Envoyé par Ernestito:
Ni Poutine ni Medvedev ne sont crédibles pour la simple raison qu'ils sont anti-staliniens et surtout anti-socialistes. S'ils disaient la vérité ils auraient été communistes; Ils défendent leurs intérêts de classe, leur classe est la bourgeoisie, donc le capitalisme. Donc, ils ne peuvent dire la vérité sur Staline; Cette vérité est contre leurs intérêts et leur légitimité au pouvoir en Russie. C'est évident et simple à comprendre. On ne peut demander à un capitaliste (Poutine) de défendre le communisme. Cela est facile à comprendre et montre qu'il ne dit pas la vérité sur Staline et sur le socialisme.
Mario Sousa est membre du Parti Communiste de Suède. Il a écrit un article qui montre que ce qu'on a dit et écrit sur les prétendus "crimes" de Staline sont des mensonges.
Je donne ici quelques extraits de son article :
52 ans pour que la vérité éclate
La campagne de désinformation nazie sur l’Ukraine ne cessa pas avec la défaite de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Les mensonges nazis furent repris par la CIA et le MI5 (services secrets britanniques) et occupèrent une place importante dans la propagande de la guerre froide contre l’Union soviétique. Après la Seconde Guerre mondiale, le Maccarthysme, la chasse aux sorcières anticommuniste, a entretenu les fables sur les millions de morts de la faim en Ukraine. En 1953, un livre sur ce sujet fut publié aux Etats-Unis. Ce livre s’intitulait Black Deeds of the Kremlin (Sombres agissements au Kremlin). Sa publication fut financée par les réfugiés ukrainiens des Etats-Unis, des gens qui avaient collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement américain leur avait accordé l’asile politique en les présentant comme des « démocrates ». (...)
Alexandre Soljenitsyne
Un autre individu a systématiquement été associé aux livres et aux articles sur les soi-disant millions de gens qui perdirent leurs vies ou leur liberté en Union soviétique : l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne. Soljenitsyne devint célèbre dans le monde capitaliste à la fin des années 60 grâce à son livre, L’Archipel du goulag. Il fut lui-même condamné en 1946 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour activité contre-révolutionnaire après avoir distribué de la propagande anti-soviétique. Selon Soljenitsyne, la guerre avec l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale aurait pu être évité si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljenitsyne accusa le gouvernement soviétique et Staline d’avoir été plus responsable qu’Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Soljenitsyne ne cacha pas ses sympathies envers les nazis. Il fut condamné à l’époque comme traître.
C’est en 1962 que Soljenitsyne commença à publier ses livres en Union soviétique avec l’accord et l’aide de Nikita Khrouchtchev. Le premier livre qu’il publia fut Un Jour dans la vie d’Ivan Denisovitch qui racontait la vie d’un prisonnier. Khrouchtchev utilisa les textes de Soljenitsyne pour combattre l’héritage socialiste de Staline. En 1970, Soljenitsyne reçut le prix Nobel de littérature pour L’Archipel du goulag. Son livre commença a être publié largement dans les pays capitalistes et son auteur devint l’un des instruments les plus efficaces de l’impérialisme pour combattre le socialisme de l’Union soviétique. Son texte sur les camps de travail rejoignit la propagande sur les millions de morts en Union soviétique et fut présentés aux médias capitalistes comme le reflet de la vérité. En 1974, Soljenitsyne renonça à sa citoyenneté soviétique et émigra en Suisse, puis aux Etats-Unis. A cette époque, il était considéré par la presse capitaliste comme le plus grand combattant de la liberté et de la démocratie. Ses sympathies nazies furent cachées pour ne pas entraver la propagande de guerre contre le socialisme. (...)
Le soutien au fascisme de Franco
Après la mort de Franco en 1975, le régime fasciste espagnol commençait à perdre le contrôle de la situation politique. Au début de 1976, les évènements en Espagne attirèrent l’attention de l’opinion publique mondiale. Il y eut des grèves et des manifestations pour réclamer la démocratie et la liberté. Le successeur de Franco, le roi Juan Carlos, fut contraint de libéraliser très doucement le pays pour calmer l’agitation sociale.
A ce moment important de l’histoire politique de l’Espagne, Alexandre Soljenitsyne apparut à Madrid et donna une série d’interview au programme télé du samedi soir, Directisimo, le 20 mars, à une heure de grande écoute (voir le journal espagnole ABC et Ya du 21 mars 1976). Soljenitsyne qui connaissait les questions à l’avance, se servit de cette tribune pour faire toute une série de déclarations réactionnaires. Son intention n’était pas de soutenir les mesures libérales du roi mais, au contraire, de s’opposer aux réformes démocratiques. Au cours de son interview télévisé, il déclara que 110 millions de Russes étaient morts à cause du socialisme, et il compara « l’esclavage subi par le peuple soviétique avec la liberté dont jouisse l’Espagne ». Soljenitsyne condamna aussi « les cercles progressistes », les « Utopiques » qui ne voyaient que la dictature en Espagne. Par « progressiste », il voulait dire n’importe qui de l’opposition démocratique : qu’ils soient des libéraux, des sociaux-démocrates ou des communistes. « L’automne dernier », déclara Soljenitsyne, « l’opinion publique s’est inquiété du cas de ces terroristes espagnoles » (des anti-fascistes espagnoles condamnés à mort par le régime de Franco). « A chaque fois, l’opinion publique progressiste réclame des réformes politiques alors qu’elle soutient en même temps des actes terroristes... Ceux qui veulent une réforme démocratique rapide savent-ils ce qui se passera demain ou après demain ? L’Espagne peut connaître la démocratie demain mais après demain, qu’est-ce qui pourra empêcher la démocratie de tomber dans le totalitarisme ? » Interrogé par les journalistes qui voulaient savoir si cela ne voulait pas dire qu’il soutenait un régime sans libertés, Soljenitsyne répondit : « Je ne connais qu’un seul lieu où il n’y a pas de liberté et c’est la Russie ». Les déclarations de Soljenitsyne à la télévision espagnole étaient un soutien direct au fascisme espagnol, une idéologie qu’il approuve jusqu’à maintenant. C’est une des raisons pourquoi Soljenitsyne commença à disparaître de la scène médiatique après ces 18 années d’exil aux Etats-Unis et une des raisons pourquoi il commença à moins soutenir les gouvernements capitalistes. Pour les capitalistes, Soljenitsyne était un cadeau tombé du ciel pour lutter contre le socialisme mais tout avait des limites. Dans la nouvelle Russie capitaliste, ce qui détermine le soutien de l’Occident à des groupes politiques, c’est tout simplement qu’elle puisse faire de bonnes affaires en Russie avec un maximum de profit, protégés par ces parties. Le fascisme comme régime politique pour l’avenir de la Russie n’est pas très indiqué pour faire des affaires. C’est pour cette raison que le programme politique de Soljenitsyne pour la Russie n’a aucune chance avec les occidentaux. Ce que Soljenitsyne veut pour le futur politique de la Russie, c’est tout simplement le retour du régime autocratique des Tsars avec l’aide de l’Eglise orthodoxe russe ! Même le pire des impérialistes n’a aucun intérêt dans une telle stupidité politique. Ceux qui soutiennent encore Soljenitsyne à l’Ouest devront aller le chercher dans les limbes de l’extrême droite." (...)
Les archives révèlent les mensonges de la propagande
Conquest, Soljenitsyne, Medvedev et d’autres utilisèrent les données publiées par l’Union soviétique comme les statistiques démographiques en augmentant le nombre d’habitants sans tenir compte des frontières changeantes au cours de l’histoire. A partir de là, ils conclurent que beaucoup de gens manquaient à l’arrivée. Les gens disparus furent ainsi déclarés avoir été tués ou incarcérés à cause du socialisme. La méthode était simple mais complètement frauduleuse. (...)
@elghigari
Donc pour toi, POUTINE, MEDVEDEV, les historiens russes sont des menteurs.
Faut que tu leur écrive vite pour rétablir la vérité
Au Fait qui est Mário Sousa????????
Donc pour toi, POUTINE, MEDVEDEV, les historiens russes sont des menteurs.
Faut que tu leur écrive vite pour rétablir la vérité
Au Fait qui est Mário Sousa????????
Mario Sousa est membre du Parti Communiste de Suède. Il a écrit un article qui montre que ce qu'on a dit et écrit sur les prétendus "crimes" de Staline sont des mensonges.
Je donne ici quelques extraits de son article :
52 ans pour que la vérité éclate
La campagne de désinformation nazie sur l’Ukraine ne cessa pas avec la défaite de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Les mensonges nazis furent repris par la CIA et le MI5 (services secrets britanniques) et occupèrent une place importante dans la propagande de la guerre froide contre l’Union soviétique. Après la Seconde Guerre mondiale, le Maccarthysme, la chasse aux sorcières anticommuniste, a entretenu les fables sur les millions de morts de la faim en Ukraine. En 1953, un livre sur ce sujet fut publié aux Etats-Unis. Ce livre s’intitulait Black Deeds of the Kremlin (Sombres agissements au Kremlin). Sa publication fut financée par les réfugiés ukrainiens des Etats-Unis, des gens qui avaient collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement américain leur avait accordé l’asile politique en les présentant comme des « démocrates ». (...)
Alexandre Soljenitsyne
Un autre individu a systématiquement été associé aux livres et aux articles sur les soi-disant millions de gens qui perdirent leurs vies ou leur liberté en Union soviétique : l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne. Soljenitsyne devint célèbre dans le monde capitaliste à la fin des années 60 grâce à son livre, L’Archipel du goulag. Il fut lui-même condamné en 1946 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour activité contre-révolutionnaire après avoir distribué de la propagande anti-soviétique. Selon Soljenitsyne, la guerre avec l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale aurait pu être évité si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljenitsyne accusa le gouvernement soviétique et Staline d’avoir été plus responsable qu’Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Soljenitsyne ne cacha pas ses sympathies envers les nazis. Il fut condamné à l’époque comme traître.
C’est en 1962 que Soljenitsyne commença à publier ses livres en Union soviétique avec l’accord et l’aide de Nikita Khrouchtchev. Le premier livre qu’il publia fut Un Jour dans la vie d’Ivan Denisovitch qui racontait la vie d’un prisonnier. Khrouchtchev utilisa les textes de Soljenitsyne pour combattre l’héritage socialiste de Staline. En 1970, Soljenitsyne reçut le prix Nobel de littérature pour L’Archipel du goulag. Son livre commença a être publié largement dans les pays capitalistes et son auteur devint l’un des instruments les plus efficaces de l’impérialisme pour combattre le socialisme de l’Union soviétique. Son texte sur les camps de travail rejoignit la propagande sur les millions de morts en Union soviétique et fut présentés aux médias capitalistes comme le reflet de la vérité. En 1974, Soljenitsyne renonça à sa citoyenneté soviétique et émigra en Suisse, puis aux Etats-Unis. A cette époque, il était considéré par la presse capitaliste comme le plus grand combattant de la liberté et de la démocratie. Ses sympathies nazies furent cachées pour ne pas entraver la propagande de guerre contre le socialisme. (...)
Le soutien au fascisme de Franco
Après la mort de Franco en 1975, le régime fasciste espagnol commençait à perdre le contrôle de la situation politique. Au début de 1976, les évènements en Espagne attirèrent l’attention de l’opinion publique mondiale. Il y eut des grèves et des manifestations pour réclamer la démocratie et la liberté. Le successeur de Franco, le roi Juan Carlos, fut contraint de libéraliser très doucement le pays pour calmer l’agitation sociale.
A ce moment important de l’histoire politique de l’Espagne, Alexandre Soljenitsyne apparut à Madrid et donna une série d’interview au programme télé du samedi soir, Directisimo, le 20 mars, à une heure de grande écoute (voir le journal espagnole ABC et Ya du 21 mars 1976). Soljenitsyne qui connaissait les questions à l’avance, se servit de cette tribune pour faire toute une série de déclarations réactionnaires. Son intention n’était pas de soutenir les mesures libérales du roi mais, au contraire, de s’opposer aux réformes démocratiques. Au cours de son interview télévisé, il déclara que 110 millions de Russes étaient morts à cause du socialisme, et il compara « l’esclavage subi par le peuple soviétique avec la liberté dont jouisse l’Espagne ». Soljenitsyne condamna aussi « les cercles progressistes », les « Utopiques » qui ne voyaient que la dictature en Espagne. Par « progressiste », il voulait dire n’importe qui de l’opposition démocratique : qu’ils soient des libéraux, des sociaux-démocrates ou des communistes. « L’automne dernier », déclara Soljenitsyne, « l’opinion publique s’est inquiété du cas de ces terroristes espagnoles » (des anti-fascistes espagnoles condamnés à mort par le régime de Franco). « A chaque fois, l’opinion publique progressiste réclame des réformes politiques alors qu’elle soutient en même temps des actes terroristes... Ceux qui veulent une réforme démocratique rapide savent-ils ce qui se passera demain ou après demain ? L’Espagne peut connaître la démocratie demain mais après demain, qu’est-ce qui pourra empêcher la démocratie de tomber dans le totalitarisme ? » Interrogé par les journalistes qui voulaient savoir si cela ne voulait pas dire qu’il soutenait un régime sans libertés, Soljenitsyne répondit : « Je ne connais qu’un seul lieu où il n’y a pas de liberté et c’est la Russie ». Les déclarations de Soljenitsyne à la télévision espagnole étaient un soutien direct au fascisme espagnol, une idéologie qu’il approuve jusqu’à maintenant. C’est une des raisons pourquoi Soljenitsyne commença à disparaître de la scène médiatique après ces 18 années d’exil aux Etats-Unis et une des raisons pourquoi il commença à moins soutenir les gouvernements capitalistes. Pour les capitalistes, Soljenitsyne était un cadeau tombé du ciel pour lutter contre le socialisme mais tout avait des limites. Dans la nouvelle Russie capitaliste, ce qui détermine le soutien de l’Occident à des groupes politiques, c’est tout simplement qu’elle puisse faire de bonnes affaires en Russie avec un maximum de profit, protégés par ces parties. Le fascisme comme régime politique pour l’avenir de la Russie n’est pas très indiqué pour faire des affaires. C’est pour cette raison que le programme politique de Soljenitsyne pour la Russie n’a aucune chance avec les occidentaux. Ce que Soljenitsyne veut pour le futur politique de la Russie, c’est tout simplement le retour du régime autocratique des Tsars avec l’aide de l’Eglise orthodoxe russe ! Même le pire des impérialistes n’a aucun intérêt dans une telle stupidité politique. Ceux qui soutiennent encore Soljenitsyne à l’Ouest devront aller le chercher dans les limbes de l’extrême droite." (...)
Les archives révèlent les mensonges de la propagande
Conquest, Soljenitsyne, Medvedev et d’autres utilisèrent les données publiées par l’Union soviétique comme les statistiques démographiques en augmentant le nombre d’habitants sans tenir compte des frontières changeantes au cours de l’histoire. A partir de là, ils conclurent que beaucoup de gens manquaient à l’arrivée. Les gens disparus furent ainsi déclarés avoir été tués ou incarcérés à cause du socialisme. La méthode était simple mais complètement frauduleuse. (...)
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