À l’occasion du 20ème anniversaire de la disparition du journaliste et écrivain Tahar Djaout, la maison de la culture Mouloud Mammeri a organisé des journées consacrées à l'évocation de cette personnalité qui a marqué la culture et la littérature algériennes.
Ces journées d'évocation, qui s’étaleront sur trois jours, à partir de vendredi sont une initiative de la direction de la culture de la wilaya, en collaboration avec le Comité des Activités Culturelles et Artistiques de la wilaya et l’APC d’Aït Chafaa dans la daïra d’Azeffoun. Le programme tracé à l'occasion, comprend plusieurs activités. Pour demain, un concours d'écriture, organisé par l'association des activités de jeunes de Mechtras et Boghni, aura lieu au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri et regroupera de nombreux participants.
Le concours tournera autour du thème « que sais-tu de Tahar Djaout ? »
La seconde journée, quand à elle, sera consacrée à l'exposition d’articles et d’œuvres de l’écrivain. La matinée sera consacrée aux témoignages de membres de la famille, d’amis et collègues de Tahar Djaout. Un récital poétique sera aussi au menu de cette journée. Il sera animé par l’association culturelle « Youcef Oukaci » de Timizart au niveau du petit théâtre de la maison de la culture.
Des conférences-débats, autours du parcours du journaliste-écrivain, marqueront, également, cette journée.
La première, intitulée « Tahar Djaout : de Solstice barbelé à l’Arche à vau-l’eau », sera animée par Merahi Youcef, auteur du livre « Tahar Djaout, l’écrivain ». Cette intervention laissera place à une séance de lecture de textes et d’extraits de ces œuvres, présentée par les étudiants du Département de la Langue Française de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Tahar Djaout, le journaliste, sera évoqué par Hamoudi Rachid, auteur et journaliste, lors de sa communication intitulée « Tahar Djaout, entre journalisme et littérature ».
Le 26 mai, 20 ans jour pour jours après l’assassinat du journaliste, un recueillement aura lieu sur la tombe du défunt à Oulkhou, près d'Azeffoun. Tahar Djaout est l'auteur de plusieurs romans, dont L'exproprié, L'invention du désert, Les Chercheurs d'os et Les Vigiles, est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou, prés d’azeffoun où il est scolarisé jusqu'en 1964. En 1970, sa nouvelle «Les insoumis» reçoit une mention au Concours littéraire «Zone des tempêtes». Il achève ses études l'année suivante au lycée Okba d’Alger et obtient, en 1974, une licence de mathématiques à l’Université d’Alger. Tahar Djaout écrit ses premières critiques pour le quotidien El Moudjahid et collabore régulièrement, entre 1976 et 1977 au supplément El Moudjahid Culturel. Il devient, de 1980 à 1984, responsable de la rubrique culturelle à l’hebdomadaire Algérie Actualités. En 1985, Tahar Djaout s'envole à Paris pour poursuivre des études en Sciences de l’information. De retour à Alger, en 1987, et après quelques collaborations, il crée, avec quelques-uns de ses anciens compagnons, son propre hebdomadaire, «Ruptures», dont le premier numéro paraît le 16 janvier 1993.

Victime d'un attentat terroriste, le 26 mai 1993 à Baïnem, à Alger, alors que le n°20 de son hebdomadaire venait de paraître et qu’il finalisait le n°22, le journaliste aprés un profond coma succombe à ses blessures le 2 juin.
Il est enterré le 4 juin en son village natal d'Oulkhou, près d’Azeffoun.
La depeche de Kabylie
Ces journées d'évocation, qui s’étaleront sur trois jours, à partir de vendredi sont une initiative de la direction de la culture de la wilaya, en collaboration avec le Comité des Activités Culturelles et Artistiques de la wilaya et l’APC d’Aït Chafaa dans la daïra d’Azeffoun. Le programme tracé à l'occasion, comprend plusieurs activités. Pour demain, un concours d'écriture, organisé par l'association des activités de jeunes de Mechtras et Boghni, aura lieu au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri et regroupera de nombreux participants.
Le concours tournera autour du thème « que sais-tu de Tahar Djaout ? »
La seconde journée, quand à elle, sera consacrée à l'exposition d’articles et d’œuvres de l’écrivain. La matinée sera consacrée aux témoignages de membres de la famille, d’amis et collègues de Tahar Djaout. Un récital poétique sera aussi au menu de cette journée. Il sera animé par l’association culturelle « Youcef Oukaci » de Timizart au niveau du petit théâtre de la maison de la culture.
Des conférences-débats, autours du parcours du journaliste-écrivain, marqueront, également, cette journée.
La première, intitulée « Tahar Djaout : de Solstice barbelé à l’Arche à vau-l’eau », sera animée par Merahi Youcef, auteur du livre « Tahar Djaout, l’écrivain ». Cette intervention laissera place à une séance de lecture de textes et d’extraits de ces œuvres, présentée par les étudiants du Département de la Langue Française de l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou.
Tahar Djaout, le journaliste, sera évoqué par Hamoudi Rachid, auteur et journaliste, lors de sa communication intitulée « Tahar Djaout, entre journalisme et littérature ».
Le 26 mai, 20 ans jour pour jours après l’assassinat du journaliste, un recueillement aura lieu sur la tombe du défunt à Oulkhou, près d'Azeffoun. Tahar Djaout est l'auteur de plusieurs romans, dont L'exproprié, L'invention du désert, Les Chercheurs d'os et Les Vigiles, est né le 11 janvier 1954 à Oulkhou, prés d’azeffoun où il est scolarisé jusqu'en 1964. En 1970, sa nouvelle «Les insoumis» reçoit une mention au Concours littéraire «Zone des tempêtes». Il achève ses études l'année suivante au lycée Okba d’Alger et obtient, en 1974, une licence de mathématiques à l’Université d’Alger. Tahar Djaout écrit ses premières critiques pour le quotidien El Moudjahid et collabore régulièrement, entre 1976 et 1977 au supplément El Moudjahid Culturel. Il devient, de 1980 à 1984, responsable de la rubrique culturelle à l’hebdomadaire Algérie Actualités. En 1985, Tahar Djaout s'envole à Paris pour poursuivre des études en Sciences de l’information. De retour à Alger, en 1987, et après quelques collaborations, il crée, avec quelques-uns de ses anciens compagnons, son propre hebdomadaire, «Ruptures», dont le premier numéro paraît le 16 janvier 1993.

Victime d'un attentat terroriste, le 26 mai 1993 à Baïnem, à Alger, alors que le n°20 de son hebdomadaire venait de paraître et qu’il finalisait le n°22, le journaliste aprés un profond coma succombe à ses blessures le 2 juin.
Il est enterré le 4 juin en son village natal d'Oulkhou, près d’Azeffoun.
La depeche de Kabylie