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Maroc, Juillet 1971: Mort en Héros des auteurs du Coup d'Etat de Skhirat
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Comme ce mois de juillet de l'année 1971, tous les hommes et femmes libres et aussi le peuple marocain se rappelleront du sacrifice héroïque des héros auteurs de la tentative de coup d'état de Skhirat : djounoud, colonels, généraux et autres officiers marocains sont mort pour la liberté et la dignité du Peuple Marocain; Leur mort ne sera pas vaine!!
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ELGhifari
un petit peu de lecture pour toi . c'est une interview de la fille de celui qui a mené la tentative de coup d'etat ( le Grand M'Hamed Ababou) , et qui vit toujours au maroc :
et auc cas ou t'aurit le temps , le temoignage d'un capitaine qui etait au cotés de ababou :Meriem Ababou : “mon père est mon héros”
La fille de Mhamed Ababou, qui vit aujourd’hui à Meknès, revient sur la mémoire de son père. Emouvant.
38 ans après le coup d’Etat manqué de Skhirat, quel souvenir gardez-vous de votre père, le lieutenant-colonel Mhamed Ababou ?
Au moment des faits, j’avais à peine quatre ans, donc je ne me rappelle pas vraiment de lui. J’ai de temps en temps des flashs qui me reviennent, mais sans plus. Par contre, j’ai parlé à beaucoup de gens l’ayant côtoyé, qui me l’ont décrit comme un homme de parole, rigoureux dans son travail. Plus âgés que moi, mes frères et sœurs se souviennent pour leur part d’un père attentionné et exigeant. Il était, par exemple, hors de question pour lui que ses enfants ne soient pas les premiers de leur classe.
Alors qu’il s’était enrôlé dans l’armée pour servir la monarchie, il a tenté quelques années plus tard de la renverser. Pourquoi ce revirement, selon vous ?
A mon avis, beaucoup de choses l’expliquent. Mon père a quitté son village natal pour se mettre au service de son roi. Mais, très vite, il a changé d’avis. Il a été dégoûté lorsqu’il a découvert l’autoritarisme, l’injustice et les abus de pouvoir au quotidien... Il ne faut pas non plus négliger le contexte international de l’époque, très favorable aux coups d’Etat.
Vous lui en voulez d’avoir organisé cette tentative de putsch ?
Pourquoi lui en voudrais-je ?
Son geste a eu des répercussions terribles sur votre famille…
En effet. Le lendemain des événements de Skhirat, la gendarmerie a envoyé un fax au gouverneur de Meknès, lui ordonnant de geler immédiatement la totalité des avoirs de mon père et de ma mère. On nous a également sommés de quitter la petite villa que nous habitions à l’époque. On s’est alors retrouvés à la rue. Ne supportant pas ce qui nous arrivait, ma mère décéda dans les mois qui ont suivi. Alors, est-ce que je lui en veux, pour cela ? Aujourd’hui, non. Par contre, quand j’étais plus jeune, il m’arrivait souvent d’être en colère contre lui. Je me disais qu’il aurait au moins pu nous installer confortablement à l’étranger plutôt que de nous abandonner à notre sort au Maroc.
Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?
Le temps. Je ne peux pas croire ceux qui disent qu’il était guidé par l’ambition ou la soif de pouvoir. Mon père était aussi idéaliste, à sa façon. Peu de gens ont eu autant de courage dans l’histoire de notre pays.
Il vous arrive de vous dire : que se serait-il passé s’il avait réussi ?
Au risque peut-être de vous surprendre, je vais vous dire une chose : je n’aurais pas aimé que mon père réussisse son coup. Pour la simple raison que je ne veux pas que mon pays, que j’adore par-dessus tout, soit dirigé par des militaires, comme la Libye ou La Mauritanie. Ce qui n’empêche pas pour autant mon père de faire figure de héros à mes yeux. Je le dis haut et fort : je suis fière d’être la fille du lieutenant-colonel Mhamed Ababou.
Qui s’est occupé de vous et de vos frères et sœurs toutes ces années ?
Je ne vais pas être misérabiliste. Nous avons eu une vie très décente. Au lendemain du décès de mon père, la famille de ma mère nous a pris sous son aile. Elle a été épaulée par des gens extraordinaires, notamment des militaires, des militants des droits de l’homme, et des intellectuels, qui ont œuvré au quotidien, dans l’ombre, pour nous protéger de la rancune du Makhzen.
Il paraît que durant votre jeunesse vous avez fréquenté l’entourage de Mohammed VI, alors prince héritier…
Oui, je l’ai croisé plusieurs fois dans des soirées privées à Meknès où nous fréquentions le même cercle d’amis. Il m’est arrivé également de rencontrer ses sœurs. Je me souviens qu’ils étaient tous accessibles, gentils, drôles et surtout très humains.
Vous avez évoqué les évènements de Skhirat avec eux ?
Non, je ne l’ai jamais fait. Pourquoi ? Par pudeur, je pense. Ni eux, ni moi, ne pouvions être responsables du passé de nos pères.
Vous auriez pu demander à retrouver le corps de votre père…
Oui, cela me tient à cœur, c’est ma dernière cicatrice ouverte. A ce jour, je n’ai aucune idée du lieu où il est enterré. Je n’ai aucune tombe sur laquelle me recueillir. J’ai écrit, il y a quelques années, au Conseil consultatif des droits humains (CCDH) pour m’aider dans mes recherches, mais je n’ai eu aucune réponse. Par ailleurs, je tiens à souligner que les avoirs de mon père sont toujours gelés. Seul le compte de ma mère a été débloqué, mais pas réinitialisé, suite à une intervention de Abderrahmane Youssoufi, alors Premier ministre. J’attends également que ses bijoux me soient restitués. C’est plus affectif qu’autre chose. A part une petite photo d’identité d’elle, je n’ai aucun objet lui ayant appartenu qui me rattache à elle.
Que faites-vous tous les 10 juillet ?
Je m’enferme à la maison et j’éteins le téléphone.
Et ?
(Emue, après un long silence). Je fais un bond dans le passé.
1ére partie
deuxiéme Partie :
troisiéme partie :
Quatriéme Partie
Cinquiéme Partie
6éme partie
7éme Partie
8éme partie
voilà voila" Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm
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et si t'a encore plus de temps
l'excellent reportage de TEL QUEL :
" Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm
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@Cell
J'ai pu lire seulement le témoignage de la fille du Chahid M'hamed Ababou.
Elle confirme les qualités de son père : droiture, abnégation et idéal de liberté et de dignité envers le Peuple Marocain et ce : malgré qu'il ne manquait de rien, coté matériel et financier. Ce sont des hommes tel que ce martyr qu'ont besoin les pays arabes et musulmans, des hommes intègres!! Son sacrifice n'est pas vain et est entré dans l'Histoire. Le peuple Marocain peut être fier de cet homme qui fait partie désormais des héros Marocains, comme Abdelkrim El Khattabi et bien d'autres!! Merci pour le partage!
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Les vraies paroles du discours après le putsch et qui ont été prononcées , sous la contrainte, par le défunt et grand compositeur Abdessalem Amer qui avait eu le malheur d'enregistrer dans les studios de la RTM à Rabat ce jour là ne parlait d'aucune république .Je me rappelle en juillet 1971 : j'écoutais la radio marocaine et par surprise, j'entends des mots du speaker qui disait à peu près cette proclamation :
هنا الجمهورية المغربية ! لقد سقط النظام المتعفن
El ghifari
Le communiqué des mutins commençait ainsi !!
"Al jaych akoul al jaich kama bitawra "
Abdelhalim Hafez ( qui était aussi sur place) ayant refusé de les prononcer ;
C'est resté ancré dans la mémoire des marocains
Concernant Ababou , il avait beau être correct comme on le prêtant mais il nous aurait concocté une dictature militaire arabe à l'instar de celles qui se font balayer aujourd'hui par leur peuple ( Moubarak , Benali ,Saddam, Salah ,Kaddafou , Assad )et d'autres qui résistent encore .17h45. La rue Brihi est encerclée. La radio tombe aux mains des mutins. Parmi les soixante-quinze prisonniers de la RTM, Abdelhalim Hafez. Ababou n'a qu'une seule priorité: rendre public le coup d’Etat. On ordonne à la légende égyptienne d'annoncer la prise de pouvoir par l’armée. Devant son refus, les militaires se rabattent sur le compositeur Abdessalam Amer, tout de même un peu plus marocain. “Aveugle, il doit apprendre par cœur les phrases qu'on lui dicte, avant de les réciter, debout devant un micro, dans le studio numéro 3”, raconte Smith. Teneur du commmuniqué : “L'armée vient de prendre le pouvoir. Le système monarchique a été balayé. L'armée du peuple a pris le pouvoir. Vigilance, vigilance. Le peuple avec son armée est au pouvoir. Une ère nouvelle vient de poindre”. A l’annonce de la nouvelle, et dans la pagaille générale, des Rbatis, encore dehors, manifestent leur joie place Pietri.
Tel Quel
Rien donc à regretter si ce n’est changer la peste pour le choléra !!Dernière modification par Serpico, 11 juillet 2013, 16h21.
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Classe contre classe : (féodalité makhzeni contre bourgeoisie moyenne);au moins feu Ababou aurait châtié le roi et ses sbires!! Un avantage de taille pour le peuple marocain opprimé par cette féodalité!!Concernant Ababou , il avait beau être correct comme on le prêtant mais il nous aurait concocté une dictature militaire arabe à l'instar de celles qui se font balayer aujourd'hui par leur peuple ( Moubarak , Benali ,Saddam, Salah ,Kaddafou , Assad )et d'autres qui résistent encore .
Rien donc à regretter si ce n’est changer la peste pour le choléra !!
La bourgeoisies représentée par le martyr Ababou aurait pu punir et éliminer la féodalité esclavagiste du roitelet, serviteur du sionisme.
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Moi je classerai plutôt ça dans la categorie : Iznogoud , qui voulait être calife a la place du calife ........ Faut pas oublier non plus que ababou etait seulement lieutenant colonel , et que déjà en 1970 a 32 ans , il avait une immense villa et des terres agricoles en veux tu en voilà .Classe contre classe : (féodalité makhzeni contre bourgeoisie moyenne)
Moi j'ai envié poser la question ' Min Ayna kan laka hada ? Mon lieutenant colonel ' ....... A titre d'info , le salaire d'un lieutenant colonel aujourd'hui en 2013 , est de ~ 50.000 DH net , assez pour vivre a l'abri du besoin , mais pas pour se permettre ce que notre révolutionnaire avait en 1970 ....... La réponse a la question est donc claire : ababou faisait partie du système, mais était devenu un peu trop gourmand ........et c'est pour cette raison , que pour ma part , je décris cette période de notre histoire comme 'UN COMBAT DE LOUPS ENTRE EUX' , et il est hors de question de féliciter le gagnant ni de plaindre le perdant , surtout lorsqu'on est une brebis ......
Sinon , t'a regardé les vidéo elghifari .......???" Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm
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Tu juges hâtivement le martyr Abbabou sans le connaître; S'il avait été trop gourmand il n'aurait pas risqué sa vie dans une aventure hasardeuse : sans garantie de réussite et il le savait; Donc, tu te précipites en accusation, essayant de salir un héros, et, tu sais, s'il avait réussit, il aurait décapité ton roitelet (allié du sionisme et oppresseur du peuple marocain), peut être tu ne l'aimes pas à cause de cela : il n'aurait pas épargné ceux avec qui tu sympathises : les oppresseurs du peuple marocain et serviteurs de l'ennemi sioniste!!!Moi je classerai plutôt ça dans la categorie : Iznogoud , qui voulait être calife a la place du calife ........ Faut pas oublier non plus que ababou etait seulement lieutenant colonel , et que déjà en 1970 a 32 ans , il avait une immense villa et des terres agricoles en veux tu en voilà .
Moi j'ai envié poser la question ' Min Ayna kan laka hada ? Mon lieutenant colonel ' ....... A titre d'info , le salaire d'un lieutenant colonel aujourd'hui en 2013 , est de ~ 50.000 DH net , assez pour vivre a l'abri du besoin , mais pas pour se permettre ce que notre révolutionnaire avait en 1970 ....... La réponse a la question est donc claire : ababou faisait partie du système, mais était devenu un peu trop gourmand ........et c'est pour cette raison , que pour ma part , je décris cette période de notre histoire comme 'UN COMBAT DE LOUPS ENTRE EUX' , et il est hors de question de féliciter le gagnant ni de plaindre le perdant , surtout lorsqu'on est une brebis ......
Sinon , t'a regardé les vidéo elghifari .......???
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