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Assia Djebar revient pour le Nobel 2006

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  • Assia Djebar revient pour le Nobel 2006

    Bonne chance pour elle.
    Selon les coutuimes, ceux qui ont été nominés plusieurs fois sont souvent les lauréats des nouvelles promotions...Donc, elle a plus de chance cette fois.

    ====
    L’académicienne aura à damer le pion à un carré d’as constitué cette année du syrien Adonis, du Péruvien Mario Vargas Llosa, l’Américain Philip Roth et l’Israélien et Amos Assia Djebar, première Immortelle maghrébine et arabe de l’Académie française, aura certainement plus de chance cette année. En effet ceux qui ont été nominés plusieurs fois sont souvent les lauréats des nouvelles promotions.
    Après avoir été fortement pressenti pour remporter le Nobel de la littérature en 2004, l’écrivaine, qui s’est abreuvée de la beauté des côtes cherchelloises, revient dans la course au Nobel encore plus forte que jamais dans sa cape de velours vert.
    Assia Djebar devra par ailleurs coiffer au poteau d’autres favoris qui ont autant d’atouts qu’elles et dont le soutient politique de leur pays d’origine risqueraient encore une fois de faire la différence.
    Surtout que le carré d’as est constitué cette année du syrien Adonis, du Péruvien Mario Vargas Llosa, de l’Américain Philip Roth et de l’Israélien et Amos Oz. Quatre écrivains de grand talent, certes, mais dont les conséquences de la forte médiatisation résultant de l’octroi du prix, touche à des enjeux et des intérêts qui dépassent de loin le simple talent des sculpteurs de phrases. Fidèle à la tradition, l’Académie suédoise qui décerne chaque année la prestigieuse récompense depuis la création des Nobel en 1901, fait preuve de mutisme absolu.
    Mais les spéculations ne cessent de s’enflammer, à l’approche de l’attribution du prix dans les milieux littéraire. Toutefois, malgré les divergences, les spéculateurs s’accordent tous à estimer que «la seule chose qui soit très claire et explicite, c’est que la littérature de témoignage a le vent en poupe» à l’instar de Jonas Axelsson, éditeur chez les éditions Bonnier, l’une des plus grosses maisons de Suède.
    Il explique à l’AFP : «nous avons souvent pensé que des écrivains provenant de différentes régions en proie à la guerre pouvaient être primés.»
    Ainsi, selon Jonas Axelsson, l’attribution du prix au Hongrois Imre Kertész en 2002 puis au Sud-africain J.M. Coetzee en 2003 révèlent l’intérêt de l’Académie et particulièrement de son secrétaire perpétuel de l’instance, Horace Engdahl, pour cette «littérature témoignant d’une réalité». En 2001, pour marquer le centenaire du prix, l’Académie suédoise avait organisé un symposium sur le thème de la littérature de témoignage. Cette thématique du témoignage est en fait très favorable à Assia Djebar. Une thématique qui nourrit la prose de l’écrivaine algérienne qui trempe sa plume dans le vécu de ses mères et de ses sœurs de sang et de cœur.
    Une écrivaine qui transpose sur le parchemin les émouvants témoignages de femmes, d’hommes et de toute la nation algérienne. Une écriture qui témoigne aussi des profondeurs de l’âme algérienne, ces profondeurs où les lumières divines côtoient les ténèbres démoniaques des êtres dans une langue universelle pétrie de la création ancestrale. Par ailleurs, Selon Gunilla Sandin, responsable du programme du salon du livre de Gvteborg, le plus important de Suède, le sexe n’est pas un aspect pris en compte par les académiciens.
    «Même s’il ne faut pas fonder son jugement littéraire sur le sexe, il est tout de même temps qu’une femme ait le prix», glisse-t-elle.
    Selon Stephen Farran-Lee, éditeur chez la maison d’édition Norstedts : «Les choix de l’Académie sont devenus moins prévisibles avec les années.
    Dans les années 80, on avait le sentiment qu’ils avaient un ordre du jour établi en fonction des continents, des genres et des sexes, maintenant, on ne sait jamais ce qui va se produire.»
    Il souligne, aussi le fait que l’Académie des Nobel «a réussi à surprendre le monde entier l’année dernière avec le dramaturge britannique Harold Pinter, je suis sûr qu’ils peuvent encore nous surprendre».
    Pour rappel, le prix de littérature est le seul Nobel dont on ignore avec exactitude le jour où il est décerné.
    Le comité dira avec un préavis de 48 heures si ce sera jeudi prochain ou le jeudi 12 octobre. Comme
    les autres prix, il est doté d’un montant de 10 millions de couronnes suédoises (1,08 million d’euros).
    Au-delà de l’aspect pécuniaire de la récompense, le prix Nobel est surtout une reconnaissance internationale au prestige immense. Un prestige qui permet de promouvoir la littérature du pays d’origine encore plus que la promotion des œuvres de l’auteur primé. Si Assia Djebar remporte le prix Nobel cette année, cela sera non seulement une énième reconnaissance de son talent, mais aussi une reconnaissance pour la beauté de la littérature algérienne qui reste tant sous-estimée, même par ses propres enfants.


    - La Tribune

  • #2
    Ne soyons pas naïf, on essaye de mettre en avant cette dame avec pour but la défense de la francophonie en Algérie en particulier et au Maghreb d'une manière générale.

    Même son élection à l ’Académie Française est pour un moi un acte politique.

    C’est comme même extraordinaire quant lui découvrir soudainement un grand talent, alors qu’elle était, presque, ignorée du vivant de Dib ou de Kateb Yacine.

    Il faut comme même rappeler sa passivité, voir même plus que ça, pendant la guerre de Libération Nationale. Mais ça, on le dit pas trop.

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    • #3
      Assia Djebar
      L' itinéraire qui mène de Fatima-Zohra Imalayène, née l' été de 1936 à Cherchell, à Assia Djebar, l' auteur, en 1957, de La Soif, passe par la petite enfance, l' école coranique et l' école primaire à Mouzaïa, les études secondaires à Blida, puis à Alger, et l' Ecole Normale Supérieure de Sèvres. En 1958, Assia Djebar publie chez Julliard, éditeur de La Soif, son second roman Les Impatients

      et suit en Tunisie son mari entré dans la clandestinité.
      La guerre d'Algérie entre alors dans sa quatrième année. C'est à Tunis qu'Assia Djebar, tout en préparant son diplôme d'histoire à l' université, rédige pour El Moudjahid auprès des réfugiés algériens à la frontière, les enquêtes dont elle s' inspirera pour la toile de fond de son quatrième roman Les Alouettes naïves [1]. En 1957 elle se rend au Maroc, enseigne l' histoire de l' Afrique du Nord à l' université de Rabat, s' occupe d'activités culturelles dans le cadre d'organisations algériennes.


      De retour en Algérie en 1962 elle publie Les Enfants du nouveau monde (Julliard), puis Rouge l' aube en 1967 [2], et entreprend de multiples activités : enseignements à l' université d'Alger (histoire moderne de l' Afrique et, entre 1974 et 1976, sémiologie du cinéma), collaboration avec la presse, la radio, et la télévision, et réalisation en 1977 d'un long métrage La Nouba des femmes du Mont Chenoua qui obtient le prix de la Critique à la biennale de Venise en 1979.

      Calomniez! Calomniez! Il en restera toujours quelque chose.

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      • #4
        Je sais, elle était même une dirigeante du mouvement du 19 mai 1956.

        Mais bizarrement, ces grands faits d’armes, que vous citez dans cette biographie de complaisance,n’apparaissent pas beaucoup dans ses écrits de l ' époque.

        Et question de biographie de cette dame, j’ai eu une autre version d’une de mes enseignantes au lycée, qui a vécu la même période , où Mme Djebbar était beaucoup moins vaillante que ça. De la jalousie peut être .

        Mais comme tout le monde le sais, même Balamari et ses amis ont beaucoup lutté pour l’indépendance de ( de leur) l’Algérie.
        Dernière modification par Invité, 01 octobre 2006, 13h42.

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        • #5
          Question pratique:
          Combien gagne cette dame par an ? Et est ce qu'un prix nos belles rapporte beaucoup d'argent ?

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          • #6
            Combien gagne cette dame par an ? Et est ce qu'un prix nos belles rapporte beaucoup d'argent ?
            J'appele ça question naive et pas pratique.
            Quant au prix nobel je lui souhaite bonne chance, certes j'aurrais aimé qu'elle écrivait en arabe mais bon souhaitons quand meme à notre compatriote cette consécration
            Ainsi va le monde

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            • #7
              elle écrit bien

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              • #8
                J'espère seulement, que chacun votera en son âme et conscience, simplement

                pour la beauté de la litterature.


                Je lui souhaite bonne chance.

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                • #9
                  J'espère qu'elle aura ce prix Nobel..........
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Pour être honnête, je crois qu'il y a une foultitude d'autres auteurs qui méritent le Nobel bien plus qu'elle...
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #11
                      Surtout que le carré d’as est constitué cette année du syrien Adonis, du Péruvien Mario Vargas Llosa, de l’Américain Philip Roth et de l’Israélien et Amos Oz

                      Ca serait une bonne chose pour Asia si elle gagne ce prix!

                      mais personellement j'opte pour Adonis !! c'est un geant de la literature et de la philosophie et de la poesie arabe depuis des decennis !! Lui il merite beaucoup plus que ce prix !!

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