Depuis l’adoption de la réforme constitutionnelle en 2011, les assises de procès ont continué à se dérouler en langue arabe, quoique l’amazigh soit reconnu comme langue officielle. En partant de ce principe, le juge Ibrahim Akhrichi a récemment tenu un procès entièrement en amazigh, au tribunal de première instance de Tiznit. Le site medias24.com rapporte que le juge a remarqué que les prévenus ne comprenaient pas la langue arabe.
L’assistance étant elle aussi amazighophone, Akhrichi a donc tenu la séance avec la langue que tous auront comprise. L’emploi de la langue amazighe dans un tel contexte n’est qu’une question d’habitude, d’autant qu’il est même encouragé dans la Charte de la réforme de la justice. Dans son sixième objectif, celle-ci évoque l’importance de « faciliter l’accès au droit et à la Justice », notamment en « assurant la communication des juridictions avec les justiciables par une langue qu’ils comprennent, notamment les langues amazighe et hassanie ».
Zamane
L’assistance étant elle aussi amazighophone, Akhrichi a donc tenu la séance avec la langue que tous auront comprise. L’emploi de la langue amazighe dans un tel contexte n’est qu’une question d’habitude, d’autant qu’il est même encouragé dans la Charte de la réforme de la justice. Dans son sixième objectif, celle-ci évoque l’importance de « faciliter l’accès au droit et à la Justice », notamment en « assurant la communication des juridictions avec les justiciables par une langue qu’ils comprennent, notamment les langues amazighe et hassanie ».
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