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Cerveau : pourquoi certains surdoués réussissent à l'école, et d'autres non ?

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  • Cerveau : pourquoi certains surdoués réussissent à l'école, et d'autres non ?

    Chez les enfants dits à "haut potentiel", dont le QI dépasse les 125 points, certains passent le bac à 12 ans quand d'autres sont en échec scolaire. Pourquoi ?


    "SURDOUÉS". Parmi les "surdoués", ces enfants dits à "haut potentiel" dont le quotient intellectuel dépasse les 125/130, il y a ceux qui se retrouvent à passer le bac à 12 ans et les autres. Ceux, nombreux, qui ne s'épanouissent pas à l'école dont les normes éducatives sont parfois inadaptées. Mais pourquoi observe-t-on de telles différences chez ces "surdoués" ?

    Pour tenter de mieux comprendre le fonctionnement de ces enfants et ce qui, au-delà de leur QI, caractérise précisément leurs différences, la directrice du Centre Psyrene, Fanny Nusbaum, le Pr Olivier Revol, chef du service de psychiatrie infantile au CHU de Lyon et le Dr Dominic Sappey-Marinier, biophysicien et chef du département IRM au Centre de l'imagerie du vivant (Cermep) à Lyon ont lancé il y a un an des travaux d'observation de cerveaux d'enfants à haut potentiel. Les résultats préliminaires de cette étude ont permis de valider l'hypothèse selon laquelle il existe bien deux profils distincts : "les laminaires" et "les complexes". Une dichotomie qui permettrait d'expliquer (en partie) les difficultés rencontrées par certains.

    Cerveau scruté par IRM

    Pour leur étude, les chercheurs ont recruté 80 enfants âgés de 8 à 12 ans - âge auquel le cerveau évolue rapidement - pour leur faire passer des tests comportementaux et de QI. À partir de ces résultats, les enfants ont été répartis en quatre groupes : ceux dotés d'un QI "normal" (aux environs de 100) constituaient le groupe contrôle, un deuxième englobait les enfants au QI élevé homogène, un troisième groupe avec les QI élevés hétérogènes et les enfants souffrant de troubles de déficit d’attention (TDA).

    Le test de QI distingue en effet des profils homogènes et hétérogènes. Les tests prévus selon l'échelle de Wisc pour les enfants de 6 à 16 ans et 9 mois livrent en effet quatre types d'indices (voir encadré en fin d'article). Si l'enfant présente des scores élevés sur chacun des indices, son QI est qualifié d'homogène. En revanche, si des écarts supérieurs à 15 points sont constatés, il s'agit de résultats hétérogènes. Un QI homogène correspond à un profil "laminaire" tandis qu'un QI hétérogène correspond à un profil "complexe".

    Les intuitifs et les déductifs

    Après avoir été répartis en quatre groupes, les enfants ont été invités à repasser de nouveaux tests. Sauf que cette fois, leur cerveau était scruté à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), une technique non-invasive qui permet d'enregistrer des images quand le cerveau est en activité ou qu'il réalise des tâches précises. "Des observations qui ont permis de valider l'intuition clinique dont on se sert pour déterminer deux types de profils : les laminaires qui ne rencontrent que peu de difficultés et les complexes qui sont plus souvent en échec scolaire. En réalité, les différences qu'on visualisait sur le papier ont coïncidé avec les observations à l'IRMf", nous précise le Pr Olivier Revol. Les chercheurs ont ainsi pu constater des différences dans l'activation des régions cérébrales entre les profils laminaires et complexes. Ainsi, du côté des "complexes" par exemple, les zones cérébrales liées à la gestion des conflits s'est révélée moins active. "Les réponses aux tests se sont révélées plus intuitives chez les complexes, et plus déductives chez les laminaires, lesquels s'inscrivaient plus dans une démarche analytique", explique le Pr Revol.

    Les enfants à haut potentiel complexes "possèdent certaines capacités [intellectuelles] très élevées et d'autres normales, ce qui crée des troubles psychiques internes. Ces enfants souffrent souvent d'un décalage entre la sphère intellectuelle très mature et la sphère émotionnelle plus fragile", résume Fanny Nusbaum, docteure en psychologie et directrice du Centre Psyrene, à nos confrères du Parisien.

    Le Pr Revol nous précise que la dernière partie de ces travaux qui sont encore en cours devrait permettre de montrer qu'il existe une meilleure connectivité entre les deux hémisphères du cerveau chez les laminaires. Une connectivité qui renforcerait encore la description clinique de ces deux profils. "Nos résultats devrait permettre une meilleure appréhension du fonctionnement cognitif de l’enfant et pourront être exploités par le monde de l’enseignement. Cela devrait surtout permettre de privilégier l'intervention pédagogique pour travailler sur la méthodologie chez les profils "complexes" afin de leur apprendre à intégrer un peu plus le raisonnement déductif" espère le Pr Revol.

    Test de QI : les 4 indices de l'échelle de WISC

    - l'indice de compréhension verbale : (l'enfant doit expliquer verbalement les différences entre deux images, par exemple un chat et une souris) ;
    - l'indice de raisonnement perceptif, qui ne fait pas intervenir le langage : l'enfant doit par exemple désigner l'image qui lui semble la plus appropriée à une suite d'images qu'on lui a présenté ;
    - l'indice de mémoire de travail : c'est la mémoire à court terme (< 20 secondes) ;
    - l'indice de vitesse de traitement, qui s'obtient en demandant à l'enfant d’analyser rapidement et de distinguer des stimuli relativement simples, sans signification particulière. Une indication qui ne peut cependant pas constituer une mesure générale de la vitesse de traitement mental.


    sciences et avenir

  • #2
    Le test de QI distingue en effet des profils homogènes et hétérogènes. Les tests prévus selon l'échelle de Wisc pour les enfants de 6 à 16 ans et 9 mois livrent en effet quatre types d'indices (voir encadré en fin d'article). Si l'enfant présente des scores élevés sur chacun des indices, son QI est qualifié d'homogène. En revanche, si des écarts supérieurs à 15 points sont constatés, il s'agit de résultats hétérogènes. Un QI homogène correspond à un profil "laminaire" tandis qu'un QI hétérogène correspond à un profil "complexe".

    Les intuitifs et les déductifs

    Après avoir été répartis en quatre groupes, les enfants ont été invités à repasser de nouveaux tests. Sauf que cette fois, leur cerveau était scruté à l'aide de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), une technique non-invasive qui permet d'enregistrer des images quand le cerveau est en activité ou qu'il réalise des tâches précises. "Des observations qui ont permis de valider l'intuition clinique dont on se sert pour déterminer deux types de profils : les laminaires qui ne rencontrent que peu de difficultés et les complexes qui sont plus souvent en échec scolaire
    Les profils à QI hétérogène ont besoin de structures d'enseignement adaptées, ces personnes constituent l'essentiel des concepteurs (grâce à leur intuition puissante), mais malheureusement, leur fragilité émotionnelle constitue un handicap pour la réussite scolaire.
    Dans les pays Arabes, ces personnes sont voués en grande majorité à l'échec.

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    • #3
      Je suis certain que le Maghreb regorge de ces personnes à pensée en arborescence. Une psychologue infantile a dit à un ami qu'elle était stupéfaite de voir le nombre de personnes d'origine berbère passant à son cabinet dont les enfants sont précoces... on parle de 2 à 10% en moyenne, je suis sûr qu'au Maghreb c'est bien plus. Ca expliquerait en partie notre hyper émotivité.
      Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

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      • #4
        Salam

        Les laminaires et les complexes...

        Sport national, international, l'étiquetage et l'explication de l'étiquetage; il y a une compétition entre les pays pour établir le tiercé gagnant et c'est de loin les Etats-Unis qui détiennent la palme d'or avec le DSM4, diagnostic de santé mentale, ils doivent en être au cinquième si je ne m'abuse...

        Pour revenir aux enfants dits surdoués et leur réussite ou leur échec en matière de scolarité, il est commode de dépasser les carences de l'éducation nationale et d'établir des critères, en d'autres termes rajouter un étage à l'opacité d'une sphère décisionnelle qui a la main mise sur le système éducatif et son incapacité à se mettre au diapason...

        Un élève doté d'une intelligence moyenne passera avec succès toutes les étapes qui feront de lui un super répétiteur durant sa scolarité et obtenir en finalité un bon statut social...

        A l'inverse, un enfant dit surdoué se fera profondément ***** à l'école, plus encore à l'université;sauf accident il aura été éjecté bien avant les études supérieures, en fait il s'ennuie énormément et préfère s'évader et rêver en regardant les mouches voler...

        Il y a quelques années, je dirais 20, on avait eu droit à une nouvelle échelle, le quotient émotionnel, et cela change tous les 10 ans, on nous invente une nouvelle donne en en attendant une autre...
        Dernière modification par amarlekabyle, 17 avril 2015, 09h31.

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