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Les kabyles et Alger

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  • #76
    @ Harrachi78

    J'ai parlé (volontairement) d'arabisation (en précisant) des habitants çàd des AUTOCHTONES en pensant bien sûr à un processus d'acculturation (linguistique et culturelle) continu et durable dans le temps, au contact des masses arabophones hillaliennes et surtout de l'impact de la culture et civilisation arabo-musulmanes exclusivement dominantes à l'époque. Car ta formulation du bouleversement survenu laissait entendre (à mon sens) que les nouveaux venus, les hillaliens, ont occupé exclusivement le terrain et ont chassé les autochtones vers les montagnes environnantes.

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    • #77
      Le mot Algérie n'est pas clair , le mot berbère n'est pas clair aussi , rien n'est clair en fin de compte !

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      • #78
        1/ Il est indéniable que les premiers habitants et fondateurs de la cité d'Icosium, aujourd'hui Alger, (comme d'ailleurs de toutes les cités côtières d’Algérie) sont les phéniciens, venus en Afrique du nord dès le 8° siècle AC. Ces commerçants migrants sont venus en masse et en familles, ce qui implique qu'ils étaient restés longtemps soudés, unis en cohésion et agglomérés, donc n'ont pas été absorbés rapidement dans la masse des habitants du territoire qui les auraient précédés.

        2/ Alger, dzair vient de l'arabe EL-JAZAIR (pluriel de jazira) çàd les ilots. toute autre interprétation, tiziri ou thiziri ou ziri est complétement risible, farfelue et prétentieuse. les source citées pour étayer cette affirmation ne sont pas fiables, ni spécialisé et plutôt biaisées çàd intéressées (venus d'activistes militants et non de chercheurs spécialistes).

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        • #79
          @akram420,

          penses-tu que William Mac Guckin de Slane est un militant de la cause amazigh ??

          wiki : William Mac Guckin, baron de Slane, orientaliste et philologue arabisant.......,

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          • #80
            Et qu'est ce qu'il a dit, ce Slane ?? que le nom Alger est venu de thiziri et que les habitants originelles sont kabyles du jurjura??

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            • #81

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              • #82
                Pour toi Akram, je poste quelques extrais des travaux de ce monsieur. Evite trop de parler de kabyle ou du djurdjura car il faut remettre les choses dans leur contexte de l'époque.

                Ici, on parle plutôt de l'origine du mot Alger. Concernant, la présence des Kabyles ou des Igawawen ou des Zouaoua à Alger, je sais qu'elle remonte déjà au début de la présence turc. La ville passa même sous contrôle d'un roi kabyle du royaume de Koukou. Je vais essayer de trouver ce passage

                Je te signale que l'époque turc, le mot kabyle n'exista pas encore.... ce sont les français qui l'ont utilisé pour la première fois


                Dans une petite notice sur l'étymologie d'Alger8, Albert Farhat écrit : « Le nom d'« Alger » dérive du catalan Alguère9, lui-même tiré de Djezaïr du nom donné par Bologhine ibn Ziri9, fondateur de la dynastie Zirides, lorsqu'il bâtit la ville en 960 sur les ruines de l'ancienne ville au nom romain Icosium ; Djezaïr Beni Mezghenna10. La signification du nom donné par Bologhine ibn Ziri voudrait que le nom soit donné en référence aux îles qui faisaient face au port d’Alger à l'époque et qui furent plus tard rattachées à sa jetée actuelle ; en arabe Al-Djaza’ir (الجزائر), « Les Îlots »9, en français « Les Îles des Mezghenna » (جزاير بني مزغنا Djezaïr Beni Mezghenna). Le terme d'île pourrait, selon des géographes musulmans du Moyen Âge, également désigner la côte fertile de l’actuelle Algérie11, coincée entre le vaste Sahara et la Méditerranée, apparaissant alors comme une île de vie, Al-Jaza’ir. »
                Il se réfère maintenant à Al Bakri : « Al Bakri, célèbre polygraphe andalou, dans sa Description de l'Afrique septentrionale, cite dans son chapitre sur La route d'Achir à Djzayer Beni Mezghenna (vers l'an 1068, soit six siècles avant les Turcs, quatre siècles avant Ibn Khaldoun, un siècle avant les Almohades et une décennie avant les Almoravides, soit à peine deux siècles après l'islamisation de l'Afrique du Nord), cite la ville d'Alger comme encore imposante et sertie de voûtes et autres assises monumentales prouvant qu'elle fut « la capitale d'un vaste empire ». Louis Mas Latrie, reprend les propos d'El Bekri s'agissant de ses inductions quant à Icosium « capitale d'un vaste empire », Icosium n'étant qu'une cité parmi d'autres au sein de l'Empire romain12. Concernant le nom même, Al Bakri dit que la ville s'appelle Djzèyer Beni Mezghanna et l'orthographie en arabe Djzèyèr (ﺟﺯﺍﻳﺮ) et non El-Djaza'ir (الجزائر). De plus, très prolixe dans ses descriptions, il ne précise à aucun moment du chapitre que Djzèyèr signifie « les îles », bien au contraire assimilant le nom de la ville aux Beni Mezghenna. La version arabe, très claire à ce sujet fit régulièrement par la suite l'objet d'excès en interprétations. Ainsi, dans la traduction faite par William Mac Guckin de Slane, ce dernier rajouta l'explication « les îles de la tribu Mezghenna », mention qui n'existe nullement dans la version du texte arabe originel. De plus, De Slane orthographia Djazaïr au lieu de Djzèyer tel que transcrit phonétiquement par Al Bakri qui, lui, s'abstint dans son texte de toute interprétation superflue. Nous saurons alors de manière formelle que le nom d'Alger ne comporte pas l'article défini « El » propre à la langue arabe, nous laissant croire que Djzèyer ne fait pas référence à un nom commun, ni à un qualificatif ou adjectif, alors précédés de l'article « El », mais qu'il s'agit plutôt d'un nom propre tout comme Mezghenna, Achir (qui ne se disent pas El-Mezghenna ou El-Achir, etc). Ainsi, le El de El-Djazaïr généralement admis est un rajout ultérieur, ayant induit à une fausse interprétation du nom d'Alger, faisant coïncider la ressemblance phonétique du mot avec la présence d'îlots. La tradition orale, plus conservatrice et au plus près de l'origine n'aura-t-elle pas conservé le vocable alors initial tel que transcrit alors par Al Bakri : Djzèyer/Dzèyer, qui sans l'article El, est plus apte à désigner Ziri que des îlots (sachant en outre qu'en arabe l'île se dit El-Djazira et au pluriel El-Djouzour). Et être un Dziri (c'est-à-dire Algérois), signifie en toute logique davantage être un Ziride (la ville devint sous Bologhine ibn Ziri la capitale de la dynastie Zirides, tribu des Ziri) qu'un îlien ou insulaire.
                Al Bakri est considéré comme le tout premier polygraphe ayant couché par écrit la géographie de l'Afrique du Nord médiévale (il associait encore le terme « El-Maghrib » avec celui de « Ifriqya », il ne citait pas « d'îles du Maghreb »). Par conséquent, si l'on doit retranscrire rigoureusement en langue arabe le nom d'Alger tel qu'écrit pour la première fois, il ne faudra plus l'orthographier « El-Djazaïr »(الجزائر : avec la cassure entre le « a » et le « i »), mais « Djzèyèr » avec le « y » et sans « El » : ﺟﺯﺍﻳﺮ selon l'orthographe d'Al Bakri alors au plus proche du parler de l'époque de la dynastie Ziride.
                Le nom de Tigzirt : Tigzirt aurait pu être associée aussi au terme « île », sorte de berbérisation du mot arabe el-djazira, qui deviendrait Tidjzirt puis Tigzirt, mais la ville située sur la côte de la Grande Kabylie, demeurée berbérophone, a gardé sa signification ancienne venue de ighzer (la source/ruisseau), devenue « Tighzert » (la petite source/petit ruisseau), toponyme alors extrêmement répandu dans toute l'Afrique du Nord jusqu'aux confins du Sahara. En face de Tigzirt il y a aussi une série d'îlots, tout comme le cas d'Alger, la ville possède en outre des ruines romaines ainsi que les restes d'une importante fontaine, ce qui est en tout point semblable avec le cas d'Alger...mais aussi Ténès, Cherchell, Carthage, Tunis, Tanger, Essaouira/Mogador, Barcelone, Marseille, etc., tous les ports protégés sont devancés d'îlots, un fait commun. Tigzirt n'aura pas connu de doute sur son toponyme dans la mesure où aucun enjeu idéologique ne vint disputer la paternité de la ville, contrairement à Alger qui connut un développement croissant, notamment depuis sa repropriation par Bologhine ibn Ziri, fondateur de la dynastie Zirides (Iziryen en Tamazight et el-ziriyoun en arabe, branche de la nation Sanhadja et allié au Kutama, d'abord alliés, puis vassal des Fatimides, et fondateurs d'El Qahera, alias Le Caire)13. »

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                • #83
                  Concernant l'origine du mot Ikosim ou Icosium :

                  Les phéniciens en afrique du nord, construiront plusieurs port de commerce avec les autochtones qui leur permettaient d'accéder aux produits locaux et ceux qui venaient du sahara voire de l'afrique noir.

                  Croyant être sur une ile, ils donnèrent ce nom à la ville qu'ils constitueront sur ce lieu parce qu'Ikosim était presque à mi chemin entre carthage et tanger. Elle fut d'une grande importance pour eux. Pour attester leur croyance, les phéniciens décidèrent d'aller explorer cette ile. Ainsi, fut le voyage de Hannon dans le but d'installer de nouvelles colonie sur ce qu'ils croyaient être une grande ile.

                  Le voyageur atteignit l'équateur sans jamais faire le tour de l'ile et revenir à cartage, lui qui croyait comme d'autres que l'Afrique n'était qu'une ile facile à explorer et à coloniser (par rapport à l'époque). Il fera demi tour.

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                  • #84
                    Croyant être sur une ile, ils donnèrent ce nom à la ville qu'ils constitueront sur ce lieu parce qu'Ikosim était presque à mi chemin entre carthage et tanger. Elle fut d'une grande importance pour eux.
                    Hum ....intéressant

                    Ikosim veut dire donc une ile ?!!!!!!!

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                    • #85
                      @ uragano

                      1/ Merci de reposter un long copier/coller, toutefois sans donner le titre de la source. Juste une longue citation d'albert farhat ( ?, un illustre inconnu). Un historien, peut-etre. Toi qui disais, pourtant, au post 62, je te cite: "Les historiens racontent n'importent quoi. les Ilots de Beni mazghana ??? (fin de citation). Par contre, albert farhat tu crois en ses balivernes et le crédites d'une autorité académique par ce qu'il dit ce qui t'agrée.

                      2/ Alger vient de EL-DJAZAIR, iles ou ilots en arabe. Tous les voyageurs, historiens et chroniqueurs arabes du moyen-age l'écrivaient الجزائر ou جزائر بني مزغنى . wach jab ziri, tiziri ou thiziri l'dzair. Inutile d'ergoter et chicaner sur la présence ou la non-présence de l'article arabe EL dans le seul but de lui retirer l'origine arabe et asseoir la prétendue origine berbère.

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                      • #86
                        Je ne prends pas en consideration les posts copié de wiki
                        ce n'est pas une source fiable.

                        comme vous le savez c'est un site douteux de opinions subjectifs divers pleins de menssonges

                        ce sont des marocains haineux qui écrivent sur nous dans ce genre sites wiki...












                        ***************************
                        Dernière modification par Invité, 01 novembre 2013, 11h45.

                        Commentaire


                        • #87
                          tire du net

                          La médecine
                          Il n'y a pas, à Alger, d'hôpital ni d'école de médecine ni d'infirmerie, encore moins de diplômes institutionnels.
                          Les "médecins" (toubibs ou hakems) sont, soit des guérisseurs (marabouts) illétrés, soit des talebs qui ont lu l'antique manuscrit du grand médecin Arabe Bou Krat (plus connu sous le nom d'Hippocrate), soit des esclaves chrétiens, capturés en mer, que l'on achète très cher sur la place aux esclaves (le Badestan).
                          Paradoxalement, se sont les Européens (esclaves ou libres) qui sont les mieux soignés: ils bénéficient, à Alger, depuis 1575, d'un "Hôpital Espagnol", sorte d'infirmerie organisée par des religieux catholiques et financée par les Européens, par des dons et des taxes spéciales. L'état sanitaire de la ville est déplorable et le manque total d'hygiène rend endémiques les épidémies de peste ou de variole, le paludisme et autres syphilis sévissent aussi, assurant ainsi une régulation sévère d'une natalité galopante.

                          Aucun médecin male ne pouvait pénétrer dans les familles indigènes pour soigner femmes et enfants.

                          L'enseignement
                          L'enseignement n'existe pas, si l'on excepte l'enseignement de la théologie musulmane et du droit coranique délivré dans les Médersas, encore est-il, à Alger, d'un niveau très inférieur à celui de la Qaraouine de Fez ou de la Zitouna de Tunis. Les sciences et les techniques sont l'objet d'un profond mépris pour le "Maure" moyen.
                          L'imprimerie est totalement ignorée, au bénéfice de la calligraphie ancestrale. La langue officielle est le Turc mais on parle plutôt les dialectes arabes ou berbères. L'ordre est le domaine des troupes turques (les Janissaires).

                          Seul les garçons vont, (pas tous), à l'école élémentaire (m'sid) pour apprendre à lire et à écrire l'Arabe; s'ils parviennent à apprendre par cœur les premiers versets du Coran, ils entrent à la Médersa et deviennent taleb. Les filles, elles, restent à la maison pour apprendre à faire le ménage et la cuisine, tisser la laine, broder etc... Les Juifs n'ont pas accès à l'école coranique, ils vont à la synagogue où ils apprennent les rudiments d'arithmétique et de calcul indispensables pour leurs professions commerciales.

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                          • #88
                            L'état sanitaire de la ville est déplorable et le manque total d'hygiène rend endémiques les épidémies de peste ou de variole, le paludisme et autres syphilis sévissent aussi, assurant ainsi une régulation sévère d'une natalité galopante.
                            Donc faut pas s'ettoner que Alger soit redevenue sale.

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                            • #89
                              Ce post aurait du s’appeler "les débiles en manque de repères et leurs origines fantasmées".

                              On est le premier novembre, au lieu de célébrer la libération du pays et l'union et regarder vers un avenir main dans la main, certains préfèrent se crêper les chignons comme de vieilles et ridicules sorcières .

                              L'Algérie est amazigh, elle a accueillit l'Islam et l'a propagé.

                              Li ma3edjbouch el hal il y a les murs de la Casbah pour se cogner ou Qa3 Essour pour se suicider.

                              Vive l'Algérie des algériens fiers et unis, ellah yerhem echouhada.
                              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                              • #90
                                A bas les séparatistes et les indépendantistes, les chauvins et les régionalistes, les tribalistes et les clanistes !!

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