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L'URSS sous la direction de Staline

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  • #16
    Envoyé par Ernestito:
    @elghigari

    Donc pour toi, POUTINE, MEDVEDEV, les historiens russes sont des menteurs.

    Faut que tu leur écrive vite pour rétablir la vérité

    Au Fait qui est Mário Sousa????????
    Ni Poutine ni Medvedev ne sont crédibles pour la simple raison qu'ils sont anti-staliniens et surtout anti-socialistes. S'ils disaient la vérité ils auraient été communistes; Ils défendent leurs intérêts de classe, leur classe est la bourgeoisie, donc le capitalisme. Donc, ils ne peuvent dire la vérité sur Staline; Cette vérité est contre leurs intérêts et leur légitimité au pouvoir en Russie. C'est évident et simple à comprendre. On ne peut demander à un capitaliste (Poutine) de défendre le communisme. Cela est facile à comprendre et montre qu'il ne dit pas la vérité sur Staline et sur le socialisme.

    Mario Sousa est membre du Parti Communiste de Suède. Il a écrit un article qui montre que ce qu'on a dit et écrit sur les prétendus "crimes" de Staline sont des mensonges.

    Je donne ici quelques extraits de son article :

    52 ans pour que la vérité éclate

    La campagne de désinformation nazie sur l’Ukraine ne cessa pas avec la défaite de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Les mensonges nazis furent repris par la CIA et le MI5 (services secrets britanniques) et occupèrent une place importante dans la propagande de la guerre froide contre l’Union soviétique. Après la Seconde Guerre mondiale, le Maccarthysme, la chasse aux sorcières anticommuniste, a entretenu les fables sur les millions de morts de la faim en Ukraine. En 1953, un livre sur ce sujet fut publié aux Etats-Unis. Ce livre s’intitulait Black Deeds of the Kremlin (Sombres agissements au Kremlin). Sa publication fut financée par les réfugiés ukrainiens des Etats-Unis, des gens qui avaient collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement américain leur avait accordé l’asile politique en les présentant comme des « démocrates ». (...)

    Alexandre Soljenitsyne

    Un autre individu a systématiquement été associé aux livres et aux articles sur les soi-disant millions de gens qui perdirent leurs vies ou leur liberté en Union soviétique : l’écrivain russe Alexandre Soljenitsyne. Soljenitsyne devint célèbre dans le monde capitaliste à la fin des années 60 grâce à son livre, L’Archipel du goulag. Il fut lui-même condamné en 1946 à 8 ans de prison dans les camps de travail pour activité contre-révolutionnaire après avoir distribué de la propagande anti-soviétique. Selon Soljenitsyne, la guerre avec l’Allemagne nazie au cours de la Seconde Guerre mondiale aurait pu être évité si le gouvernement soviétique avait trouvé un compromis avec Hitler. Soljenitsyne accusa le gouvernement soviétique et Staline d’avoir été plus responsable qu’Hitler des terribles conséquences de la guerre sur le peuple soviétique. Soljenitsyne ne cacha pas ses sympathies envers les nazis. Il fut condamné à l’époque comme traître.

    C’est en 1962 que Soljenitsyne commença à publier ses livres en Union soviétique avec l’accord et l’aide de Nikita Khrouchtchev. Le premier livre qu’il publia fut Un Jour dans la vie d’Ivan Denisovitch qui racontait la vie d’un prisonnier. Khrouchtchev utilisa les textes de Soljenitsyne pour combattre l’héritage socialiste de Staline. En 1970, Soljenitsyne reçut le prix Nobel de littérature pour L’Archipel du goulag. Son livre commença a être publié largement dans les pays capitalistes et son auteur devint l’un des instruments les plus efficaces de l’impérialisme pour combattre le socialisme de l’Union soviétique. Son texte sur les camps de travail rejoignit la propagande sur les millions de morts en Union soviétique et fut présentés aux médias capitalistes comme le reflet de la vérité. En 1974, Soljenitsyne renonça à sa citoyenneté soviétique et émigra en Suisse, puis aux Etats-Unis. A cette époque, il était considéré par la presse capitaliste comme le plus grand combattant de la liberté et de la démocratie. Ses sympathies nazies furent cachées pour ne pas entraver la propagande de guerre contre le socialisme. (...)

    Le soutien au fascisme de Franco

    Après la mort de Franco en 1975, le régime fasciste espagnol commençait à perdre le contrôle de la situation politique. Au début de 1976, les évènements en Espagne attirèrent l’attention de l’opinion publique mondiale. Il y eut des grèves et des manifestations pour réclamer la démocratie et la liberté. Le successeur de Franco, le roi Juan Carlos, fut contraint de libéraliser très doucement le pays pour calmer l’agitation sociale.

    A ce moment important de l’histoire politique de l’Espagne, Alexandre Soljenitsyne apparut à Madrid et donna une série d’interview au programme télé du samedi soir, Directisimo, le 20 mars, à une heure de grande écoute (voir le journal espagnole ABC et Ya du 21 mars 1976). Soljenitsyne qui connaissait les questions à l’avance, se servit de cette tribune pour faire toute une série de déclarations réactionnaires. Son intention n’était pas de soutenir les mesures libérales du roi mais, au contraire, de s’opposer aux réformes démocratiques. Au cours de son interview télévisé, il déclara que 110 millions de Russes étaient morts à cause du socialisme, et il compara « l’esclavage subi par le peuple soviétique avec la liberté dont jouisse l’Espagne ». Soljenitsyne condamna aussi « les cercles progressistes », les « Utopiques » qui ne voyaient que la dictature en Espagne. Par « progressiste », il voulait dire n’importe qui de l’opposition démocratique : qu’ils soient des libéraux, des sociaux-démocrates ou des communistes. « L’automne dernier », déclara Soljenitsyne, « l’opinion publique s’est inquiété du cas de ces terroristes espagnoles » (des anti-fascistes espagnoles condamnés à mort par le régime de Franco). « A chaque fois, l’opinion publique progressiste réclame des réformes politiques alors qu’elle soutient en même temps des actes terroristes... Ceux qui veulent une réforme démocratique rapide savent-ils ce qui se passera demain ou après demain ? L’Espagne peut connaître la démocratie demain mais après demain, qu’est-ce qui pourra empêcher la démocratie de tomber dans le totalitarisme ? » Interrogé par les journalistes qui voulaient savoir si cela ne voulait pas dire qu’il soutenait un régime sans libertés, Soljenitsyne répondit : « Je ne connais qu’un seul lieu où il n’y a pas de liberté et c’est la Russie ». Les déclarations de Soljenitsyne à la télévision espagnole étaient un soutien direct au fascisme espagnol, une idéologie qu’il approuve jusqu’à maintenant. C’est une des raisons pourquoi Soljenitsyne commença à disparaître de la scène médiatique après ces 18 années d’exil aux Etats-Unis et une des raisons pourquoi il commença à moins soutenir les gouvernements capitalistes. Pour les capitalistes, Soljenitsyne était un cadeau tombé du ciel pour lutter contre le socialisme mais tout avait des limites. Dans la nouvelle Russie capitaliste, ce qui détermine le soutien de l’Occident à des groupes politiques, c’est tout simplement qu’elle puisse faire de bonnes affaires en Russie avec un maximum de profit, protégés par ces parties. Le fascisme comme régime politique pour l’avenir de la Russie n’est pas très indiqué pour faire des affaires. C’est pour cette raison que le programme politique de Soljenitsyne pour la Russie n’a aucune chance avec les occidentaux. Ce que Soljenitsyne veut pour le futur politique de la Russie, c’est tout simplement le retour du régime autocratique des Tsars avec l’aide de l’Eglise orthodoxe russe ! Même le pire des impérialistes n’a aucun intérêt dans une telle stupidité politique. Ceux qui soutiennent encore Soljenitsyne à l’Ouest devront aller le chercher dans les limbes de l’extrême droite." (...)

    Les archives révèlent les mensonges de la propagande

    Conquest, Soljenitsyne, Medvedev et d’autres utilisèrent les données publiées par l’Union soviétique comme les statistiques démographiques en augmentant le nombre d’habitants sans tenir compte des frontières changeantes au cours de l’histoire. A partir de là, ils conclurent que beaucoup de gens manquaient à l’arrivée. Les gens disparus furent ainsi déclarés avoir été tués ou incarcérés à cause du socialisme. La méthode était simple mais complètement frauduleuse. (...)
    Dernière modification par Elghifari, 19 novembre 2013, 16h41.

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    • #17
      Mario Sousa est juste un membre et non historien d'ailleurs plusieur parties politique communistes ont pris leur distance:
      L’auteur, Mario Sousa est membre du Parti Communiste de Suède, KPML (r). L’article à été publié dans le journal du Parti Comunist Proletären en avril 1998. CE TEXTE NE REFLETE PAS L’OPINION DES COMMUNISTES GENEVOIS

      je te mets des passages de l'article du partie communiste FO :

      CELUI QUI AIMAIT À SE FAIRE APPELER «LE PETIT PÈRE DES PEUPLES» FUT L’UN DES TYRANS LES PLUS SANGUINAIRES DU XXème SIÈCLE. IL FUT AUSSI LE FOSSOYEUR DES RÉVOLUTIONS RUSSE ET ESPAGNOLE ET DE L’INSURRECTION GRECQUE.
      En 1924, il succède à Lénine en escamotant le testament de ce dernier qui demandait à ses compagnons de l'écarter. Il évince Trotsky en 1927, allant jusqu'à le faire assassiner à mexico en août 1940. En 1929, Staline écarte Boukharine et se lance dans la collectivisation forcée de I'agriculture. Résultat, des millions de morts de faim en Ukraine et en Russie méridionale.......
      FO Hebdo - Mars 2013
      Un passage de l'historien marxiste (donc communiste) Jacques Marie:
      Staline a été un piètre révolutionnaire, un piètre orateur, un dirigeant timoré du temps de Lénine avant de devenir ce dictateur implacable, capable de faire fusiller et déporter les révolutionnaires et militants communistes et de liquider physiquement tous ceux qui lui faisaient de l'ombre, qu'ils soient des militants ou qu'ils soient des officiers ou des intellectuels gênants.
      Déclaration du PGE allemand :
      «La chose avec laquelle il faut marquer une rupture, c’est le stalinisme. Si nous ne le faisons pas, ceci sera la fin du PGE»
      l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

      Commentaire


      • #18
        Envoyé par Ernestito:
        Mario Sousa est juste un membre et non historien d'ailleurs plusieur parties politique communistes ont pris leur distance:
        L’auteur, Mario Sousa est membre du Parti Communiste de Suède, KPML (r). L’article à été publié dans le journal du Parti Comunist Proletären en avril 1998. CE TEXTE NE REFLETE PAS L’OPINION DES COMMUNISTES GENEVOIS

        je te mets des passages de l'article du partie communiste FO :

        Citation:
        CELUI QUI AIMAIT À SE FAIRE APPELER «LE PETIT PÈRE DES PEUPLES» FUT L’UN DES TYRANS LES PLUS SANGUINAIRES DU XXème SIÈCLE. IL FUT AUSSI LE FOSSOYEUR DES RÉVOLUTIONS RUSSE ET ESPAGNOLE ET DE L’INSURRECTION GRECQUE.
        En 1924, il succède à Lénine en escamotant le testament de ce dernier qui demandait à ses compagnons de l'écarter. Il évince Trotsky en 1927, allant jusqu'à le faire assassiner à mexico en août 1940. En 1929, Staline écarte Boukharine et se lance dans la collectivisation forcée de I'agriculture. Résultat, des millions de morts de faim en Ukraine et en Russie méridionale.......
        FO Hebdo - Mars 2013
        Un passage de l'historien marxiste (donc communiste) Jacques Marie:
        Citation:

        Staline a été un piètre révolutionnaire, un piètre orateur, un dirigeant timoré du temps de Lénine avant de devenir ce dictateur implacable, capable de faire fusiller et déporter les révolutionnaires et militants communistes et de liquider physiquement tous ceux qui lui faisaient de l'ombre, qu'ils soient des militants ou qu'ils soient des officiers ou des intellectuels gênants.
        Déclaration du PGE allemand :
        Citation:
        «La chose avec laquelle il faut marquer une rupture, c’est le stalinisme. Si nous ne le faisons pas, ceci sera la fin du PGE»
        Permets-moi de te faire remarquer que Jean-Jacques Marie est un historien mais il est trotskiste.

        Dans wikipedia on peut lire : "Il est agrégé de lettres classiques, licencié d'histoire et diplômé en russe de l'Institut national des langues et civilisations orientales en 1961. Spécialiste de l'histoire soviétique, il a notamment rédigé des biographies sur Staline, Lénine et Trotsky.

        Militant trotskiste, il a été membre de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) de 1965 à 1981, puis du Parti communiste internationaliste de 1981 à 1991. Depuis 1992, il est membre du Parti des travailleurs."

        Voici la réponse de l'historienne française Annie LACROIX-RIZ à Jean-Jacques Marie :

        Annie Lacroix-Riz répond à l'historien trotskyste Jean Jacques Marie, biographe de Staline

        "Cher collègue,

        Vous me permettrez de préciser les inexactitudes et malhonnêtetés de votre article, tout en répondant aux arguments qu’avance votre courrier. Je ne vous reproche pas un modeste article de synthèse (et ne parle pas ici de votre « Staline paru chez Fayard » ou de votre « Trotsky paru chez Payot » dont on pourrait examiner le cas par ailleurs). Je fais allusion au brûlot paru dans l’Express des 20-26 septembre 2007 assimilant Staline à « Caligula [qui] symbolise la cruauté, la dissimulation, la mégalomanie, le bluff, le mépris des hommes, tous traits applicables à Staline. » Curieux choix.

        Vous prenez au pied de la lettre les auteurs latins (à commencer par cette commère de Suétone) dont on sait que, issus des milieux privilégiés, ils ont haï les empereurs qui montraient quelque combativité contre les prébendes des sénateurs. Caligula les traitait en effet fort mal mais, comme lui, j’ai plus de sympathie pour un cheval que pour un sénateur romain. Je n’avais pas songé à cette comparaison entre historiens contemporains « dominants » et chroniqueurs latins avocats d’une impitoyable société de classe, mais elle est riche d’enseignements.

        Comme tous les collègues français ou presque, vous partez du principe que Staline a tué femmes, enfants et vieillards, sans parler des hommes valides, grâce à une réglementation, par lui élaborée, aussi idiote que féroce et qu’il aurait légitimée par des complots imaginaires. Ce qui vous donne l’occasion de brocarder « le mauvais roman des Sayers et Kahn ». Ce n'est pas parce que le regretté Vidal-Naquet, qui ne redoutait rien tant, et de longue date, que de passer pour « compagnon de route » du communisme, a donné sa caution à cette thèse – fort étrangère à son champ de spécialité – qu’elle est fondée.

        L'ouvrage en question, The great conspiracy against Russia, New York, Boni & Gaer, 1946, préfacé par le soviétophile sénateur Claude Pepper (un des deux seuls ambassadeurs « progressistes », avec Davies, nommés par Roosevelt), établit en effet que la Russie soviétique a fait l'objet depuis sa naissance d’un complot permanent des puissances impérialistes, acharnées à faire disparaître cet insupportable modèle socio-économique et politique.

        Le travail de Sayers et Kahn appartient certes à la catégorie de « l’histoire immédiate », mais ses « notes bibliographiques » souffrent la comparaison avec « l’absence de références » de votre « court article de magazine », et quel magazine! Je vous renvoie à ces notes, précisées pour chaque chapitre p. 140-147 de cette édition de 1946 : elles incluent des ouvrages « officiels » soviétiques, d'autres, non soviétiques, assurément anti-trotskistes, mais documentés, ainsi que d’abondantes sources occidentales de renseignements, des archives étatiques publiées, tels les Foreign Relations of the United States, les papiers Lansing, le compte rendu sténographique des procès depuis le début des années trente, etc. J’ai consulté moi-même ce type de matériau au Quai d'Orsay (comptes rendus bruts et commentaires diplomatiques).

        Le document brut des séances est instructif, parce que, torturés ou pas, les inculpés fournirent des détails précis sur leurs tractations avec l’étranger qu’aucun tortionnaire, si habile fût-il, n’aurait pu leur inspirer, comme je l’ai fait remarquer naguère à propos des procès qui eurent lieu dans les démocraties populaires de l’Est européen, pendant la Guerre froide, contre de hauts clercs stylés et mandatés par le Vatican (Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide (1914-1955), Paris, Armand Colin, 1996, 540 p., réédité en 2007, chapitre 11; sur l’appréciation desdits complots par une historiographie plus récente, cf. infra).

        En outre, l’ouverture des archives internationales (soviétiques comprises, mais je travaille moi-même sur les occidentales, cf. infra) ne ridiculise pas, mais étaie la thèse de Sayers et Kahn du complot international, comme l’excellent ouvrage, traduit en français, d’Arno Mayer, Les Furies, terreur, vengeance et violence, 1789, 1917, Fayard, Paris, 2002.

        « L'ambassadeur d'un pays capitaliste devient fiable dès lors qu'il répète la propagande officielle, m’écrivez-vous. Pour répéter ainsi le mauvais roman des Sayers et Kahn, il faut tout ignorer du dossier Toukhatchevski à Moscou et même de la déclaration du collège militaire de la Cour Suprême de l'URSS de 1957 sur le procès des militaires qui en citait quelques extraits, documents autrement sérieux qu'une correspondance de diplomates étrangers. » J’ai consacré au « dossier Toukhatchevski » des mois de recherche indépendante dans les archives diplomatiques (françaises, américaines, britanniques, allemandes, récemment italiennes) et militaires françaises (Service historique de l'armée de terre, incluant des fonds spécifiques sur le procès Toukhatchevski) : leur concordance est formelle sur les tractations entre Toukhatchevski (et quelques-uns de ses pairs) et l’État-major de la Wehrmacht, impliquant cession de l’Ukraine contre renversement du pouvoir soviétique.

        Ces sources d'origine très diverse excluent toute erreur et balaient les a posteriori de « la déclaration du collège militaire de la Cour Suprême de l'URSS de 1957 sur le procès des militaires ». Vous vous en contentez parce qu’elle cite « quelques extraits » favorables à la thèse de la réhabilitation de Toukhatchevski, que les dirigeants soviétiques prononcèrent en effet. Le père de Nicolas Werth, l’excellent journaliste britannique Alexander Werth qui, à la différence de son fils, aimait beaucoup l’URSS et ne haïssait pas son chef, souligna dès 1964 les périls d’une réécriture de l’histoire soviétique systématiquement antistalinienne. Il conclut à de sérieuses manipulations « khrouchtchéviennes », en confrontant à des récits d’après mars 1953 nombre de réalités politiques et événements que, ayant passé la période de guerre en URSS, il connaissait personnellement (La Russie en guerre, Paris, Stock, 1964, p. 19-20). Un document de 1957, favorable à Toukhatchevski, vous suffit à établir son innocence. Au nom de quel impératif méthodologique? En revanche, mes courriers diplomatiques, qui vous déplaisent, ne seraient pas des archives : votre remarque « Beau document d'archives puisqu'il est archivé! » relève du chef-d'œuvre de mauvaise foi. Vous me permettrez de prétendre, cher collègue, savoir aussi bien que vous ce qu’est une archive. Il n'est que de me lire pour le constater.

        suite

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        • #19
          Je vous remercie donc de lire mon « ouvrage Le choix de la défaite » que vous n'avez « pas lu », notamment ses p. 389-407 (surtout 393-398). Moi, je vous parle de votre article, et je l’ai lu. Vous déduisez du « titre », qui vous déplaît, certes, mais que j’ai scrupuleusement et précisément choisi, que je recours aux « mêmes fables grossières » dont j’aurais usé « dans la lettre à Celia Hart en ignorant les documents soviétiques eux-mêmes. » Parlons-en. Lorsque j’ai répondu aux énormes sottises de Mme Hart, j’ai fourni à mes interlocuteurs les sources de documents établissant la complicité formelle, de 1935 à 1946, entre trotskistes, Trotsky en tête, et élites des puissances les plus résolues à en finir avec l’expérience soviétique (qu’on taxe cette ligne d’anti-stalinisme ne change rien à l’affaire). J’ai notamment envoyé à mon ami (trotskiste) Pedro Carrasquedo, le 22 octobre 2004, les références qui suivent, puisque, travaillant aux Archives nationales, il se proposait de les examiner pour « arbitrer », après le délai nécessaire à l’examen, entre mes accusations graves et les cris d’indignation de divers groupements trotskistes. C’est ce que vous appelez ignorance des « documents soviétiques eux-mêmes ». Pedro, que j’ai relancé dans les semaines qui ont suivi son engagement, n’a à la présente date toujours pas usé de son arbitrage et ne m’a plus reparlé du dossier après avoir différé sa remise d'avis.

          Vous conviendrez aisément, puisque vous considérez toujours comme nulles et non avenues les accusations soviétiques de complot ou de complicité de ressortissants soviétiques avec des pays hostiles, que, pour établir les liens éventuels avec l’étranger, les sources diplomatiques et policières, notamment occidentales, sont indispensables. Je vous remercie de vérifier les sources que j’ai fournies, qui ne laissent aucun doute sur l’utilisation des trotskistes contre les communistes par les Allemands hitlériens avant et pendant l'Occupation puis par les Américains supposés démocrates.

          Je conçois que le dossier vous soit désagréable, mais je ne l’ai pas « forgé » (je vous adresse l’original in extenso du texte envoyé à Pedro, qui pourra confirmer mes dires, raison pour laquelle je lui communique notre échange).

          Sur Knochen et Boemelburg, voir Le choix de la défaite et Industriels et banquiers français sous l’Occupation : la collaboration économique avec le Reich et Vichy, Paris, Armand Colin, 1999, réédité en 2007, et surtout le prochain, De Munich à Vichy : la mort annoncée de la Troisième République, à paraître en 2008 chez le même éditeur."

          Voici mon modeste commentaire :

          Cet historien est vigoureusement accusé d'inexactitudes et de malhonnêtetés par une historienne reconnue, donc je n'ai rien à ajouter à l'appréciation de cette personne compétente!!!... Cela veut dire aussi que les soi disant faits "historiques" contre Staline sont de purs mensonges et ce n'est pas moi qui le dit c'est l'historienne Annie LACROIX-RIZ qui l'affirme en traitant le "travail" sur Staline de Jean-Jacques MARIE de "inexactitudes et malhonnêtetés"...
          Dernière modification par Elghifari, 20 novembre 2013, 00h06.

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          • #20
            Elghifari, les vrais communistes avaient été soit écartés par Staline soit éliminés (liquidés il s'entend) c'est les grandes purges staliniennes, ce qu'il faut savoir c'est que Staline est l'un des plus gros prédateur de l'histoire moderne, il ne reste plus personne pour faire son éloge, seulement des spécialistes pour étudier son règne et ses exactions...Il a installé un régime de terreur qui a laissé de graves séquelles dans les états soviétiques.

            Commentaire


            • #21
              Envoyé par Iberius:
              Elghifari, les vrais communistes avaient été soit écartés par Staline soit éliminés (liquidés il s'entend) c'est les grandes purges staliniennes, ce qu'il faut savoir c'est que Staline est l'un des plus gros prédateur de l'histoire moderne, il ne reste plus personne pour faire son éloge, seulement des spécialistes pour étudier son règne et ses exactions...Il a installé un régime de terreur qui a laissé de graves séquelles dans les états soviétiques.
              Les vrais communistes, il en a été l'un d'eux. Les grandes purges de Staline ont été réalisées contre les grands exploiteurs; Il est un grand "prédateur" de l'histoire moderne contre les gros capitalistes et gros koulak anti-socialistes et cela est tout à fait naturel qu'il élimine l'ennemi de la classe des travailleurs; C'est ce que fait le sionisme et l'impérialisme en tuant par milliers et par millions ses ennemis de classe qui sont les peuples qui refusent sa domination, on l'a vu en Irak, en Syrie, en Libye, en Palestine; ça c'est rien du tout, ça c'est bien parce que cela vient de la part de ceux qui nous ont bourré le crane de mensonges contre le socialisme et contre les chefs du socialisme Staline, Lénine, Marx, etc... C'est tout à fait naturel que Staline a éliminer une partie du moins des ennemis du peuple, c'est une "prédation" historique de Staline qui est inscrite à son honneur; Pour les capitalistes, gros exploiteurs et leurs soutiens de toutes espèces c'est un crime d'éliminer physiquement l'ennemi des peuples soviétiques!!! Et c'est cette façon de penser qui a maintenu l'occupation de la Palestine et la destruction des pays arabes et musulmans que nous connaissons. L'idéologie des exploiteurs n'a cessé de nous inculquer que le mal est un bien; et que le bien est un mal. Et surtout que les vérités qui nous plaisent pas et qui vont contre idéologie étroite qui est celle du néo-colonialisme capitaliste et que nous avons adopté, ces vérités nous fâchent.

              Aujourd'hui, la grande majorité des peuples de la Russie actuelle font l'éloge de Staline et aussi ceux qui l'ont directement connu de son vivant et qui souvent le détestaient, tel que Churchill par exemple, qui a reconnu ses qualités de chef d'Etat et d'homme intelligent.
              Staline avait installé un régime que ses ennemis de classe considéraient comme un régime de "terreur" et c'est tout à fait normal qu'ils pensent ainsi.

              De toute façon la vérité est têtue; Qu'on le veuille ou non Staline n'a fait que du bon travail. Et que la vérité a fait son chemin, et, que les mensonges contre Staline sont, de plus en plus, dévoilées. Seuls les gens sous influence notamment, de l'idéologie petite bourgeoise et semi-féodale en Algérie et ailleurs sont surpris par ces vérités inhabituelles qui ont surgit grâce au travaille des chercheurs dans l'histoire, les historiens impartiaux.

              Il est normal que chacun de nous préfèrent les "vérités" qui vont dans le sens de son idéologie et je pense que ce la s'applique à toi et aussi à moi.

              Donc, ce n'est pas un problème de "vérités" ou de "mensonges" et ni une question d’événements historiques vrais ou faux, mais c'est une question d'idéologie personnelle de chacun de nous!!! Si tu es un anti-communiste, personne ne peut t’empêcher de le demeurer et c'est ton droit. L'historien trotskiste (que j'ai cité dans mon poste précédent) raconte son histoire sur Staline selon son idéologie trotskiste, et, l'historienne Annie Lacroix-Riz dit sa version de l'histoire de Staline selon son idéologie à elle qui est marxiste-léniniste anti-trotskiste... Selon ma compréhension des choses, il s'agit d'une guerre idéologique entre marxisme-léninisme d'un coté, et de trotskisme et capitalisme de l'autre et non pas une question d'histoire ou de vérité historique.

              Commentaire


              • #22
                @Elghifari,
                je pourrais te citer d'autres historiens communistes : Nicole Bossut, Marc Goloviznine qui est collaborateur scientifique de l'Institut de sociologie de l'Académie des sciences de Russie, le philosophe troskiste Frank La Brasca, montrent l'ignominie stalinienne
                Tu peux également lire ceci dans le cahier du mouvement ouvrier, La famine en Ukraine (1932-1933). Documents d’archives soviétiques inédits.

                TU trouveras plus d'historiens, de parties politique communistes qui rejettent en bloc le stanilisme. Preuve en est avec la majorité des parties européens.

                EN Russie meme, le stalinsime est maintenant condamné. Il a salit le communisme et trahit le léninisme.

                Certes tu trouveras toujours des défenseurs, comme tu trouveras des défenseurs d'Hitler, des défenseurs du colonialisme....mais la vérité est que meme les communistes reconnaissent eux meme le mal qu'a fait Staline (FO, PGE allemand...)

                ; Il est un grand "prédateur" de l'histoire moderne contre les gros capitalistes et gros koulak anti-socialistes et cela est tout à fait naturel qu'il élimine l'ennemi de la classe des travailleurs
                Tu légitime le meurtre de millions de personnes, exactement comme font certains pour défendre le néolibéralisme. Te rends tu compte de ce que c'est la dékoulakisation? De simples fermiers propriétaires ont été expropriés et ceux qui ne voulaient pas ont du fuir la campagne ou ont été exterminé. Sais tu que c'est pour cela que l'URSS ne produisait plus de blé, exactement comme l'algérie qui est passé du grenier a grain de la france à l'importation toute azimut. Il a falllut une rekoulakisation apres la mort de Staline pour que les stocks de blés soviétiques reviennent à la normal.
                Sais tu qu'a Cuba pour relancer l'agriculture, les terres ont été redistribuées à des agriculteurs indépendants, dont le nombre à atteint 180 000.

                Au fait je suis militant de Fo
                Dernière modification par ernestito, 20 novembre 2013, 22h39.
                l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                • #23
                  Envoyé par Ernestito:
                  @Elghifari,
                  je pourrais te citer d'autres historiens communistes : Nicole Bossut, Marc Goloviznine qui est collaborateur scientifique de l'Institut de sociologie de l'Académie des sciences de Russie, le philosophe troskiste Frank La Brasca, montrent l'ignominie stalinienne
                  Tu peux également lire ceci dans le cahier du mouvement ouvrier, La famine en Ukraine (1932-1933). Documents d’archives soviétiques inédits.

                  TU trouveras plus d'historiens, de parties politique communistes qui rejettent en bloc le stanilisme. Preuve en est avec la majorité des parties européens.

                  EN Russie meme, le stalinsime est maintenant condamné. Il a salit le communisme et trahit le léninisme.

                  Certes tu trouveras toujours des défenseurs, comme tu trouveras des défenseurs d'Hitler, des défenseurs du colonialisme....mais la vérité est que meme les communistes reconnaissent eux meme le mal qu'a fait Staline (FO, PGE allemand...)

                  Citation:
                  ; Il est un grand "prédateur" de l'histoire moderne contre les gros capitalistes et gros koulak anti-socialistes et cela est tout à fait naturel qu'il élimine l'ennemi de la classe des travailleurs
                  Tu légitime le meurtre de millions de personnes, exactement comme font certains pour défendre le néolibéralisme. Te rends tu compte de ce que c'est la dékoulakisation? De simples fermiers propriétaires ont été expropriés et ceux qui ne voulaient pas ont du fuir la campagne ou ont été exterminé. Sais tu que c'est pour cela que l'URSS ne produisait plus de blé, exactement comme l'algérie qui est passé du grenier a grain de la france à l'importation toute azimut. Il a falllut une rekoulakisation apres la mort de Staline pour que les stocks de blés soviétiques reviennent à la normal.
                  Sais tu qu'a Cuba pour relancer l'agriculture, les terres ont été redistribuées à des agriculteurs indépendants, dont le nombre à atteint 180 000.

                  Au fait je suis militant de Fo
                  Donc le problème n'est plus une question d'histoire ou de vérité historique; Les mensonges contre Staline sont une arme idéologique du capitalisme (l'impérialisme) et des trotskistes (historiens notamment) ces derniers sont, depuis toujours, les fidèles alliés de l'impérialisme; Leur prétendu "communisme" (faux) ne trompe personne; Et la vérité finira toujours par se savoir.

                  Staline a été fidèle jusqu'au bout aux principes communistes, il a appliqué correctement le socialisme en Union soviétique selon les principes élaborés par Marx ensuite par Lénine. Je pense qu'il n'a même pas fait exécuter ses opposants, ceux qui ont été tués étaient les criminels de droit commun, et, je ne crois pas qu'il ait fait exécuter des opposants politiques (les koulaks), car dans ses discours il disait qu'il ne fallait pas forcer les paysans à entrer dans les coopératives. Sous sa direction, seuls les espions et les saboteurs pris avec des preuves solides, seuls ceux là : étaient exécutés.

                  En attaquant avec des mensonges Staline, les historiens trotskistes visaient le léninisme et le socialisme (et non pas Staline dans le fond, lui il était un symbole du socialisme qu'il fallait diaboliser). Donc, le problème n'est pas une question d'Histoire, mais simplement une guerre idéologique contre le SOCIALISME (et non pas contre Staline).

                  Ton appartenance à FO (Force Ouvrière) montre très bien que ton syndicat a été anti-communiste et c'est sa raison d'être; FO a été constituée parce qu'elle avait de profondes divergences avec les communistes (staliniens et léninistes).

                  Un petit extrait de wikipédia : "FO revendique le principe de l'indépendance syndicale. Cette indépendance vaut à l'égard des partis politiques, des gouvernements, de l'État, du patronat et des Églises. Dans les faits, FO rassemble, à l'époque, tous ceux qui s'opposent aux communistes."

                  Cela explique pourquoi tu es d'accord avec la version trotskiste de l'Histoire de l'URSS. Pour moi, c'est simple, les trotskistes sont les agents de l'impérialisme là où ils se trouvent (dans les syndicats, les partis, etc), mais je précise : je parle des chefs et non pas des modestes adhérents qui forment la grande masse.
                  Dernière modification par Elghifari, 21 novembre 2013, 00h43.

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                  • #24
                    elghifari,

                    qu'en est t-il alors du partie communiste belge, du PGU allemand, en fait, malgré la quantité de preuves d'historiens (meme russes), tu niera les faits.


                    NE jamais prendre de liens sur WIKIPEDIA, quand tu veux défendre tes idées!

                    , les trotskistes sont les agents de l'impérialisme là où ils se trouvent
                    TU ne sais meme pas ce qui est le Stroskisme :
                    C'est un courant léniniste, fondateur de l'armée rouge. Léon Trotski s'est vu juste assassiné par staline comme des milliers d'autres communistes.
                    l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                    • #25
                      Envoyé par Ernestito:
                      TU ne sais meme pas ce qui est le Stroskisme :
                      C'est un courant léniniste, fondateur de l'armée rouge. Léon Trotski s'est vu juste assassiné par staline comme des milliers d'autres communistes.
                      Il est clair maintenant qu'après avoir épuisé nos arguments respectifs toi et moi, il est apparu que les divergences sur l'histoire de l'URSS et de Staline ne sont pas d'ordre historique mais idéologique.
                      Pour mieux comprendre, il n'y a qu'à suivre le conflit idéologique entre Staline et Trotski et entre Lénine et Trotski.

                      Ce qu'écrit Lénine sur Trotski (et ce n'est pas wikipédia) :

                      « L'obligeant Trotski est plus dangereux qu'un ennemi ! Nulle part, si ce n'est dans des « entretiens privés » (c'est-à-dire tout simplement dans les commérages, dont se nourrit toujours Trotski), il n'a pu trouver de preuves lui permettant de ranger les « marxistes polonais » en général parmi les partisans de chaque article de Rosa Luxembourg. Trotski a présenté les « marxistes polonais » comme des gens sans honneur ni scrupule, ne sachant même pas respecter leurs propres convictions et le programme de leur Parti. L'obligeant Trotski ! (…) Jamais encore Trotski n'a eu d'opinion bien arrêtée sur aucune question sérieuse du marxisme ; il s'est toujours « insinué » à la faveur de tel ou tel désaccord et passait d'un camp à l'autre. A l'heure actuelle, il se trouve en compagnie des bundistes et des liquidateurs. Or, ces messieurs-là en prennent à leur aise avec le Parti. » (Lénine, Du droit des nations à disposer d'elles-mêmes (1914), Œuvres choisies, Tome I, Moscou, 1948, Édition numérique, p. 322.)

                      Source : communisme bolchevisme
                      Dernière modification par Elghifari, 21 novembre 2013, 13h57.

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                      • #26
                        Le rôle primordiale qu'a joué Staline dans le combat patriotique lors de la seconde guerre mondiale n'est pas à contester, et cela les russes et les peuples soviétiques d'avant la chute du communisme le savaient et en étaient redevable à l'homme, sans Staline, il est claire qu'Hitler et son armée auraient fait qu'une bouchée de l'URSS, c'est ce souvenir que les russes ne veulent oublier, ils savent ce qu'ils doivent à l'armée rouge de cette époque, ils savent ce qu'ils doivent à Joukov, à Staline et sa politique "fine", il a su attirer les troupes ennemis dans le bourbier et il a littéralement trucidé Hitler !

                        Encore une chose, l'histoire russe n'a peu être pas été bien comprise sans doute, mais les grands propriétaires terriens, les bourgeois, la haute classe issue du régime tsariste, qui disposait de la majeure richesse du pays avait quittée le pays à la suite de la révolution de 1917 ! Les classes de nantis s'étaient massivement exilés en Europe occidentale : Berlin, Paris, Vienne...
                        A partir de 1917 il ne restait plus grand monde qui avait de l'argent, certains qui étaient resté croyant faire la contre-révolution ("la Russie Blanche") n'a fait que précipiter les choses et accélérer le mouvement bolchevique...

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                        • #27
                          qu'on soit progressiste ou libéral , il y a fait avéré par l'histoire et la réalité , c'est que grâce à la révolution bolchevique que l'URSS est devenue une surpuissance économique et militaire dans un laps de temps entre 1917-1940 , ce qui est une prouesse qu'il faudrait souligner à juste titre , alors que nos pays n'ont pas pu sortir du sous-développement depuis 60 ans d'indépendance et c'est pas pour bientôt

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                          • #28
                            Tient, un article en relation trouvé sur un journal algérien ce soir :


                            L'Ukraine commémore la grande famine de 1932-1933


                            le 23.11.13 | 19h10

                            Environ 5.000 personnes ont participé samedi à Kiev à un rassemblement pour commémorer le 80e anniversaire de la grande famine en Ukraine, qui avait entraîné la mort de millions de personnes en 1932-1933, et que beaucoup considèrent comme un "génocide".
                            De nombreux participants exhibaient des drapeaux ukrainiens ornés d'un ruban noir en signe de deuil, lors de ce rassemblement auxquels assistaient des leaders de l'opposition parmi lesquels le champion du monde de boxe Vitali Klitschko.
                            "Mon arrière-grand-mère s'est échappée de sa famille pour ne pas être victime de cannibalisme", a déclaré à l'AFP Lioudmila Deïneko, venu commémorer l'événement en compagnie de deux petit-fils.
                            Elle a estimé que cette famine était "un génocide du peuple ukrainien" orchestré par Staline pour briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine, alors république soviétique.
                            Venue à Kiev de Tchernovtsy, dans l'ouest de l'Ukraine, Anastasia Ogui a dit que sa famille lui avait raconté des choses horribles sur cette famine.
                            "Plus de la moitié des habitants du village de la région de Tcherkassy où vivait alors ma grand-mère sont morts", a déclaré à l'AFP Mme Ogui.
                            "Et même si ma grand-mère ne rejette pas la responsabilité de la famine sur le pouvoir soviétique, moi j'estime que c'était un meurtre planifié de toute une population", a-t-elle ajouté.
                            En 1932, les autorités soviétiques ont déclenché une campagne de collectivisation forcée au cours de laquelle elles ont réquisitionné semences, blé, farine, légumes et bétail, acculant les paysans à la famine, notamment en Ukraine.
                            Selon des experts ukrainiens et occidentaux, cette famine provoquée intentionnellement par le pouvoir soviétique visait à briser les velléités d'indépendance de l'Ukraine.
                            Les autorités soviétiques avaient bloqué les fournitures de produits alimentaires dans les régions frappées par la famine et continuaient à exporter du blé à l'étranger, alors que des milliers d'Ukrainiens mouraient de faim chaque jour.
                            Depuis des années, Kiev cherche à faire reconnaître par l'ONU la grande famine des années 1932-1933 comme un "génocide" contre le peuple ukrainien, un projet mal vu par la Russie.
                            El Watan

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