des tribus arabes en accentuant leur migration, comme on l’a mentionné, vers la Tunisie et ensuite du fait de l’évolution particulière de ce dernier pays, massivement vers l’Égypte.
          Les nomades arabes en Tunisieériode turque
          En Tunisie, dans un premier temps, ils soutiendront le pouvoir hafside dans sa lutte contre les Turcs, une lutte qui durera de l’installation de ces derniers à Alger en 1514 à la prise de Tunis, en 1574 (6) .Ce soutien, suivi d’un refus de reconnaître l’autorité du pacha, et d’attaques contre les troupes turques entraînera à leur égard, de la part des Turcs, des réactions extrêmement dures. Ainsi, durant la période de la dynastie murraddide(17ème siècle), les beys, menèrent contre eux une guerre terrible. Ramdan Bey les combattit, ''férocement''(7). Son successeur, Mohamed Pacha (1631-1659) sera encore plus impitoyable contre certaines d’entre elles (les Ouled Said, les Ouled Hamza, etc).L’armée turque, composée, entre autres,selon El Kairouani, de Zwawas (8)et, de Drids, une tribu hillalienne, nombreuse qui regroupait toutes les tribus en provenance d’Algérie (9), les vainquit et les anéantit. Les autres tribus craignant de subir le même sort se soumirent à l’autorité du pacha et de ses successeurs, une soumission qui, sous la dynastie suivante, les Hussaynides, (18ème-19ème), prendra une tournure, plus radicale, à savoir l’éradication du nomadisme de la Tunisie.
          En effet, les Hussaynides imposèrent aux nomades, après 1711, des restrictions très sévères, en regard à leurs déplacements en Tunisie. En règle générale, les nomades campaient toujours ou dans les déserts ou près des déserts. A l’Intérieur du royaume, il ne leur était permis de se transporter d’un lieu à l’autre et d’ y asseoir leur campement, que par petits groupes. De plus, ils n’avaient pas le droit de s’approcher des côtes maritimes ni des villes(10). (les mêmes mesures ont, semble-t-il, été imposées aux nomades en Algérie. Il leur était, en effet, interdit d’accéder au nord). Cela étant dit, ces restrictions s’inscrivaient dans une évolution de la Tunisie, extrêmement marquante pour les nomades:En premier lieu, le défrichage de terres entamé à partir de 1750. Ce processus dura 30 ans et le gouvernement a fait défricher un tiers du royaume, afin d’augmenter, notamment, la production d’huile(11). La plupart de ces terres étaient des terrains de parcours pour les nomades et les autorités se fixèrent comme objectif de les récupérer en mettant en place une politique de colonisation interne qui a abouti à une poussée du nomadisme vers le sud (12) et à une réduction de l’espace de parcours disponible pour les nomades. En deuxième lieu, la crise économique qui frappa la Tunisie entre 1780 et 1785(13).Cette crise eût un impact négatif sur la capacité des nomades à assurer leurs moyens de subsistance car la quantité des produits, notamment l’huile d'olive, à transporter à dos de chameau vers l’Égypte déclina, ce qui les mit dans une situation économique précaire et les poussa à quitter la Tunisie. En troisième lieu, l’épidémie de peste dévastatrice qui frappa Tunis d’avril 1784 à juillet 1785 et qui fit périr 120 000 habitants. Avant ce fléau, Tunis comptait 300 000 habitants(14). Cet événement provoqua, à n’en pas douter, la panique et combiné aux autres facteurs, entraîna certainement, un sauve qui peut, une migration, un mouvement qui s’accéléra au début du 19ème siècle du fait de la famine qui, en 1802, frappa la Tunisie.

          La migration des tribus arabes vers l’Égypte (fin 18ème-19ème siècle)
          Leur départ les mena vers la seule porte de sortie qui s’offrait à eux, à savoir l’Égypte. De fait, Ils y’ migrèrent massivement. Ce fut, d'après Edme-françois Jomard, un mouvement considérable(15). Cependant, leur entrée dans ce pays a été mal acceptée, car elle fut source de troubles et de désordre et, chose étonnante, par ailleurs, leur description par l'historien égyptien Al Jabarti, auteur de référence de cette migration, fait écho à celle d’Ibn-khaldoun, huit siècles plus tôt :''Les Bédouins faisaient des razziazs dans tous les coins. L’Égypte était plongée, depuis le haut jusqu’au bas dans le meurtre, le vol, l’insécurité des routes, la violence, le pillage des Biens, la destruction des récoltes et toutes sortes de maux incalculables''(16).Leur migration est, en outre, rapportée par E.f.Jomard, ingénieur français, membre de l’expédition de Napoléon en Égypte, et principal auteur de référence de ce mouvement.Cet auteur décrit leur arrivée en Égypte, comme ''une invasion'' et compare leurs tentes à une ‘’armée en campagne en provenance du Maghreb’’(17) Cette migration se faisait dans un contexte marqué par l’expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte, expédition qui allait entraîner dans ce pays de grands changements, changements aux conséquences fondamentales sur les nomades.
          En effet, Méhemet Ali, le maître d’Égypte (1769-1848), allait, grâce aux ingénieurs français, achever, au 19ème siècle, l’oeuvre de rénovation entamée par les Français (creusement du canal de Suez, irrigation de nouvelles terres, expansion agricole, introduction de cultures destinées à l’exportation (canne à sucre, coton), et sur les conseils des Français et surtout E.F.Jomard, il allait mener une politique de sédentarisaion des nomades, autrement dit, leur conversion à l’agriculture dans le but, en premier, d’accroître la production agricole du pays et en second, de rassembler la main d’œuvre nécessaire pour les grands travaux entrepris, tel le percement du canal de Suez qui a entraîné la mobilisation de 300 000 cultivateurs. Afin de convaincre les nomades de se sédentariser, Mehemet Ali les plaça devant l’alternative suivante : rester libres mais sans réels moyens de subsistance dans les territoires sur lesquels ils n’avaient plus de droits ou bien devenir Fellahs (cultivateurs). La plupart d’entre eux furent contraints de choisir cette deuxième alternative. Le gouvernement leur offrit des parcelles de terre, notamment sur la rive gauche du Nil. Quant à ceux qui refusèrent l’offre, leur vie devint de plus en plus dure dans un pays qui se modernisait. La pose du chemin de fer de suez, à la fin du 19ème siècle, priva de leurs maigres ressources gagnées plusieurs tribus caravanières et précipita le mouvement de leur sédentarisation(18).Cette évolution de l’Égypte, ouvrant des perspectives de vie meilleures, accentua la migration des tribus arabes de Tunisie, car ce Pays, après la famine de 1802, sombra de plus en plus dans la crise économique, une situation qui, durant la première moitié du 19ème siècle, allait sévir et s’approfondir en raison du détournement vers l’Atlantique d’une grande partie du trafic commercial, et d’une asphyxie financière dûe à une mauvaise gestion du bey. La crise atteignit son point culminant sous la forme d’un grand désordre monétaire(19), une situation aggravée par la sécheresse, la famine et des épidémies (choléra en 1865, typhus en 1869).L’Égypte, pays en pleine transformation, devint, de ce fait, la seule porte de sortie pour les nomades arabes de Tunisie. Par ailleurs, il n’est pas improbable que la domination française à partir de 1869 (traité de Bardo) sous forme de protectorat ait, aussi, été un facteur ayant stimulé la migration, comme ce fut le cas en Algérie ou des migrations liées directement à la colonisation ont été signalées. En effet, Yazid Ben Hounet, dans son étude consacrée au sud-ouest Algérien(20) mentionne que des fractions de la tribu des Ben‘Amur, supposées (p.65) d’origine arabe et hillalienne, refusant de vivre sous domination française, s’enfuirent au Maroc.Le mouvement fut tellement important, 251 tentes sur 697, environ 1200 personnes sur 3500, que les Français, afin de bloquer ces départs, feront migrer, en 1888, un grand nombre de tentes (343 tentes) des Ben‘Amur vers l’Est, à destination de l’annexe d’Aflou, zone éloignée de la frontière marocaine, le reste 95 demeurera à Ain-Sefra, localité d’origine.D’autres migrations à partir de 1830, début de la colonisation de l’Algérie, auront lieu aussi bien vers le Maroc que vers le Moyen-Orient. Ces mouvemnents étaient-ils encouragés par le gouvernement colonial?
          dz(0000/1111)dz

          Commentaire


          • #6
            Il semble qu’il ait existé, à ce niveau-là, deux politiques coloniales: l'une orientée vers le Sahara bloquant les migrations (21) et l’autre dirigée vers le nord et encourageant les migrations vers le Maroc, la Tunisie et le Proche-Orient(22) et dont le principal initiateur et ispirateur semble avoir été E.F.Jomard.En effet, dans une brochure où il prétend s’inquiéter de « l'état de dépopulation » de l’Égypte, Jomard suggère, en 1836, d'y faire venir des Bédouins du Maghreb: ''C'est dans la population nomade qu'est, selon moi, la vraie source de la future population égyptienne. Constitution physique, habitudes, religion, langage, mœurs, tout chez elle est en harmonie avec le climat de l’Égypte, avec les indigènes du sol. Je ne doute pas que le vice-roi, (Méhémet-Ali) tourne bientôt ses yeux du côté des tribus de l'Occident ; qu’y aurait-il de plus avantageux, et pour elles et pour l'Égypte, que de voir s'établir successivement sur les rives du Nil, toutes ces tribus qui vivent misérablement dans la cyrénaique autour des régences de Tripoli et de Tunis, ou même près de Constantine, et au pied du petit Atlas. La France elle-même ne pourrait que gagner au mouvement de cette partie inquiète et remuante de la population de l'Algérie vers l'Orient'''. Quelques années plus-tard, en 1839, Jomard reprend cette idée d’un transfert de populations et l'étend aux Arabes pasteurs de l’Ouest,(23) Oranie, semble-t-il. Jomard avance comme cause de ce transfert de populations, la dépopulation de l’Égypte mais il y’a aussi une autre raison:L’accaparement des terres algériennes et leur octroi aux populations européennes qui commençaient à s’installer massivement en Algérie. Afin de pouvoir réaliser cet objectif, il fallait d’abord se débarrasser des populations algériennes occupant ces terres. D’où la proposition de Jomard.
            Ainsi, en plus des causes mentionnées plus haut (crise économique en Tunisie, modernisation de l’Égypte), la migration des tribus arabes vers l’Égypte fut aussi stimulée et facilitée, selon Kamel Kateb, par le gouvernement français (24). En conclusion, on peut dire, que depuis leur défaite de 1151, face aux armées almohades et ce, jusqu’à la colonisation de l’Algérie, l’histoire des Tribus arabes fut surtout une histoire de migration permanente qui a commencé, pour les tribus Béni-hillals en Égypte en 1051 et qui a fini, au 19ème siècle, par un retour de leurs descendants, dans ce pays:leur migration, pendant la période Ibn-Khaldoun et après Ibn-Khaldoun, de l’Algérie vers la Tunisie, ensuite leur migration, pendant la période Turque, de la Tunisie vers l’Égypte et pour finir leur migration, pendant la période coloniale, de la Tunisie et de l’Algérie vers le Proche-Orient.Tous ces mouvements ont, d'un côté, probablement mis fin, à la présence des tribus arabes, en Libye, en Tunisie et, semble-t-il, à un degré moindre au Maroc ou du moins en ont réduit radicalement leur nombre et, de l'autre côté, ont provoqué, Certainement leur disparition de l’Algérie

            Aristote(Y .S)
            documentation bibliographique
            (1)-histoire des Berbères, tome I
            (2)-Ibn-Khaldoun.(p.125)
            (3)-voir notre article, histoire et identité. Le 19 déc.2009)
            (4)-Abdellah Laroui, histoire générale du Mghreb
            (5)-(6)-Gaid Mouloud, l’Algérie sous les Turcs
            (7)-A.Laroui...
            (8)- El Kairouani, histoire de l’Afrique, p.393
            (9)-(10)-(11)-Venture .De Paradis, Alger et Tunis au 18ème siècle, sous les Turcs
            (12)-A.laroui...
            (13)-(14)-Venture de Paradis...
            (15)-Edme-François Jomard, Mémoires d’Égypte
            (16)- Mémoires d’Égypte
            (17) E.F. Jomard, dans Sarga Moussa, l’image des Bédouins dans la description d’Égypte)
            (18)- Nicole Levallois, les déserts d’Égypte
            (19)-A.Laroui...
            (20)-(21)-Yazid Ben-Hounet, l’Algérie des tribus, le fait tribal dans le sud-ouest contemporain, année 2009
            (21)-Kamel Kateb,INED.Populations,2, Européens, Indigènes et juifs, INED,
            PUF, 2001
            (22)-(23)-(24)Kamel Kateb...
            dz(0000/1111)dz

            Commentaire


            • #7
              Plusieurs tribus vivent dans les zones arides et désertiques. Ils sont doués pour l'élevage des bovins et des ovins. Ce sont des experts dans le domaine de l'agriculture.
              les banu hilal expert dans le domaine de l'agriculture

              Commentaire


              • #8
                les banu hilal expert dans le domaine de l'agriculture
                Oui , particuliérement dans le secteur Amont : la déforestation..

                Amis hilalliens , c'est juste de la déconne..
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                Commentaire


                • #9
                  Donc l'impact anthropologique/ethnique des tribus Arabe a été faible sur les populations Berbères ?

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X