Pour écrire, il faut avoir vécu. Et c’est parce qu’il a vécu la guerre d’Algérie, en France, que Mohand Akli Benyounès, dit Daniel, a pris la décision de consacrer trois années pleines à reconstituer les faits, en fouinant dans sa mémoire restée intacte, pour enfin élaborer un ouvrage de 215 pages "Sept ans dans le feu du combat "qui raconte la guerre impitoyable livrée par le FLN en terre ennemie, avec tout ce que cela a engendré comme sacrifices.
Un livre formidablement écrit par un homme qui se refuse de se considérer comme historien, mais qui a seulement désiré narrer ce qu’il a vécu et subi, en étalant ses pensées, son vécu et ses états d’âme. Aussi, conscient que si l’on écrit pas sa propre histoire, d’autres, pas forcement des frères de combat, se chargeront de le faire. Mohand Akli Benyounès s’est mis à l’ouvrage pour transporter, à travers une époque passée, douloureuse mais combien exaltante et surtout actuelle. Pourquoi l’avoir écrit maintenant et pas avant ? « La situation ne le permettait pas avant, on ne pouvait pas tout dire. Certaines vérités pouvaient froisser des sensibilités et, maintenant, les circonstances sont favorables. Aujourd’hui, avec l’ouverture, celui qui veut qu’un fait d’armes ne finisse pas dans l’oubli, il doit l’écrire ... avant que la mémoire ne s’estompe », a-t-il indiqué, en ajoutant qu’en raison des aléas de la clandestinité, seule la mémoire peut emmagasiner des faits pour servir d’archives. Par ailleurs, en raison, selon Dda Mohand Akli, des écrits, pas toujours conformes à la réalité, de certains dont la bonne foi n’est pas la qualité première, « j’ai décidé de remettre les pendules à l’heure, concernant la Fédération de France, moi qui ais eu l’avantage d’avoir gravi tous les échelons dans la hiérarchie de l’organigramme de la Fédération de France depuis le militant de base jusqu’au coordinateur des sept wilayas que comptait celle-ci. Je n’ai pas été mieux que les autres, mais j’ai eu l’avantage de ne pas avoir été arrêté, donc très au fait du ‘’qui a fait quoi’’ durant ces années de braise », dira celui qui veut séparer le bon gré de l’ivraie. Des prémices de la création de cette fédération de France jusqu’à la manifestation du 17 octobre 1961, des hommes et des femmes, nourris par l’abnégation et le sens du devoir, ont décidé de n’avoir, comme choix de vie, que la liberté ou la mort, pour permettre à leurs enfants de vivre sous un ciel plus clément. Et c’est pourquoi le douloureux épisode de cette manifestation pacifique a permis de crier, haut et fort, que le moment était venu pour voir l’Algérie non comme une colonie, mais plutôt comme une nation qui aspire à sa liberté, et ce, qu’elles qu’en soit le prix à payer.
«Personne, à ce jour, ne peut faire le bilan macabre de cette manifestation du 17 octobre 1961... pourtant pacifique»
À propos de cette date qui restera dans les annales des guerres de libération, Mohand Akli Benyounès a indiqué que « ces massacres du 17 octobre 1961, perpétrés par la police de Maurice Papon à l’encontre des manifestants algériens pacifistes à Paris, ont prouvé à l’ennemi que le FLN était capable de porter la guerre en territoire ennemi ». Tout comme il a précisé qu’ « en dépit du lourd bilan de ces évènements barbares, ces manifestations ont prouvé que la communauté algérienne était capable, en collaboration avec le FLN en Algérie, à prouver au colonisateur l’étendue et la force de la guerre de libération, ce qui a poussé l’ennemi à reprendre, rapidement, les négociations avec le gouvernement provisoire dans le cadre des accords d’Evian », a ajouté le Moudjahid et actuel sénateur. Avant de s’étaler sur ces évènements, M. Benyounès a tenu à évoquer la date du 25 août 1958, qui marque la création du deuxième front de lutte contre le colonisateur français sur son territoire. Cette création a coïncidé avec l’arrivée du général De Gaulle au pouvoir, un retour qui a suscité un contexte politique et sécuritaire sensible. De Gaulle a renforcé la machine militaire coloniale pour avoir une mainmise sur ce qui se passe en Algérie, la guerre de libération ayant gagné en force, ce qui poussé la fédération du FLN en France à créer un deuxième front, a indiqué l’orateur, précisant que la création de ce front a permis d’organiser des attaques stratégiques contre des sites militaires, des postes de police et lieux de stockage de carburant et d’armes en France. Face au succès incessants de la guerre de libération, tant en Algérie qu’en France, le général De Gaulle a dû installer le sanguinaire Maurice Papon à la tête de la police de Paris, pour serrer l’étau sur les Algériens militants en France. Pour faire face à cette situation, le gouvernement français a décidé, en date du 5 octobre 1961, d’instaurer un couvre-feu, de 20h00 à 05h30 du matin, applicable uniquement aux Algériens. Dans la journée du 6 octobre, Maurice Papon a déployé plus de 7.000 policiers et 1.500 gendarmes, pour guetter les mouvements des fidaïnes, faire avorter toute opération militaire et paralyser les activités des nationalistes algériens qui se déplaçaient le soir et organisaient des rencontres au-delà de 18h. Le 7 octobre, les coordonnateurs de la fédération du FLN en France ont adressé des correspondances aux dirigeants de la fédération qui se trouvaient en Allemagne, pour des raisons de sécurité. Trois jours après, il a été décidé d’une manifestation pacifique, le samedi 14 octobre à partir de 20h30, pour violer le couvre-feu. Le délai étant court, d’où la difficulté de contacter les membres de la communauté algérienne au nombre de 8.000, la date de la manifestation a dû être reportée au 17 octobre. Pour ce qui est de l’impact de cette manifestation sur le plan international, Mohand Akli Benyounès a indiqué que ce mouvement de protestation pacifique a eu un effet important sur le plan international. Parce que le mouvement n’a pas eu lieu à Barbès, comme ils l’ont souhaité, mais à Paris. Les manifestants ont été orientés vers l’Opéra, les grands boulevards et les Champs Elysées. C’est là où on était le plus visible pour la presse étrangère, qui avait rapporté ce qui s’était passé, d’où un impact international inespéré. Nous avions répondu à la provocation coloniale par une marche pacifique qui avait fait déboucher la Révolution algérienne sur l’Indépendance. Comme bilan macabre, Mohand Akli a parlé de dizaines de milliers d’Algériens massacrés dans le froid et la pluie à Paris, par des policiers chauffés à blanc par des instructions dictées en haut lieu et appliquées avec zèle par le préfet de police de l’époque, Maurice Papon. Le seul tort des Algériens, victimes de la répression en cette nuit du 17 octobre 1961, était d’être sortis manifester pacifiquement contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par la préfecture de police et de répondre à un appel à la protestation de la Fédération de France du FLN, contre plusieurs cas de violence policière ayant eu lieu exclusivement contre la communauté algérienne. La réponse policière fut terrible. Plus tard, dans la soirée, a-t-il ajouté, les rues de Paris étaient jonchées de cadavres de milliers d’Algériens, dont un grand nombre fut jeté dans les eaux froides de la Seine. Plus de dix mille personnes ont été arrêtées et détenues pendant plusieurs jours, pendant lesquels les violences se sont poursuivies. Beaucoup sont déportées vers l’Algérie. Personne, à ce jour, ne peut faire le bilan macabre de cette nuit.
80% du budget du GPRA ont été assurés par la Fédération de France...
Il est très important de savoir, par ailleurs, que les militants algériens de France, de Belgique et d’Allemagne ont contribué, par des cotisations, chacun selon ses revenus, à financer en grande partie le Gouvernement provisoire de l’époque, selon Da Mohand Akli « Personnellement, je peux en témoigner. Le 1er séminaire sur l’écriture de l’histoire a été fait sous l’ère du défunt président Chadli Bendjedid, le 1er novembre 1981, au Club des pins. À l’époque, j’ai eu l’insigne honneur de participer, en tant que membre du bureau, à ces travaux pour représenter la Fédération de France. La Fédération de France, à l’époque, dépendait du GPRA. Entre-temps, Bentobal a été ministre de l’Intérieur et supervisait la Fédération de France. Donc, c’était lui qui recevait les rapports organiques et financiers. Il a déclaré textuellement que 80% du budget du GPRA venaient de la Fédération de France du FLN. Je dis bien le GPRA et non pas le FLN. C’est une déclaration que l’on peut retrouver dans la presse nationale de l’époque et qui a été rapportée lors du dernier séminaire sur l’écriture de l’histoire, le 1er novembre 1981. Ce budget était assuré par les dons et les cotisations mensuelles de la Fédération de France, qui s’élevaient à environ 1 milliard de Francs par mois. C’était une véritable administration qui suivait les cotisations et les collectes réalisées par ce qu’on appelait les ‘’porteurs de valises’’. Chacun avait ses responsabilités et des tâches bien claires et des comptes à rendre à tous les niveaux. Franchement, l’organisation de l’administration était un trésor de guerre ». à la question de, avoir si, aujourd’hui, 50 ans après l’indépendance, il y a égalité des droits entre tous les Moudjahidine, à savoir ceux de l’ONM et de la Fédération de France, le président de l’association de la Fédération de France 54-62, Mohand Akli Benyounès, a indiqué : « Evidemment, il y avait une totale égalité entre tous les Moudjahidine de la Révolution. Auparavant, on n’existait pas franchement. Mais depuis que je suis à la tête de l’association de la Fédération de France (2004), les choses ont beaucoup changé. Nous sommes exactement à égalité avec nos amis de l’intérieur. Il n’y a aucune discrimination entre les Moudjahidine de la Révolution algérienne de 1954-1962. Ceux qui ont un problème administratif ou de reconnaissance, en rapport avec la Fédération de France, sont les bienvenus, et je m’engage personnellement à le résoudre ».
Ferhat Zafane- La Dépêche de Kabylie
Un livre formidablement écrit par un homme qui se refuse de se considérer comme historien, mais qui a seulement désiré narrer ce qu’il a vécu et subi, en étalant ses pensées, son vécu et ses états d’âme. Aussi, conscient que si l’on écrit pas sa propre histoire, d’autres, pas forcement des frères de combat, se chargeront de le faire. Mohand Akli Benyounès s’est mis à l’ouvrage pour transporter, à travers une époque passée, douloureuse mais combien exaltante et surtout actuelle. Pourquoi l’avoir écrit maintenant et pas avant ? « La situation ne le permettait pas avant, on ne pouvait pas tout dire. Certaines vérités pouvaient froisser des sensibilités et, maintenant, les circonstances sont favorables. Aujourd’hui, avec l’ouverture, celui qui veut qu’un fait d’armes ne finisse pas dans l’oubli, il doit l’écrire ... avant que la mémoire ne s’estompe », a-t-il indiqué, en ajoutant qu’en raison des aléas de la clandestinité, seule la mémoire peut emmagasiner des faits pour servir d’archives. Par ailleurs, en raison, selon Dda Mohand Akli, des écrits, pas toujours conformes à la réalité, de certains dont la bonne foi n’est pas la qualité première, « j’ai décidé de remettre les pendules à l’heure, concernant la Fédération de France, moi qui ais eu l’avantage d’avoir gravi tous les échelons dans la hiérarchie de l’organigramme de la Fédération de France depuis le militant de base jusqu’au coordinateur des sept wilayas que comptait celle-ci. Je n’ai pas été mieux que les autres, mais j’ai eu l’avantage de ne pas avoir été arrêté, donc très au fait du ‘’qui a fait quoi’’ durant ces années de braise », dira celui qui veut séparer le bon gré de l’ivraie. Des prémices de la création de cette fédération de France jusqu’à la manifestation du 17 octobre 1961, des hommes et des femmes, nourris par l’abnégation et le sens du devoir, ont décidé de n’avoir, comme choix de vie, que la liberté ou la mort, pour permettre à leurs enfants de vivre sous un ciel plus clément. Et c’est pourquoi le douloureux épisode de cette manifestation pacifique a permis de crier, haut et fort, que le moment était venu pour voir l’Algérie non comme une colonie, mais plutôt comme une nation qui aspire à sa liberté, et ce, qu’elles qu’en soit le prix à payer.
«Personne, à ce jour, ne peut faire le bilan macabre de cette manifestation du 17 octobre 1961... pourtant pacifique»
À propos de cette date qui restera dans les annales des guerres de libération, Mohand Akli Benyounès a indiqué que « ces massacres du 17 octobre 1961, perpétrés par la police de Maurice Papon à l’encontre des manifestants algériens pacifistes à Paris, ont prouvé à l’ennemi que le FLN était capable de porter la guerre en territoire ennemi ». Tout comme il a précisé qu’ « en dépit du lourd bilan de ces évènements barbares, ces manifestations ont prouvé que la communauté algérienne était capable, en collaboration avec le FLN en Algérie, à prouver au colonisateur l’étendue et la force de la guerre de libération, ce qui a poussé l’ennemi à reprendre, rapidement, les négociations avec le gouvernement provisoire dans le cadre des accords d’Evian », a ajouté le Moudjahid et actuel sénateur. Avant de s’étaler sur ces évènements, M. Benyounès a tenu à évoquer la date du 25 août 1958, qui marque la création du deuxième front de lutte contre le colonisateur français sur son territoire. Cette création a coïncidé avec l’arrivée du général De Gaulle au pouvoir, un retour qui a suscité un contexte politique et sécuritaire sensible. De Gaulle a renforcé la machine militaire coloniale pour avoir une mainmise sur ce qui se passe en Algérie, la guerre de libération ayant gagné en force, ce qui poussé la fédération du FLN en France à créer un deuxième front, a indiqué l’orateur, précisant que la création de ce front a permis d’organiser des attaques stratégiques contre des sites militaires, des postes de police et lieux de stockage de carburant et d’armes en France. Face au succès incessants de la guerre de libération, tant en Algérie qu’en France, le général De Gaulle a dû installer le sanguinaire Maurice Papon à la tête de la police de Paris, pour serrer l’étau sur les Algériens militants en France. Pour faire face à cette situation, le gouvernement français a décidé, en date du 5 octobre 1961, d’instaurer un couvre-feu, de 20h00 à 05h30 du matin, applicable uniquement aux Algériens. Dans la journée du 6 octobre, Maurice Papon a déployé plus de 7.000 policiers et 1.500 gendarmes, pour guetter les mouvements des fidaïnes, faire avorter toute opération militaire et paralyser les activités des nationalistes algériens qui se déplaçaient le soir et organisaient des rencontres au-delà de 18h. Le 7 octobre, les coordonnateurs de la fédération du FLN en France ont adressé des correspondances aux dirigeants de la fédération qui se trouvaient en Allemagne, pour des raisons de sécurité. Trois jours après, il a été décidé d’une manifestation pacifique, le samedi 14 octobre à partir de 20h30, pour violer le couvre-feu. Le délai étant court, d’où la difficulté de contacter les membres de la communauté algérienne au nombre de 8.000, la date de la manifestation a dû être reportée au 17 octobre. Pour ce qui est de l’impact de cette manifestation sur le plan international, Mohand Akli Benyounès a indiqué que ce mouvement de protestation pacifique a eu un effet important sur le plan international. Parce que le mouvement n’a pas eu lieu à Barbès, comme ils l’ont souhaité, mais à Paris. Les manifestants ont été orientés vers l’Opéra, les grands boulevards et les Champs Elysées. C’est là où on était le plus visible pour la presse étrangère, qui avait rapporté ce qui s’était passé, d’où un impact international inespéré. Nous avions répondu à la provocation coloniale par une marche pacifique qui avait fait déboucher la Révolution algérienne sur l’Indépendance. Comme bilan macabre, Mohand Akli a parlé de dizaines de milliers d’Algériens massacrés dans le froid et la pluie à Paris, par des policiers chauffés à blanc par des instructions dictées en haut lieu et appliquées avec zèle par le préfet de police de l’époque, Maurice Papon. Le seul tort des Algériens, victimes de la répression en cette nuit du 17 octobre 1961, était d’être sortis manifester pacifiquement contre le couvre-feu raciste qui leur avait été imposé par la préfecture de police et de répondre à un appel à la protestation de la Fédération de France du FLN, contre plusieurs cas de violence policière ayant eu lieu exclusivement contre la communauté algérienne. La réponse policière fut terrible. Plus tard, dans la soirée, a-t-il ajouté, les rues de Paris étaient jonchées de cadavres de milliers d’Algériens, dont un grand nombre fut jeté dans les eaux froides de la Seine. Plus de dix mille personnes ont été arrêtées et détenues pendant plusieurs jours, pendant lesquels les violences se sont poursuivies. Beaucoup sont déportées vers l’Algérie. Personne, à ce jour, ne peut faire le bilan macabre de cette nuit.
80% du budget du GPRA ont été assurés par la Fédération de France...
Il est très important de savoir, par ailleurs, que les militants algériens de France, de Belgique et d’Allemagne ont contribué, par des cotisations, chacun selon ses revenus, à financer en grande partie le Gouvernement provisoire de l’époque, selon Da Mohand Akli « Personnellement, je peux en témoigner. Le 1er séminaire sur l’écriture de l’histoire a été fait sous l’ère du défunt président Chadli Bendjedid, le 1er novembre 1981, au Club des pins. À l’époque, j’ai eu l’insigne honneur de participer, en tant que membre du bureau, à ces travaux pour représenter la Fédération de France. La Fédération de France, à l’époque, dépendait du GPRA. Entre-temps, Bentobal a été ministre de l’Intérieur et supervisait la Fédération de France. Donc, c’était lui qui recevait les rapports organiques et financiers. Il a déclaré textuellement que 80% du budget du GPRA venaient de la Fédération de France du FLN. Je dis bien le GPRA et non pas le FLN. C’est une déclaration que l’on peut retrouver dans la presse nationale de l’époque et qui a été rapportée lors du dernier séminaire sur l’écriture de l’histoire, le 1er novembre 1981. Ce budget était assuré par les dons et les cotisations mensuelles de la Fédération de France, qui s’élevaient à environ 1 milliard de Francs par mois. C’était une véritable administration qui suivait les cotisations et les collectes réalisées par ce qu’on appelait les ‘’porteurs de valises’’. Chacun avait ses responsabilités et des tâches bien claires et des comptes à rendre à tous les niveaux. Franchement, l’organisation de l’administration était un trésor de guerre ». à la question de, avoir si, aujourd’hui, 50 ans après l’indépendance, il y a égalité des droits entre tous les Moudjahidine, à savoir ceux de l’ONM et de la Fédération de France, le président de l’association de la Fédération de France 54-62, Mohand Akli Benyounès, a indiqué : « Evidemment, il y avait une totale égalité entre tous les Moudjahidine de la Révolution. Auparavant, on n’existait pas franchement. Mais depuis que je suis à la tête de l’association de la Fédération de France (2004), les choses ont beaucoup changé. Nous sommes exactement à égalité avec nos amis de l’intérieur. Il n’y a aucune discrimination entre les Moudjahidine de la Révolution algérienne de 1954-1962. Ceux qui ont un problème administratif ou de reconnaissance, en rapport avec la Fédération de France, sont les bienvenus, et je m’engage personnellement à le résoudre ».
Ferhat Zafane- La Dépêche de Kabylie
